consonnes vélaires, et ceci, en position initiale aussi bien que médiane. A la finale, seulement dans des emprunts récents.
fɑ꞉s (fás) « croître » ; fɑ꞉h (fáth) « raison » ; fɔkəl (focal) « mot » ; fo꞉d (fód) « motte de terre » ; fᴀᴜn (fonn) « désir » ; ɛr fõ꞉nəv (ar fóghnamh) « en bon état » ; fʷᴇ̈꞉r (faobhar) « tranchant (d’une lame) » ; fʷɪ꞉ʃtʹɩnʹɩ (faoistine) « confession » ; fʷɪ꞉ʃəv (faoiseamh) « répit » ; flahᴜ꞉ⁱlʹ (flaitheamhail) « généreux » ; frᴇ̈꞉ᵊχ (fraoch) « bruyère » ; fo꞉s ʃeꞏ (phós sé) « il épousa » ; ə fɑ꞉dᵊrɪgʹ (a Phádraig) « Patrick ! » ; do fɑ꞉ʃtʹi꞉ (do pháisti) « tes enfants ».
fɑ꞉kfər (fágfar) « on laissera » ; fɑ꞉kfʷɪ꞉ (fágfaí) « on laisserait » ; sgafʷɩrʹɩ fʹirʹ (scafaire fir) « un homme robuste et intrépide » ; dʹrʹïfᴜ꞉r, (dearbhshiúr) « sœur » ; lɔfə (lobhtha) « pourri » ; ʃαfo꞉ⁱdʹ (seafóid) « sottise » ; ᴜꞏəfɑ꞉s (uathbhás) « chose horrible » ; gə dʹαrəfə (go dearbhtha) « certainement » ; nᴇ̈꞉ᵊfə (naomhtha) « saint » ; tɑfənt (tafant) « insister ».
A la finale : sg̬ɑrf (scarf) « écharpe ».
v bilabial ou labio-dental s’articule comme f, bilabial ou labio-dental, mais est sonore.
Là où v remplace un ancien m devenu spirant, il peut être nasalisé, et il l’est chez certains sujets âgés, quoique la prononciation non nasalisée soit aussi répandue, même chez la plus vieille génération. En revanche, les voyelles environnantes sont généralement nasalisées.
Nous ne notons pas d’ordinaire la nasalisation toujours capricieuse et dans certains cas non attestée de v.
§ 54. v apparaît en contact avec des voyelles et avec des consonnes vélaires, en position médiane ou finale et, à l’initiale, seulement comme alternance grammaticale de f, de b ou de m, ou, exceptionnellement, dans des emprunts récents.
ɛr ə vɑlə (ar an bhfalla) « sur le mur » ; ən vɑnfɑ꞉ tɑməl (an bhfanfá tamall ?) « est-ce que tu restes un instant ? » ; ɑnəvo̤χt (ana-bhocht) « très pauvre » ; ə vɑ꞉hɩrʹ ou ə ṽɑ̃꞉hɩrʹ, ou ə vɑ̃꞉hɩrʹ (a mháthair !) « maman ! »