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Relier les rives. Sur les traces des morts en méditerranée.
Le lundi 09 décembre 2024
20 heures

Relier les rives. Sur les traces des morts en méditerranée.

Le lundi 09 décembre 2024
20 heures

Lundi 9 décembre à 20 heures, nous avons le plaisir d’accueillir Filippo Furri, pour la présentation de l’ouvrage qu’il a écrit avec Carolina Kobelinsky, Relier les rives. Sur les traces des morts en méditerranée. L’ouvrage sera présenté en collaboration avec Daniela Trucco, sociologue au Centre de droit public et social de l’ULB, chargée de recherches au FRS-FNRS.

Port de Catane, Sicile.

Être présents sur le port, assister aux débarquements des vivants et des morts, observer le sort de ces dépouilles, va conduire Silvia, tout comme Riccardo, Davide et quelques autres au sein de la Croix-Rouge à s’engager autrement. Autrement, car ils font des corps morts le point de départ de leur enquête. Contrairement au programme RFL [Restoring Family Links] où les familles cherchent leurs disparus, c’est au mort qu’ils cherchent une famille [] Cette enquête à rebours ne va pas de soi, elle suscite des interrogations à l’intérieur même de la Croix-Rouge italienne qui questionne la légitimité d’investigations que personne n’a sollicitées.

Au cours des visites répétées au cimetière, des lectures de dossiers administratifs et des enquêtes conduites pour suivre les pistes susceptibles de relier un corps à une histoire, un attachement particulier à ces inconnus naît. Le livre raconte les vies des morts auprès de celles et ceux qui les accueillent sur l’autre rivage. Il explore les tentatives collectives et intimes menées pour tracer un chemin entre nous et les autres.

Émaillé d’extraits de textes rédigés par des hommes et des femmes soucieux d’empêcher l’oubli, ainsi que des poèmes et des chansons qui donnent, à leurs yeux, sens à leur engagement, ce récit entend restituer la dimension sensible de leurs investigations. Il rend également perceptible la fragilité des liens invisibles et rarement mis en mots qui unissent des vivants à des morts dont ils ne savent (presque) rien.

Filippo Furri est anthropologue, fellow de l’Institut Convergences Migrations, et membre du réseau Migreurop. Carolina Kobelinsky est également anthropologue, chargée de recherche au CNRS et membre du Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative à l’université Paris-Nanterre.

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La division politique avec Bernard Aspe et les éditions NOUS
Le mercredi 04 décembre 2024
19h30

La division politique avec Bernard Aspe et les éditions NOUS

Le mercredi 04 décembre 2024
19h30

Quelque chose manque, dans le travail politique aujourd’hui.
(…) une manière nouvelle de penser l’unité.

Mercredi 4 décembre à 19 heures 30, nous accueillons Bernard Aspe à l’occasion de la parution de son livre La division politique, aux éditions NOUS. Nous serons également en présence de ses éditeur·ices, Patrizia Atzei et Benoît Casas.

Qu’est-ce que philosophie et politique peuvent avoir à se dire ?
Souvent, l’une prétend parler par-dessus ou pour l’autre : ainsi des philosophes croient faire de la politique ou mieux comprendre la politique que celles et ceux qui s’efforcent d’interrompre réellement le cours des choses. De l’autre côté, militant·es et activistes versent à l’occasion dans une réticence à la théorie, jugée totalisante, au profit de pratiques politiques aussi singulières que dispersées.
Philosophie et politique s’éclipsent tour à tour.
Bernard Aspe défend que, si la philosophie et la politique sont en effet des régimes de pensée et d’action hétérogènes, il est essentiel de trouver une manière de les relier. Leurs puissances respectives sont, sans cela, perdues.

La philosophie est une puissance de transformation des subjectivités par l’exploration de la pluralité des régimes de vérité. Mais une vérité politique a une teneur subjective et collective seulement si elle est aussi mise à l’épreuve par l’action et l’organisation.
La politique advient par la division du monde depuis une vérité partiale.
Or, nous sommes aujourd’hui dans une situation de dispersion des scènes de la conflictualité politique, de refus de penser l’unité, alors même que le monde de l’économie et ses militant.es entretiennent une situation globale où les crises s’enchaînent, s’épaulent et se nourrissent, menaçant non seulement notre monde, nos mondes, mais la condition même d’existence des mondes.

Face à cette situation globale, Bernard Aspe propose de renouer le rapport entre philosophie et politique autour du besoin d’une transversalité, à partir notamment du travail, depuis laquelle nourrir un antagonisme susceptible de démanteler le monde de l’économie, tant dans ses matérialités, que sur le plan des prises subjectives qu’il trouve en nous. Pour cela, il revient sur l’héritage des marxismes, des politiques minoritaires et de la psychanalyse, et propose une clarification conceptuelle à même d’ouvrir de nouvelles perspectives pour des politiques révolutionnaires désirables.

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La possibilité d’une vie non fasciste.
Le dimanche 24 novembre 2024
19h

La possibilité d’une vie non fasciste.

Le dimanche 24 novembre 2024
19h

Dimanche 24 novembre à 19h, nous accueillons les éditions Météores, pour la présentation de La possibilité d’une vie non fasciste. Chroniques d’une Allemagne hantée, en présence de l’auteur Klaus Theweleit, du traducteur Christophe Lucchese et de l’éditrice Déborah Brosteaux.

Dans cette série de textes écrits entre 1977 et 2021 et accompagnés d’un entretien inédit, Klaus Theweleit pose la question qui a hanté toute une génération au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et n’a cessé de nous hanter depuis :
comment vivre une vie non fasciste ? Question, pour Theweleit, moins idéologique qu’éminemment affective et corporelle.
Mêlant littérature, essai théorique, chroniques d’époque et autobiographie, Klaus Theweleit raconte la recherche de formes de vie qui ne soient pas compatibles avec les désirs répressifs du fascisme. L’intime, la langue, la culture sont confrontés à leurs spectres comme à leur pouvoir parfois lumineux de transformation.

Klaus Theweleit est théoricien de la culture et écrivain allemand. Son premier livre, Fantasmâlgories, compte parmi les ouvrages pionniers en étude critique des masculinités et s’impose comme un classique des théories du fascisme. Son œuvre foisonnante a été récompensée par de nombreux prix, dont le prix Schiller en 2016 et le prix Adorno en 2021, à la suite de Jean-Luc Godard, Jacques Derrida et Judith Butler.

Direction de l’ouvrage : Déborah Brosteaux et Christophe Lucchese
Traduction: Christophe Lucchese
Introduit par Déborah Brosteaux (Météores)

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Traces d’une civilisation
Le samedi 23 novembre 2024
19h

Traces d’une civilisation

Le samedi 23 novembre 2024
19h

Traces d’une civilisation avant le déluge. Mégalithes, mythes, peuples de la mer.
Une conférence de Maria Longhena et Widmer Berni, invités par Mathilde Kempf, samedi 23 novembre à 19h.

Maria Longhena est archéologue, spécialisée dans l’étude des civilisations préhispaniques d’Amérique et de la préhistoire avec un intérêt particulier pour la civilisation mégalithique. Widmer Berni est médecin, spécialiste de l’histoire ancienne, de l’Égypte et des nombreuses questions relatives à l’origine des civilisations les plus connues du monde antique.

Italiens parfaitement bilingues en français, ils nous parleront de leurs recherches les plus récentes, à l’appui de leur dernier livre « Una nuova preistoria umana – Vol. II. All’origine delle civiltà » sorti en 2023 aux éditions Pendragon (Italie).

Lorsque Berni a publié et présenté son premier livre, « Haou-Nebout, les peuples de la mer« , un projet de collaboration est né : celui de poursuivre ensemble la recherche sur les origines des peuples et sur les énigmes qui entourent la préhistoire, par exemple l’existence probable d’une civilisation antédiluvienne détruite par des catastrophes naturelles dans l’Antiquité. Leurs deux livres suivants, « Une nouvelle préhistoire humaine, tome 1 et 2« , abordent une série de problèmes non résolus. Les auteurs suivent les traces de cette civilisation et de ses survivants à travers les mégalithes, la mythologie et les traditions communes à l’ancien et au nouveau continent, jusqu’à l’invasion des Peuples de la mer à la fin de l’âge du bronze.

Énigmes et hypothèses d’un monde perdu allant de la préhistoire à la Crète, des Phéniciens aux Égyptiens, des îles perdues d’Haou-Nebout aux Andes. Un fil conducteur à la recherche des origines des Peuples de la mer, héritiers d’anciens navigateurs dotés d’un savoir extraordinaire.

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Le théâtre carcéral, d’Alexia Stathopoulos
Le vendredi 22 novembre 2024
19 h

Le théâtre carcéral, d’Alexia Stathopoulos

Le vendredi 22 novembre 2024
19 h

Vendredi 22 novembre à 19h, nous avons le plaisir d’accueillir Alexia Stathopoulos, chercheuse en sciences humaines et sociales et autrice du livre Le Théâtre carcéral. Pour prolonger et enrichir la discussion à partir des expériences carcérales en Belgique, nous aurons le plaisir d’accueillir Serge Glibert, assistant social auprès de l’annexe psychiatrique de la prison de Haren, et François de Borman, visiteur de détenus.

« Parler de théâtre carcéral, et proposer un aperçu de la vie sociale en prison par cette entrée, tend à montrer que si l’expérience carcérale est désocialisante ou désaffiliante comme nombre de chercheurs et de personnes connaissant l’univers carcéral s’accordent à le dire (car elle génère notamment une perte des liens et des repères entre les personnes détenues et l’extérieur), le drame social de la prison se situe avant tout dans le fait qu’elle induit de nouvelles formes de sociabilité (…) Des processus qui répondent à la fois à une matrice institutionnelle structurante et à des logiques de « survie » des individus en détention, réduisant considérablement les possibilités de commun à l’intérieur des murs. La participation au théâtre carcéral s’établit alors comme la seule condition commune à l’ensemble des acteurs des prisons ».

Divisé en deux actes, le livre envisage d’abord le dispositif carcéral dans la relation « intérieur-extérieur », dans ses rapports avec la scène sociale. Le second acte s’intéresse quant à lui aux rapports qui se nouent à l’intérieur des murs, aux rôles qu’endossent  les acteurs sociaux qui y travaillent ou y (sur)vivent. Fruit de la réécriture de la thèse de doctorat de l’autrice, le livre prend appui sur des observations, des rencontres et des entretiens menés avec des acteurs et actrices de la scène carcérale française. Leurs savoirs expérientiels sont au centre de l’ouvrage et de l’analyse de l’autrice. Par sa démarche, elle nous invite à questionner le dispositif carcéral à l’aune du sens de la peine, et écrit son texte « comme on propose une rencontre : avec l’espoir que sa lecture créera de l’interaction avec les voix et les réalités qu’il retranscrit ».

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Contes, musique et chansons avec Célia Richie, Jonathan Sarrabia et Arthur Chambry.
Le jeudi 24 octobre 2024
19h

Contes, musique et chansons avec Célia Richie, Jonathan Sarrabia et Arthur Chambry.

Le jeudi 24 octobre 2024
19h

Soirée conte, musique et chansons avec Célia Richie, Jonathan Sarrabia et Arthur Chambry.

dès 19h : Chansons pour sabots, soupirs et bâtons d’Arthur Chambry
Lorsqu’il sort de son terrier, c’est pour trouver de grands espaces dont l’acoustique porte ses sons, ses textes et sa voix. Seul ou à plusieurs, dans des caves, des églises, des vieux hangars, il s’active à faire histoire au sein d’une orchestration complexe faite de vieux sabots, de gonfleurs, de flûtes pvc, de carillons et autres brols. Ces outils qu’il confectionne sont autant de créatures qu’il anime par son corps-tentacule…
https://arthurchambry.com/

dès 20h : Conte monstrueux Volcie et la Fobosine de Célia Richie avec Jonathan Sarrabia
Volcie et la Fobosine est un conte à cheval entre l’épopée fantastique et le documentaire animalier ; un savant mélange de vécu et d’observé pour raconter l’aube d’un soulèvement interespèce. Cette histoire nous emmène dans les tréfonds d’une société où une certaine poudre blanche a emprisonné les mots et les choses pour qu’on oublie leur existence. Enseveli sous cette épaisse croûte, le langage s’est congelé…
Poète souterraine, Richie abreuve le texte de notes qui oscillent entre le drôle et le monstrueux. Accompagné de Jonathan Sarrabia à la musique, le texte se déploie à travers un univers sonore intriguant, teinté de musique traditionnelle et de distorsions expérimentales…
https://www.instagram.com/ce.richie/

21h : Conte exquis…
À la suite de ces propositions, nous vous proposerons de déplier collectivement une histoire pour explorer ensemble la pratique du conte et de la musique improvisée. Ce temps sera ouvert au jeu, à l’écoute et à la participation…

Il y aura de quoi se restaurer et s’hydrater sur place.

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Ce sont d’autres gens. Contre-anthropologies décoloniales du monde blanc
Le lundi 21 octobre 2024
19h

Ce sont d’autres gens. Contre-anthropologies décoloniales du monde blanc

Le lundi 21 octobre 2024
19h

Nous accueillons Jean-Christophe Goddard (Université de Toulouse) à la librairie Par Chemins, le lundi 21 octobre à 19h, pour présenter son livre Ce sont d’autres gens. Contre-anthropologies décoloniales du monde blanc, paru aux éditions Wildproject. Manuel Tangorra (UCL) animera la discussion en compagnie d’un de nos libraires.

Comment penser le monde blanc ? Dans Ce sont d’autres gens, Jean-Christophe Goddard répond en prenant au sérieux la façon dont les colonisé·es ont pensé et figuré par des rites ce qui leur arrivait. Goddard propose ainsi d’éviter de concevoir les dominé·es comme si leur attitude était essentiellement la passivité, le défaitisme et la résignation. Comme si le monde colonial, capitaliste et patriarcal avait réussi à façonner tous les mondes à son image, comme s’il était doté d’une force irrésistible. Ce que Goddard invite à voir et sentir, c’est que l’anthropologie que les blancs ont inventé (que ce soit pour légitimer leur conquête ou la contester de l’intérieur) a été immédiatement réappropriée et retournée en contre-anthropologie décoloniale : les colonisé·es ont développé des interprétations du type d’humanité qui les colonisait afin de se donner des prises sur la situation et résister.
Sont ainsi présentés des rituels (des « cultes du cargo » à la danse n’gaulle), les œuvres d’artistes (Sony Labou Tansi, Aimé Césaire, …) et de penseur·euses (Davi Kopenawa, Joseph Tonda, Fabien Eboussi Boulaga, Gloria Anzaldúa, …), avec lesquels et à partir desquels Goddard invite à penser la logique du monde colonial.

En contrepoint, c’est l’histoire de la philosophie et des sciences sociales occidentales qui se trouve re-contextualisée et re-décrite.

Goddard propose ici un tour d’horizon de ces contre-anthropologies qui, de l’Amazonie et la Guyane jusqu’à la Mélanésie et le Congo, ont créé des rites, des œuvres et des pensées qui sont appelées à renouveler la façon dont on peut envisager de penser et agir contre la machine occidentale tout en y vivant.

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Vous pouvez écouter l’enregistrement audio de la rencontre en cliquant ci-dessous :

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Silence me Mord
Le jeudi 17 octobre 2024
19h

Silence me Mord

Le jeudi 17 octobre 2024
19h
Nous avons le plaisir de vous inviter le Jeudi 17 octobre à 19h pour une rencontre autour du livre « Silence me mord » de Charlie Demoulin, aux éditions de la Grange Batelière.
« Sérieusement déglinguée, furieusement addict aux drogues et aux sexes, la vie de C. est une récréation permanente entre expériences extrêmes et dérapages hilarants; mais il doit sa survie à l’apprentissage affectif qu’il réserve à son père »
Enfant du troisième millénaire, breton liégeois, ayant grandi entre sous-bois, villes et DAF, Charlie Demoulin écrit ce qu’il voit, ce qu’il entend, ce qu’il y a. Ce qu’il n’y a pas. Silence me Mord est son premier roman.
Ce roman est paru aux éditions de la Grange Batelière, maison d’édition parisienne dont les titres au catalogue mêlent passé et futur de l’écriture francophone, essais politiques et poésies.
La rencontre débutera par une lecture performée, pour ensuite laisser place aux échanges.
A bientôt,
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Jachère de Philippe Aigrain
Le jeudi 10 octobre 2024
19h30

Jachère de Philippe Aigrain

Le jeudi 10 octobre 2024
19h30

JACHÈRE nous place dans le temps de la survie. L’humanité, décimée par des guerres et des virus, est au bord de l’extinction. Une petite communauté de  douze personnes tente de relancer la civilisation, parcourant les champs de bataille laissés par des robots tueurs. Leur situation se complexifie lorsqu’ils entament un dialogue avec des machines militaires désabusées. L’enjeu est moins le survivalisme individuel  que la survie des communautés humaines, l’entente entre les hommes, les femmes et les non-humains.

Inspiré par des penseurs tels que Philippe Descola ou Gilbert Simondon, Philippe Aigrain chemine dans ce deuxième roman d’une grande délicatesse avec des littératures qui ont contribué à former son regard et son écriture. Né en 1949, Philippe Aigrain a longtemps été chercheur en informatique  avant de se consacrer à la littérature et à la poésie. Investi dans de nombreuses causes d’intérêt public (son travail de référence en faveur des communs, la co-fondation de l’association la Quadrature du net, son action militante en soutien des mineurs isolés sans oublier l’initiative « J’accueille l’étranger »), il a également dirigé, de 2016 à 2021, les éditions publie.net. Il a participé à de nombreux projets collaboratifs littéraires dont Général Instin, et co-animé le festival de poésie-performance Ourdir. Son Atelier de Bricolage Littéraire reste aujourd’hui l’un des sites de référence de l’écriture sur le web de poésie et de fictions sérielles: atelierdebricolage.net

Lectures propose depuis 2013 des rencontres où la parole poétique est accueillie depuis le parti-pris de la lecture comme acte créateur. Pour cette nouvelle rencontre, nous vous proposons de découvrir JACHÈRE, le roman auquel Philippe Aigrain travaillait encore quelques jours avant sa disparition. Ce livre existe grâce à Guillaume Vissac qui l’a édité aux éditions publie.net et en a écrit la préface, Marie Cosnay qui a rédigé sa postface et Roxane Leconte qui l’a illustré.

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En jardinant, de Jean-Louis Van Malder, aux éditions CFC
Le jeudi 19 septembre 2024
19h

En jardinant, de Jean-Louis Van Malder, aux éditions CFC

Le jeudi 19 septembre 2024
19h

Jeudi 19 septembre à partir de 19h, nous accueillons Jean-Louis Van Malder pour une présentation de son ouvrage, En jardinant, avec un entretien mené par Sami El-Hage et Muriel Verhaegen (CFC-Editions). 

« Je me sens vraiment bien lorsque je gratte la terre à quatre pattes, læ©orsque je trace un sillon avec le manche de mon outil pour y déposer des graines, lorsqu’avec le pouce et l’index je ramène de la terre au bord du sillon pour les couvrir. Le temps ne m’importe plus. Je suis en dehors du lieu et du moment. (…) Je suis quelque part où seul le sifflement d’un merle, le crissement d’une feuille ou le suintement d’un filet d’eau me rappelle à l’existence. Comble de bonheur, après une petite pluie, des mottes de terre durcies à blanc par le soleil, sans aucune trace de vie organique, le monde minéral à l’état pur, s’effritent, se ramollissent, explosent en particules permettant aux racines d’explorer l’invisible, d’y rencontrer des organismes qui leur permettent de s’alimenter, de se protéger, de se reproduire. »

Jean-Louis Van Malder est jardinier, horticulteur à la retraite et auteur des livres Le jardinier de la Grand Place (CFC-Éditions, 2019) et En jardinant (CFC-Éditions, 2023) avec des photographies de Lucia Radochonska.

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Le samedi 21 septembre 2024, atelier jardinage avec Jean-Louis Van Malder.

Les mois d’automne, réputés de tout repos au jardin, le sont-ils vraiment ?

Cet atelier a pour objectif non seulement de répondre à cette question, mais aussi de partager votre expérience avec d’autres jardiniers, d’envisager de nouvelles pistes, d’agrandir notre champ de vision coutumier. Et, dans bien des cas, de vous faciliter la vie dans votre coin de verdure.

« Le climat évolue, notre biodiversité change, notre avenir devient de plus en plus imprévisible, précaire. Le seul endroit sur terre où le jardinier peut faire une différence se situe indiscutablement dans son propre jardin. Il en est le seul responsable, le seul maître d’œuvre, sans aucun groupe de pression, sans aucune contrainte politique, sans aucune directive, si ce n’est celle dictée par l’observation de ce que la vie apporte naturellement. »
Le Champ de Maille | Neerpedestraat – 1070 Anderlecht
14 H 00 – 16 H00 | 5€
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Vous pouvez écouter l’enregistrement audio de la rencontre en cliquant ci-dessous :

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Accumuler du béton, tracer des routes.
Le mercredi 11 septembre 2024
20h

Accumuler du béton, tracer des routes.

Le mercredi 11 septembre 2024
20h

Nous avons le plaisir de vous inviter mercredi 11 septembre à 20h pour une présentation de Accumuler du béton, tracer des routes, premier ouvrage de Nelo Magalhães, économiste et chercheur en histoire environnementale.

Dans les décennies d’après-guerre, des milliers de kilomètres de routes et d’autoroutes sortent de terre pour soutenir l’intensification des flux de marchandises.
« Abstraire le sol » pour faire passer la route – et supporter le poids des camions – devient un leitmotiv de l’aménagement du territoire.
Il s’agit de relier, à travers les paysages agricoles remembrés, les métropoles aux zones industrielles, ports, aéroports, centrales électriques et complexes touristiques.
C’est le début d’une « grande accélération » qui bouleverse la production ordinaire de l’espace.

En effet, pour affranchir la construction des contraintes du relief, du climat et de la géologie, des milliards de mètres cube de terres de terrassement sont mobilisées – l’extraction de sédiments (sables et graviers) dans les rivières et carrières est complétée par les terres de remblais des chantiers de construction et par les déchets de l’industrie sidérurgique.
Ces matières à faible valeur financière, banales et omniprésentes, représentent une dimension négligée de l’engrenage technique, économique et politique dont nous héritons.
Les modes d’occupation du monde dépendent de forces sociales et de choix politiques qui se traduisent en paysages ordinaires.

Cette socio-histoire des grandes infrastructures et de leurs composantes permet de repenser les conditions d’une bifurcation.
Dès lors, s’opposer aux ravages de l’occupation du monde n’implique pas de planifier à partir d’une comptabilité basée sur des indicateurs écologiques (réduire l’impact carbone, rendre plus efficace l’utilisation des ressources, augmenter la valorisation des déchets de l’industrie).
Il s’agirait plutôt de repenser nos rapports aux techniques pour se donner les moyens de démanteler.

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« Das ist unser Haus! » – alternatives pratiques à la propriété privée
Le vendredi 06 septembre 2024
19h30

« Das ist unser Haus! » – alternatives pratiques à la propriété privée

Le vendredi 06 septembre 2024
19h30

Projection du film « Das ist unser Haus! » et discussion sur des alternatives pratiques à la propriété privée

Vendredi 6 septembre à 19 heures 30

« Das ist unser Haus! » est un film-documentaire (allemand sous-titré français) sur le Mietshäuser Syndikat : un réseau allemand de propriétés collectives comptant 170 espaces d’habitation et plus de 3.800 habitant.e.s.

Le film présente le fonctionnement de ce réseau d’habitations reposant sur un alliage subtil d’autogestion, de caisses mutuelles, de solidarité entre espaces collectifs, de montages juridiques permettant de neutraliser certains principes constitutifs de la propriété privée, le tout au plus faible coût possible pour les habitant.e.s.

Donnant la parole aux acteur·ices du Syndikat, le film explique au gré d’un voyage aux quatre coins de l’Allemagne les ressorts de cette forme alternative à la propriété privée et la vie collective qu’elle rend ainsi possible.

Existant depuis près de 30 ans déjà, le modèle du Mietshäuser Syndikat s’est depuis propagé en Europe : Autriche, Espagne, France, Tchéquie, Angleterre ou encore aux Pays-Bas. Partout donc, sauf … en Belgique. Mais plus pour longtemps ! Plusieurs groupes sont sur le pied de guerre pour transposer ce modèle en Belgique, notamment à Liège avec le collectif Usus et à Louvain-la-Neuve avec le collectif Graph.

La projection sera suivie d’une discussion autour du film et de la pertinence et des envies de constituer un nouveau groupe sur ces enjeux à Bruxelles.

Si vous ne pouvez pas être là, mais êtes intéressé·es par la démarche, vous pouvez écrire à l’adresse [email protected] afin d’être tenu·es au courant des prochaines discussions et initiatives.

Retour aux horaires habituels

Le lundi 19 août 2024
11h

Bonjour,

Nous avons repris notre rythme normal d’ouverture, soit:

Lundi, Mercredi & Samedi : 11h – 19h

Mardi, Jeudi & Vendredi : 15h – 19h

Dimanche : 14h – 17h

Au plaisir de vous revoir

 

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Horaires estivaux
Le jeudi 01 août 2024
15h

Horaires estivaux

Le jeudi 01 août 2024
15h

Bonjour!

Nous restons ouverts selon nos horaires habituels au mois de juillet:

Lundi, Mercredi & Samedi de 11h à 19h

Mardi, Jeudi & Vendredi de 15h à 19h

Dimanche de 14h à 17h

Par contre, nombre de nos libraires partant bientôt se prélasser dans des endroits incongrus loin de Bruxelles, nous passerons à un rythme plus léger pour la période du 1e au 18 août:

Nous serons ouverts du mardi au samedi de 15h à 19h.

Bel été à toutes et tous

 

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(Painful) the story et Sawa band
Le vendredi 05 juillet 2024
20h30

(Painful) the story et Sawa band

Le vendredi 05 juillet 2024
20h30

Vendredi 5 juillet à 20h30, la librairie Par Chemins et Ruines a le plaisir de vous convier à une soirée théâtrale, avec une représentation de (Painful) the story, pièce écrite et dirigée par Hussein Al Zubaidi, et musicale, avec le groupe Sawa (oud et violoncelle).

(Painful) the story – 20h30 (25 min) – Écrit et dirigé par Hussein Al Zubaidi

Une femme palestinienne, marquée par la violence et les guerres dans son pays, décide de migrer en Europe en quête de paix. Cependant, en Europe, ses relations avec les hommes deviennent un véritable calvaire, transformant amis et amants en ennemis. Traumatisée par les de violence où les soldats israéliens, majoritairement des hommes, sont acteurs, elle développe un profond dégoût pour son partenaire. En proie à une phobie de la violence, elle se retrouve face à un choix radical : vivre dans l’isolement ou embrasser la mort.

Avec Claudia Bruno, Ameer Jabarah et Hussein Al Zubaidi

SAWA band – 21h15 (30 min)

Le groupe SAWA, dont le nom signifie « ensemble » en arabe, illustre leur philosophie. Comme l’a dit Ayman Naama : « vivre ensemble embellit la vie et la rend plus simple ». Avec leur passion pour la musique, ils font découvrir certaines sonorités traditionnelles, dans un esprit de paix et de convivialité.

Avec Ayman Naama (Oud et vocal) et Marah Kwefati (Violoncelle)

Arpentage Rêver l'obscur
Arpentage « Rêver l’obscur – Femmes, magie et politique »
Le vendredi 28 juin 2024
9h30

Arpentage « Rêver l’obscur – Femmes, magie et politique »

Le vendredi 28 juin 2024
9h30

La librairie Par Chemins et la collective Les Flower Rangers ont le plaisir de vous inviter à l’arpentage* du livre « Rêver l’obscur – Femmes, magie et politique » de Starhawk.
-> 𝗤𝘂𝗮𝗻𝗱 ? Le vendredi 28 juin, de 9h30 à 12h30. Accueil dès 9h15.
-> 𝗘𝘃𝗲́𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗴𝗿𝗮𝘁𝘂𝗶𝘁, sur inscription ici : https://urls.fr/tDS8rh

L’auteure, figure historique de l’écoféminisme, ouvre des pistes pour en finir avec le sentiment d’impuissance face à l’oppression et au saccage écologique :
« Retrouver notre pouvoir personnel est un voyage qui guérit, mais il n’est pas facile. (…) Pour nous libérer, pour retrouver le pouvoir du-dedans, le pouvoir de sentir, de guérir, d’aimer, de créer, de donner forme à notre avenir, de changer nos structures sociales, nous pouvons avoir à nous battre contre nos propres formes de pensée. Nous pouvons avoir à changer notre territoire intime autant que l’extérieur, et à nous confronter aux formes d’autorité que nous véhiculons en nous. Car nous faisons la culture à notre image, comme elle nous fait à la sienne. Si nous n’acceptons pas de nous confronter à nous-mêmes, nous risquons de reproduire le paysage de la domination dans les structures mêmes que nous créons pour combattre l’autorité. Le changement est effrayant, les sorcières ont un dicton : « Où il y a de la peur, il y a du pouvoir. » (…) Si nous apprenons à ressentir notre peur sans la laisser nous arrêter, la peur peut devenir une alliée, un signe qui nous dit que quelque chose que nous avons rencontré peut être transformé.  »

Qui sont les 𝗙𝗟𝗢𝗪𝗘𝗥 𝗥𝗔𝗡𝗚𝗘𝗥𝗦 ? Une collective de joyeuses herboristes, un bouquin dans une main et une binette dans l’autre. Elles plantent, cueillent, animent des groupes, et s’interrogent sur la portée politique de leurs gestes. Le tout en collants à paillettes biodégradables.

*Un 𝗔𝗥𝗣𝗘𝗡𝗧𝗔𝗚𝗘 est une méthode de lecture collective d’un ouvrage, issue de l’éducation populaire. Le principe est de lire un ouvrage au même moment, à plusieurs et en morceaux – chacun.e son morceau – puis d’en discuter ensemble pour en retirer un savoir critique et collectivement partagé.
 

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Papiers pour tous… ou tous sans papiers !
Le vendredi 28 juin 2024
19h

Papiers pour tous… ou tous sans papiers !

Le vendredi 28 juin 2024
19h

Vendredi 28 juin à 19h, nous organisons une présentation croisée de deux ouvrages parus récemment autour des luttes des personnes « sans-papiers » en Belgique.

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Cliquer pour écouter l’enregistrement audio de cette rencontre, montée par l’émission Tranche d’Anar sur Radio Air Libre.
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Le premier, « Papiers pour tous », est un ouvrage en deux tomes, issu d’une thèse de doctorat, qui revient sur un peu plus de quarante années (1974 – 2020) de mobilisations pour la régularisation des personnes sans-papiers en Belgique. À travers une histoire critique de ces luttes, le livre « offre une réflexion sur les questions de micropolitique au sein de ces mouvements sociaux et participe, ce faisant, à la préservation de la mémoire des luttes des immigrés en quête de statut en Belgique ».

Le second, intitulé « VSP, l’odyssée des sans-papiers ? », est le fruit d’une recherche participative, menée pour et par les sans-papiers, afin de fournir des outils aux premie·ères concerné·es par ces luttes : les personnes sans-papiers elles-mêmes. La publication, qui se veut une contribution aux luttes pour la régularisation, revient sur l’histoire de la Voix des Sans Papiers (VSP) depuis dix ans, à travers de nombreuses occupations, et les parcours de vie et de lutte de certain·es de leurs protagonistes.

Pour présenter ces deux publications, nous aurons le plaisir d’accueillir Youri Vertongen, docteur en sciences politiques et sociales, auteur de « Papiers pour tous »; Modou Ndaye, chercheur au CFS asbl, membre du comité de pilotage de « VSP, l’odyssée des sans-papiers », Henriette Essami-Khaullot, du Comité des femmes sans papiers, également membre du comité de pilotage « VSP, l’odyssée des sans-papiers », et Milady Renoir, militante pour les droits des personnes « sans-papiers ».

La présentation sera une occasion pour écouter des expériences rapportées ou vécues, de partager les trajectoires passées et présentes des luttes et d’interroger les perspectives à venir.

Ce sera également l’occasion de présenter différentes propositions de VSP, dont le projet Y’en a marre (YEAM), qui vise à mettre en lien un·e membre de VSP Bruxelles avec une personne avec papiers pour accompagner et renforcer la personne « sans-papiers » dans ses démarches et dans sa trajectoire individuelle de réappropriation de ses droits. Le prochain cycle de formation à l’accompagnement juridique et administratif d’une personne sans papiers aura lieu les samedis 29 juin et 7 juillet.

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Rencontre avec les éditions du Sapin
Le mercredi 26 juin 2024
19h

Rencontre avec les éditions du Sapin

Le mercredi 26 juin 2024
19h
L’attente à l’été 
 
Le mercredi 26 Juin, à 19h, les Éditions du Sapin vous invitent à la Librairie Par Chemins. 
L’attente à été longue. Pour rééditer nos livres, pour envisager la suite, mais nous y sommes.
 
C’est donc à l’occasion de la réimpression de nos livres ainsi que de la réédition de Au confinement des Mondes de Roland Devresse préfacé par Raoul Vanegeim que nous nous réunissons. 
 
Éditeur.ices, auteur.ices et lecteur.ices ensemble pour faire le point sur nos ambitions partagées. Plutôt que de proposer un X’ième moment de lectures ou une X’ième conférence, on vous propose de nous retrouver pour boire un verre : ce sera l’occasion de se revoir ou de se rencontrer et, avant que l’été ne porte totalement atteinte à notre intelligence, de vous faire part de la suite de nos projets, des livres à venir et des lieux à conspirer.  
 
Nous prendrons le temps de revenir sur l’histoire des éditions du Sapin, de la ZAD à la Sapinière et puis de discuter de la suite des mondes.  
Vous pourrez trouver à cette occasion notre catalogue complet, réédité, dont certains livres modifiés.  
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Ecologie, alternatives et capitalisme : glissements de terrain.
Le jeudi 13 juin 2024
19h

Ecologie, alternatives et capitalisme : glissements de terrain.

Le jeudi 13 juin 2024
19h

Jeudi 13 juin à 19h, nous accueillons l’association d’éducation permanente Action et Recherche Culturelles pour une présentation de Ecologie, alternatives et capitalisme : glissements de terrain, dixième numéro de Permanences Critiques.

« La crise écologique sera sans doute le point de basculement du système-monde capitaliste. Mais, justement, vers quoi basculera-t-il ? Tout l’enjeu est là. S’il faut encore espérer autre chose qu’une catastrophe majeure, il est crucial d’œuvrer à construire des alternatives à cette économie fondamentalement écocide. Mais l’ébauche d’un monde post-capitaliste n’est pas chose aisée à tracer – d’autant que les logiques de récupération, de captation ou de neutralisation que l’ordre dominant déploie pour assurer sa perpétuation sont complexes, intriquées, et redoutablement efficaces.
Entre désirs consuméristes, glorification de la résilience, apories des luttes de petite échelle et effets pervers de sous-systèmes palliatifs, Permanences Critiques tente de fournir des éléments de réflexion critique pour tous·tes celleux – citoyen·nes, militant·es, associations, collectifs, etc. – qui œuvrent, à toutes échelles, à bâtir d’autres modèles que celui du capitalisme. »

Sommaire
Réalisme capitaliste et alternatives – Benoît Halet
Contre la résilience et son monde – Thierry Ribault
Au nom de quoi la lutte se forme ? – Igor Dejaiffe
ZAD partout, une stratégie révolutionnaire – Juliette Léonard et Miguel Schelck
Déchets textiles et économie circulaire : comment fermer la boucle ? – Mona Malak
Construire la « classe qui souffre le plus ». Réflexions sur le problème de l’altérité dans les luttes – Nicolas Marion

Avec les présences de :
Mona Malak, sociologue et chargée de recherches à l’ARC asbl. Elle s’intéresse notamment aux questions liées au travail, au militantisme et aux rapports de domination.
Nicolas Marion, philosophe, éditeur responsable de Permanences Critiques et coordinateur à l’ARC. Ses travaux portent principalement sur l’exercice des dominations capitalistes, y compris dans et par les structures et les individus qui entendent s’y opposer.
Benoît Halet, philosophe, enseignant et chargé de recherches à l’ARC. Il travaille notamment autour des questions liées à l’imaginaire et aux structures narratives en philosophie politique.
Juliette Léonard, sociologue et chargée de recherche dans le milieu associatif. Elle est militante féministe et antifasciste à la FGTB Bruxelles.
Miguel Schelck, animateur aux Jeunes FGTB Bruxelles et militant au groupe syndical antifasciste de la FGTB Bruxelles et dans la plateforme 21/03 « Lève-toi contre le racisme ».
Igor Dejaiffe, sociologue. Ses recherches portent sur l’analyse des mouvements sociaux et la sociologie du conflit.

L’ARC (Action et Recherche Culturelles) est une association qui oeuvre pour une société plus juste par le biais de la promotion et de la protection des droits culturels.
La revue de l’association, Permanences critiques, se propose de produire des savoirs critiques qui abordent les phénomènes sociaux dans leur complexité pour en cerner les structures profondes, assument leur ancrage dans les mouvements de transformation sociale pour y déployer des perspectives stratégiques et, surtout, explicitent les arguments qui les soutiennent pour permettre aux lecteur·rice·s de se positionner de manière autonome.

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Vente thématique de philosophie
Le samedi 01 juin 2024
11h

Vente thématique de philosophie

Le samedi 01 juin 2024
11h

Bonjour,

Nous avons, au cours de l’année écoulée, régulièrement mis de côté des lots de livres de philosophie qui ne rentraient pas dans nos rayons par manque de place. Nous allons proposer à la vente l’ensemble de ces livres (près d’un millier) le samedi 1e juin de 11h à 19h et le dimanche 2 juin de 14h à 17h à la librairie Par Chemins, rue Berthelot 116 à Forest.

Parmi d’autres, nous proposons un certain nombre d’ouvrages de, ou sur, les auteurs et autrices suivantes:

Agamben, Aristote, Bachelard, Badiou, Baudrillard, Beaufret, Canguilhem, Cassirer, Cioran, Debord, Deleuze, Derrida, Descartes, Didi-Huberman, Foucault, Gilson, Hegel, Heidegger, Husserl, Hyppolite, Kant, Kierkegaard, Kojève, Koyré, Leibniz, Lévinas, Lyotard, Maldiney, Marin, Merleau-Ponty, Nancy, Nietzsche, Platon, Rancière, Rosset, Schelling, Schopenhaeur, Eric Weil, Simone Weil & Wittgenstein.

Vous pouvez consulter une liste partielle des titres proposés sur notre inventaire en ligne: 

https://www.librairie-par-chemins.be/inventaire/

(à noter que tous les livres poches ne sont pas repris dans cet inventaire.)

N’hésitez pas à transmettre ce mail à des connaissances potentiellement intéressées.

Bien cordialement

Les libraires

This handout picture courtesy of NASA's Earth Observatory taken on April 19, 2024 by the the OLI-2 (Operational Land Imager-2) on Landsat 9 shows a false colour (bands 6-5-3) satellite image of flooding in Jebel Ali, about 35 kilometres (22 miles) southwest of Dubai.  Four people died after the heaviest rainfall on record in the oil-rich UAE, including two Filipino women who suffocated inside their vehicle in Dubai's flooding. - RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / NASA Earth Observatory)" - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS
 (Photo by AFP) / RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / NASA Earth Observatory)" - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS
La zone critique : voyages en sols incertains.
Le jeudi 30 mai 2024
19h

La zone critique : voyages en sols incertains.

Le jeudi 30 mai 2024
19h

Jeudi 30 mai à 19h, nous avons le plaisir d’accueillir Matthieu Duperrex et Jérôme Gaillardet qui échangeront sur le concept de « zone critique ». Ils nous inviteront à imaginer ce que pourrait être les territoires dans leur épaisseur étonnante, inconnue, invisible, vitale… bref, critique. Comment les faire exister non pas comme de nouveaux espaces à conquérir ou à contrôler, mais en suscitant le désir et les capacités d’y ajuster nos modes de vie ? 

La notion de zone critique désigne une épaisseur de quelques kilomètres de l’environnement terrestre qui s’étend de l’atmosphère jusqu’aux roches géologiques non altérées. Au sein de cette zone, interagissent l’air, l’eau, les sols, les roches et les êtres vivants. Fragile et mince, cette zone est critique parce que les processus biogéochimiques qui s’y déroulent sont indispensables au maintien de l’habitabilité de la Terre, mais également parce que les impacts anthropiques qui s’y déroulent sont aujourd’hui aussi rapides qu’inquiétantes.
Proposée par la géologue spécialiste des sédiments Gail Ashley en 1988, la notion a été reprise récemment par le géochimiste Jérôme Gaillardet et par le philosophe Bruno Latour. A l’enseigne de l’Anthropocène, la « zone critique » inaugure de nouveaux dialogues entre sciences naturelles et sciences humaines, de nouveaux protocoles de surveillance, mêlant appareillages techniques et approches anthropologiques, qui se traduisent notamment en représentations nouvelles des sols et des territoires.

Matthieu Duperrex, philosophe, est l’auteur de Voyages en sol incertains. Enquêtes dans les deltas du Rhône et du Mississipi aux éditions Wildproject et de La rivière et le bulldozer aux éditions Premier Parallèle. Il enseigne à l’Ecole nationale supérieure d’Architecture de Marseille et assure la direction artistique du collectif Urbain, trop urbain. A la croisée de la littérature, des sciences humaines et des arts visuels, ses travaux procèdent d’enquêtes de terrain sur des milieux anthropisés – notamment les deltas de certains grands fleuves.

Jérôme Gaillardet, géochimiste, est l’auteur du récent ouvrage La Terre habitable ou l’épopée de la zone critique aux éditions La Découverte. Professeur à l’Institut de Physique du Globe,  il coordonne l’infrastructure de recherche nationale OZCAR (Observatoires de la zone critique : applications et recherche).

illustration : 2024.04.19 – Image capturée par le satellite OLI-2 de Landsat 9, montrant Djebel Ali, à environ 35 kilomètres au sud-ouest de Dubaï, au lendemain de pluies diluviennes. source :  NASA EARTH OBSERVATORY / AFP

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Lancement THX : Par surprise
Le vendredi 24 mai 2024
19h

Lancement THX : Par surprise

Le vendredi 24 mai 2024
19h

Vendredi 24 mai à 19h, nous accueillons le lancement d’une fiction spéculative de THX : Par surprise,
dans le cadre de Eukairos 2054 rencontres des pratiques collectives et militantes de fictions spéculatives.

Et si la guerre ailleurs se préparait ostensiblement ici ?

Et si nous ne devions pas nous battre pour exister ?

La question technique, au cœur de nos sociétés, occulte en réalité un déni fondamental :

le complexe militaro-industriel en est l’invisible clé de voûte.

Et si nous étions confronté·es à la question des armes dans nos luttes ?

Et si l’empire de Chronos s’effondrait ?

Et si la fiction devenait un outil de lutte capable d’effrayer l’État ?

Nos écrits sont agissants : ils engagent des imaginaires et des capacités d’agir ici et maintenant.

Et si les militaires se retrouvaient à court de munitions ?

Et s’ils exprimaient une conscience de classe ?

Dans ces nouvelles on voit l’impuissance du désespoir solitaire et la puissance de l’action collective. Ce n’est qu’une ébauche.

Et si un type désemparé préférait emporter le monde dans son naufrage personnel et n’ajouter qu’au désastre ?

Et si prendre soin de nos corps échappait à l’autorité sanitaire ?

Et si un recueil de nouvelles pouvait participer à la démilitarisation du monde ?

THX est un projet d’écriture collective sur les enjeux des technologies transversales entre les connaissances et savoirs-faire du logiciel libre, les pensées de la technique et les enjeux des luttes en cours. D’abord interrogation des séparations entre science, technique, philosophie et les moyens de les mettre en tension, THX s’engage à présent dans la fiction spéculative — des imaginaires de lutte et de société démilitarisée.

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Joyeuse entrée de François Liénard aux éditions CFC
Le jeudi 23 mai 2024
19h

Joyeuse entrée de François Liénard aux éditions CFC

Le jeudi 23 mai 2024
19h

Jeudi 23 mai, nous accueillons une présentation de Joyeuse entrée aux éditions CFC, l’auteur, François Liénard et Antonio Moyano dialogueront autour du livre en compagnie de Muriel Verhaegen pour CFC-Editions.

Un livre qui pourrait être un pamphlet, composé de soixante-sept poèmes en vers libres.

Élisabeth de Bavière, le Roi des Moules et Jésus font leur Joyeuse Entrée à Bruxelles, ils visitent Michel de Ghelderode, Bruegel L’Ancien et Odilon-Jean Périer, mangent une croquette au Roy d’Espagne, boivent des bières avec Chuck Berry à Forest National, accompagnent Camille Lemonnier dans la forêt de Soignes. Ils repêchent Icare tombé dans la Senne, déterrent une ferronerie de la Maison du Peuple de Victor Horta, décorent des fonctionnaires de la Caisse d’Épargne et du Tri postal de la gare du Midi.

Bruxelles est une cité administrative, un gras village, un trou de mémoire qui a enfoui son patrimoine en parkings et tunnels. Une ville qui, a force de faire la bête, a engendré peintres et poètes. Il n’y a pas si longtemps, elle était encore habitée de sphinges et d’anges.
Joyeuse Entrée, le poème qui donne son titre à l’ensemble du livre, salue le célèbre peintre belge James Ensor et son tableau L’Entrée du Christ à Bruxelles.

affiche Par Chemins
Présentation de « Pipeline » avec l’autrice, Rachel Cholz
Le lundi 13 mai 2024
19h

Présentation de « Pipeline » avec l’autrice, Rachel Cholz

Le lundi 13 mai 2024
19h

Bonjour,

Nous avons le plaisir d’accueillir une nouvelle fois, lundi 13 mai à 19h, Rachel Cholz jeune autrice bruxelloise, qui avait déjà publié No ou le pactole aux éditions La lettre volée, pour la sortie de son premier roman: Pipeline aux éditions du Seuil, que nous avons particulièrement apprécié.

« L’existence des êtres, la vie des phrases sont bitumées, encerclées par les vapeurs post-punk du « no future ». C’est dans le territoire mouvant du peuple des marges que Rachel M. Cholz campe Pipeline, son premier roman. Comme dans son premier récit, No ou le pactole paru à La Lettre volée, la fiction se penche sur les exclus, les broyés, les largués du système néolibéral, sur les tribus de la débrouille qui se livrent à mille et un trafics, tapinent, volent, dealent pour survivre. Comment écrire au cœur des mots qui sentent la folie du monde ? Princes des combines, des zones clandestines, la narratrice, « la timide », et son ami Alix écument la rue Heyvaert, les entrepôts près du canal de Bruxelles, louvoient dans des quartiers de Molenbeek, à la recherche de véhicules à siphonner. Le monde est en ruines mais il reste le gazole, l’élixir noir, pivot d’une économie parallèle depuis qu’Alix a découvert un pipeline qui relie une raffinerie à un entrepôt de stockage. Avec une liberté radicale, dans une langue serpentine, nerveuse, imprévisible, Rachel M. Cholz nous plonge dans un capitalisme à la dérive, impitoyable, paupérisant, braque ses projecteurs sur les êtres de l’ombre talonnés par les flics d’un côté, par les gangs mafieux de l’autre.

Avec brio, Rachel M. Cholz plonge à mains nues dans les veines profondes de l’écriture, dépeint l’excitation de passer dans les zones industrielles, de s’adonner au rituel très physique du pompage illégal du gazole. Virtuose des courts-circuits, elle passe des complices qui font le guet au canal qui « sourit comme s’il avait fait une bêtise », des filles qui tapinent à des réflexions explosées sur le cosmos, les corps traversés par la came dans des afters. » – V. Bergen dans Le Carnet et les Instants.

« La langue de Rachel M. Cholz suit les diagonales de ses personnages. Nerveuse, elle se décale, pivote parfois autour de la syntaxe, devient poème hoquetant, bouillonne comme le pétrole dans un tuyau trop étroit. Elle dit l’effervescence de l’énergie qui tourne en rond, ne sait comment sortir, sinon en un geyser. » – S. Omont dans En attendant Nadeau.

Reclaim
Arpentage de Reclaim – recueil de textes écoféministes.
Le mardi 30 avril 2024
9h30

Arpentage de Reclaim – recueil de textes écoféministes.

Le mardi 30 avril 2024
9h30
La collective Les Flower Rangers ont le plaisir de vous inviter à l’arpentage* du livre «RECLAIM – Recueil de textes écoféministes » de Emilie Hache, le mardi 30 avril, de 9h30 à 13h30.

Événement gratuit, sur inscription (places limitées) en suivant ce lien : https://forms.gle/paJLkA2S5ivtn7Vh6

« RECLAIM est un livre d’espoir, un livre sur la guérison de nos blessures et sur le fait de croire dans notre propre force, dans le courage de faire des choses ensemble, de changer et transformer la politique de tous les jours de manière non-violente. Ce livre parle de sororité écologique mondiale ! »
(Petra Kelly, avant-propos à Healing the Wounds : The Promise of Ecofeminism, 1989)
Cette anthologie permet de découvrir les textes des principales figures du mouvement écoféministe, parmi lesquelles Susan Griffin, Starhawk, Joanna Macy, Carolyn Merchant, `certains textes donnant l’impression qu’ils ont été écrits hier, aujourd’hui même, en réaction à la situation qui est la nôtre.

Qui sont les FLOWER RANGERS ? Une collective de joyeuses herboristes, toujours un bouquin dans une main et une binette dans l’autre. Elles plantent, cueillent, animent des groupes, et s’interrogent sur la portée politique de leurs gestes. Le tout en collants à paillettes biodégradables.

*Un ARPENTAGE est une méthode de lecture collective d’un ouvrage, issue de l’éducation populaire. Le principe est de lire un ouvrage au même moment, à plusieurs et en morceaux – chacun.e son morceau – puis d’en discuter ensemble pour en retirer un savoir critique et collectivement partagé.
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GLOBAL 404 saison 02
Le vendredi 26 avril 2024
19h00

GLOBAL 404 saison 02

Le vendredi 26 avril 2024
19h00

Avant sa diffusion officielle sur les ondes, Par Chemins vous invite à venir écouter en avant-première les premiers épisodes de sa dernière production radiophonique:  GLOBAL 404 (saison 2) une série d’anticipation politique.

La soirée d’écoute aura lieu  en présence du réalisateur Pierre-Etienne Vilbert

Pour ceux qui ne connaissent pas la saison 1. Elle est accessible sur internet (https://podcast.ausha.co/global-404) et comptabilise à ce jour près de 19.000 écoutes.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore l’histoire, il est question d’intelligence artificielle… mais aussi d’un monde où les jeux vidéos sont de plus en plus réalistes, où le contrôle et la surveillance sont insidieusement mis en place…
Il s’agit d’une dystopie, portée par une douzaine d’acteurs, qui sous ses traits de fiction d’anticipation nous invite à un vrai retour au réel.
La soirée débutera par une écoute collective puis se poursuivra par une discussion autour d’un verre.
Bienvenu.e.s!
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Gouverner le peuple et soigner les corps, quatre épidémies dans l’empire chinois
Le lundi 22 avril 2024
19h

Gouverner le peuple et soigner les corps, quatre épidémies dans l’empire chinois

Le lundi 22 avril 2024
19h

Lundi 22 avril à 19h, nous accueillons une présentation de Gouverner le peuple et soigner les corps, quatre épidémies dans l’empire chinois par Françoise Lauwaert avec la complicité de Lia Wei.

Françoise analyse quatre crises suscitées par des épidémies dans l’Empire chinois et nous permet ainsi de mieux comprendre les articulations entre gouvernement des masses et soins des corps.
Ce travail historique et philologique sur la longue durée donne des éléments de réponse aux interrogations posées par la diffusion des dispositifs biopolitiques que sont le confinement et la distance sociale dans le cadre de l’épidémie de Sars-Cov2, qui a hanté nos existences collectives pendant plusieurs longues années. Le monde semblait alors s’être mis, sans transition, à l’école du Parti Communiste Chinois, trop heureux de démontrer la supériorité sociale d’un commandement étatique centralisé, avant d’abroger ses politiques Zéro-Covid devant les « soulèvements de feuilles blanches ».

Pourtant les traditions d’exclusion et d’enfermement face aux maladies appartiennent également et indubitablement à la généalogie du pouvoir d’Etat en « Occident », comme le signalait Michel Foucault dans Surveiller et Punir : « Pour faire fonctionner selon la pure théorie les droits et les lois, les juristes se mettaient imaginairement dans l’état de nature ; pour voir fonctionner les disciplines parfaites, les gouvernants rêvaient de l’état de peste. » A sa suite et avant l’irruption de la Covid-19, Giorgio Agamben a signalé l’avènement d’un nouvel espace métropolitain de l’Occident : « Il s’agit d’un schéma complexe, à l’intérieur duquel les dispositifs simples d’exclusion et de division (du type « lèpre ») complètent une articulation complexe des espaces et de leurs habitants (du type « peste »), afin de produire un gouvernement global des hommes et des choses. »

Avec Gouverner le peuple et soigner les corps, François Lauwaert nous permet de reconstituer l’avènement de ces dispositifs d’exclusion et de confinement dans un empire chinois compris comme segment singulier d’une histoire globale aux interactions continues.
La première épidémie analysée fit rage sous les Song au 12e siècle, elle contribua à consolider et diffuser le savoir médical sur les épidémies. Phénomène naturel provoqué par des souffles toxiques, ou punition divine, l’inévitable épidémie dépassait le cadre d’action du praticien de la médecine traditionnelle chinoise et l’obligeait à imaginer, avec le corps lettré impérial, de nouvelles dispositions visant à gouverner le peuple au nom du soin collectif. La « crise de la variole », survenue au 17e siècle, fut combattue par la dynastie conquérante mandchoue, avec les premières techniques efficaces : une quarantaine des vaincus et la variolisation, technique chinoise nouvelle qui précède la vaccination.
Enfin, les deux vagues de peste survenues au tournant du 20e siècle, sont l’occasion de replacer ces épidémies dans le contexte politique et scientifique de la modernité coloniale, appliquée à un empire « malade ». Les zones côtières du sud de la Chine, soumises au régime colonial des concessions, et la Mandchourie convoitée par les empires russes et japonais voisins, apparaissent comme des laboratoires planétaires où s’élabore le triomphe de la biomédecine contemporaine et ses modes d’interprétation et d’intervention sur les peuples et les corps. La logique épidémique de la modernité hygiénique peut dès lors imposer des atteintes à la vie matérielle et spirituelle des sujets-citoyens, justifiées par la sécurité collective et les enjeux économiques et stratégiques.

Anthropologue et historienne, sinologue, Françoise Lauwaert a enseigné la langue et la culture chinoises à l’Université libre de Bruxelles et à l’ISTI (Institut supérieur de Traducteurs et Interprètes).
Historienne de l’art et calligraphe, sinologue, Lia Wei enseigne la langue et la culture chinoise à l’INALCO (Institut National des Langues et Civilisations Orientales).

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Les plantes du chaos. Et si les pestes végétales étaient des alliées ?
Le samedi 20 avril 2024
19h30

Les plantes du chaos. Et si les pestes végétales étaient des alliées ?

Le samedi 20 avril 2024
19h30

Samedi 20 avril à partir de 19h30, nous accueillons une présentation de Les plantes du chaos. Et si les pestes végétales étaient des alliées ?

Thierry Thévenin, paysan herboriste, participe au syndicat SIMPLES qui rassemble depuis quarante ans des producteurs-cueilleurs de plantes médicinales aromatiques, alimentaires, cosmétiques et tinctoriales.
Il présentera Les plantes du chaos. Et si les pestes végétales étaient des alliées ? Importées d’Asie, d’Amérique ou d’Afrique, les néophytes – jussie, ailante, ambroisie, arbre aux papillons, renouée du Japon ou encore armoise – ont prospéré avec une vitalité stupéfiante dans nos milieux ravagés par l’urbanisation et artificialisés par tous les aménagements agricoles et industriels. Le livre propose de modifier le regard que nous portons sur elles, à voir leur beauté et, pourquoi pas, à en faire nos alliées, dans une nouvelle relation au chaos dont elles témoignent.

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Poésie en scène : un duo poétique suivi de Sillages
Le vendredi 19 avril 2024
20h30

Poésie en scène : un duo poétique suivi de Sillages

Le vendredi 19 avril 2024
20h30

Ouverture de la librairie – 19h30

20h30 / première partie :
Duo poétique – Robin Bonenfant & Camille Coomans

Robin Bonenfant est une poétesse, slameuse et comédienne bruxelloise. C’est dans le cadre de sa préparation pour un rôle que Robin fait un stage de slam. Elle a ainsi petit à petit intégré divers micro-ouverts mais aussi quelques scènes à l’étranger (Canada, Bénin, Togo, France). Depuis sa sélection pour la finale des Prix Parole Urbaine, Robin écume les tournois et les scènes slam toujours à la recherche d’une phrase bien trouvée ou de nouvelles rencontres. Dernièrement, elle a notamment remporté le titre de championne de Belgique, foulé la scène des Bozars de Bruxelles, et participera au Grand Poetry Slam de Paris.

Camille Coomans est une poétesse-slameuse bruxelloise. On dit de son style qu’il est rythmé et clinique, aussi délicat qu’acéré, aussi urgent que poétique : une lame de scalpel dans un écrin de soie, la caresse et la morsure à la fois. Camille partage pour la première fois sa poésie sur une scène ouverte L-Slam en 2022. Depuis, elle arpente les micros ouverts en Belgique et en France et porte haut les couleurs du slam, notamment lors de concours comme Slam fait une belle Jambe ou les Prix Parole Urbaine 2023, où elle termine finaliste. En 2024, elle interprète ses textes pour les collectifs L-Slam, Poëtik Babeleir et Slameke, donne des ateliers d’écriture, compose des paroles pour une artiste-chanteuse et co-organise des évènements slam à la Fleur en Papier Doré. Son premier recueil paraîtra aux éditions MaelstrÖm en mai 2024.

Ensemble, elles nous proposeront un voyage poétique à deux voix.

Durée : 45 minutes

21h30 / deuxième partie :
SILLAGES – Phosphore & Gab

Voyageur immobile, un passant cherche son lieu, hanté par la guerre et la disparition.
Dans les rues d’une grande ville, il soliloque et se souvient ; invoque l’Algérie, les empreintes de l’exil, des sillages sur la mer.

Spectacle poétique et musical, à la croisée du théâtre et du  spoken-word, Sillages associe la voix de Phosphore et la trompette de Gabriel Long, influencée par le jazz et la musique improvisée. Le bugle, le looper ainsi que des samples étoffent la texture sonore.

Poèmes : Phosphore (et trois poèmes de Mahmoud Darwich, Salima Aït Mohamed et Antonio Machado).

Durée : 45 minutes

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Deleuze et Guattari – Avec Igor Krtolica et Julie Van der Wielen
Le jeudi 18 avril 2024
19h

Deleuze et Guattari – Avec Igor Krtolica et Julie Van der Wielen

Le jeudi 18 avril 2024
19h

Le jeudi 18 avril à 19 h, nous vous invitons à passer une fin d’après-midi en compagnie d’Igor Krtolica et de Julie Van der Wielen. Ce moment sera autant introductif qu’une occasion de faire le point sur certains usages contemporains de Deleuze et Guattari.

Les pronostics les plus sombres de leur philosophie politique semblent gagner chaque jour en actualité : sur les nouvelles formes de micro-fascisme, de guerres totales, de fragmentation des formes de vie, de destruction des milieux et de terreur globale sous couvert de paix. Qu’en est-il de la perspective d’une révolution minoritaire ? Comment penser une stratégie politique capable d’autres devenirs que le devenir-État ou, aujourd’hui, le devenir start-up ? Comment faire en sorte de rester ou de devenir-minoritaires plutôt que produire de nouvelles morales, de nouvelles identités et de nouvelles hiérarchies, autant à l’échelle globale que des groupes ? Est-ce que ces questions sont encore les nôtres, quel événement nous sert de matrice politique ? En bref, comme Deleuze s’est demandé, à travers les spéculations de Spinoza : que peut un corps ? Nous nous demanderons encore : que peuvent Deleuze et Guattari?

Igor Krtolica (maître de conférence en philosophie à l’Université de Picardie Jules-Verne) vient de publier aux éditions Amsterdam Gilles Deleuze et Félix Gattari. Une philosophie des devenirs révolutionnaires.

Julie Van der Wielen (chercheuse en philosophie à la Vrije Universiteit Brussel) a publié l’année passée les résultats de ses recherches de thèse sous le titre Empirisme transcendantal et subjectivité. La notion de sujet dans les monographies de Deleuze sur Hume, Kant, Nietzsche et Bergson, aux éditions Hermann. Elle travaille actuellement sur les institutions chez Guattari.

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Failles et fuites – Sourcellerie précapitaliste et radiesthésie moderne (Chloé Pretesacque) aux *éditionsMagiCité
Le samedi 13 avril 2024
19h

Failles et fuites – Sourcellerie précapitaliste et radiesthésie moderne (Chloé Pretesacque) aux *éditionsMagiCité

Le samedi 13 avril 2024
19h

Samedi 13 avril à 19h, nous accueillons Chloé Pretesacque et les *éditionsMagiCité pour une présentation de Failles et fuites – sourcellerie précapitaliste et radiesthésie moderne.

La sourcellerie est un mode de connaissance situé et empirique qui permet de rechercher des sources d’eaux, à partir d’une attention sensuelle portée à l’élément eau (des corps, des terres, des vents), par le biais d’une baguette ou de mains tendues dans une prière renversée vers les puissances souterraines. Elle a été discréditée avec l’ensemble des modes de connaissances qui ne répondaient pas à l’épreuve de la science universelle et moderne, positiviste et capitaliste, avant d’être théorisée comme radiesthésie par des militaires et des ecclésiastiques au début du vingtième siècle. L’histoire de la sourcellerie nous montre des manières d’habiter et de construire des savoirs avec les forces terrestres dans une perspective féministe et en contact avec les eaux et leurs univers, sourcières et sorcières partagent une étymologie latine commune : l’Oracle. Convoquant le sensuel et le rituel, Chloé Pretesacque réactive la puissance créative, les liens entre eaux et humains, introduisant un rapport érotique au sujet, transformant cette relation en source d’émancipation radicale. Son opuscule est suivi d’une pièce d’archive, Théorie et pratique de la radiesthésie par Guy Alexandre (1990).

Chercheuse en science politique et en philosophie, spécialisée en études de genre et en art, Chloé s’intéresse aux arts de la résistance pratiqués par des formes de vies habitant les ruines du capitalisme. Tantôt invasives, tantôt éteintes, ces espèces troublent les catégories des sciences modernes et nourrissent la notion polymorphe de « contre- nature ». Ainsi les champignons, les méduses ou les escargots sont pour elle des êtres et des figures – en somme, des guides – pour fonder des stratégies d’émancipation.

Les *éditionsMagiCité pistent des textes et des documents risqués, explorent la transdisciplinarité des sciences — sociales ou naturelles, toujours sans majuscules — et ouvrent celles-ci à des relations hybrides, parfois inavouables. Chaque livre se compose de deux parties : un essai, politisé et radical, qui dialogue avec un document visuel rare ou inédit proposé par l’auteur·ice ou les éditeur·rices. Cette friction révèle une complexité plus qu’elle ne propose des solutions ou une quelconque morale.

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Ecoute « Te rendre ta peau »
Le jeudi 11 avril 2024
19h30

Ecoute « Te rendre ta peau »

Le jeudi 11 avril 2024
19h30

Nous avons le grand plaisir de vous inviter jeudi 11 avril 2024 à 19h30 à l’écoute de notre dernière production radio : le documentaire sonore Te rendre ta peau. L’écoute sera suivie d’une discussion autour d’un verre avec la réalisatrice Lola Furet.

Avertissement: Ce documentaire rapporte des situations de violences sexuelles.

Synopsis :

« Il y a des choses qui sont importantes à dire parce qu’il n’y a pas souvent les espaces pour les exprimer. J’ai peut-être pas pu les exprimer aussi au moment où j’aurais dû les exprimer.»

Des mémoires silencieuses, peu évoquées, à fleur de peau. J’entends que nommer la violence patriarcale n’est pas si simple. Le passé interroge le présent et se rappelle à nous. A ma mère. A mes ami·e·s.

On entend aussi Michèle, Anne et Irène qui travaillent à empêcher cette violence, sa répétition. On entend des oiseaux, un poème, des évocations de dessins et de gravures, du violon. Au travers de souvenirs partagés et de rencontres, je me demande si la parole peut délivrer et comment. Qu’est que ça ouvre de parler ?

Durée : 56 min.

Réalisatrice : Lola Furet / Accompagnement à l’écriture et à la réalisation : Paola Stévenne / Montage : Maika Larrue et Paola Stévenne / Mixage : Audrey Ginestet / Graphisme : Pauline Gillet / Production : Par chemins et ruines

Avec le soutien de l’ACSR, l’Atelier Graphoui et le FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

jeune montre du doigt
Trois films courts en found footage — autour du 11 septembre 2001
Le jeudi 28 mars 2024
20h

Trois films courts en found footage — autour du 11 septembre 2001

Le jeudi 28 mars 2024
20h

L’Atelier des Jeunes Cinéastes (AJC) et la librairie vous invitent à une projection de trois films courts, en found footage, à partir d’images produites avant et après l’attentat du 11 septembre 2001.

Sans jamais montrer la catastrophe, ces films interrogent la mystification du World Trade Center et ses ruines, à travers trois types de matériaux : cinématographique, médiatique et amateur.

La séance sera suive d’un échange avec le réalisateur de See Forever Paul-Emile Baudour et la co-autrice Camille Vercruysse.

Misty Picture / found footage / 2021 / 16′ / DCP couleur stereo / Allemagne / Christophe Girardet et Matthias Müller

Il y a 20 ans, les tours du World Trade Center s’effondraient. Avant que ces images ne tournent en boucle, les tours jumelles avaient été maintes fois mises en scène comme un lieu hautement symbolique, fantasme d’une hypothétique destruction ou simple décor spectaculaire. Dans Misty Picture, ces motifs fictionnels s’enchaînent les uns aux autres : symphonie urbaine, film catastrophe et thérapie du trauma ne font qu’un. Le film questionne le culte des tours jumelles dans l’industrie cinématographique. A-t-il contribué à sa chute dans le monde réel ?


It’s Too Quiet
/ found footage / 2012 / 5′ / Couleur / US / O C O

La fashion week vient tout juste de démarrer à New York. George W. Bush sort faire un jogging tôt le matin en Floride. L’Irak a abattu un drone. Le temps est estival. Jusque 8h46, aux Etats-Unis, la matinée du 11 septembre 2001 était tout à fait ordinaire.


See Forever / found footage / 2022 / 22′ / DCP couleur video / Belgique / Paul-Emile Baudour et Camille Vercruysse

Jusqu’au 9/11, de nombreux touristes montaient au 107 étage des tours du World Trade Center pour filmer la vue de New York. Aujourd’hui, grâce au One World Trade Center, il est de nouveau possible de monter et de filmer cette vue. See Forever – nom de la nouvelle plateforme d’observation créée en 2015 – questionne l’évolution de notre rapport aux images, et nous invite à plusieurs pistes de réflexion : Pouvons-nous tout recommencer, tout reconstruire ? Même une vue, une image de New York ? Est-il possible de « voir pour toujours » ?

Bienvenu·es !

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Le Poulet, une pièce comique
Le mercredi 27 mars 2024
19h30

Le Poulet, une pièce comique

Le mercredi 27 mars 2024
19h30

Mercredi 27 mars à 19h30, une performance se déroulera à la librairie : Le Poulet.

Le Poulet-cop est une pièce hybride entre théâtre, humour et rap. On prétend y disséquer un poulet pour tenter de répondre à la question :

« Que faire d’un poulet lorsqu’il présente une forte propension à l’agressivité envers ses congénères ? »

Venez assister le professeur immérité Hassâne Bal dans ce gigantesque tour de dissection. Dépêché spécialement par l’université libre et non faussée de Montpeul Vaul Palèry, et plus particulièrement du DADPIP, le Département d’Auto-Défence Prolétaire Intellectuel et Physique, Hassâne Bal est prof de lettres.

Très vite le cours se change en tour de magie. Hassâne Bal tentera par tous les moyens de faire disparaître son POULET, comme pour tenter de faire disparaître un présent trop brutal.

Pour distraire son auditoire, le professeur Hassâne Bal, s’exprime sur des diapositives sonores à base d’instrumentales hip-hop, issues de son laboratoire ou de celui de son confrère Doc Had. L’exploration d’un intérieur de poulet associé à ce boom bap bien lourds, rythment le concert vers un envoûtement quasi sorcier.

Abordant tour à tour des sujets tel que l’industrie agro-alimentaire, les violences d’état, les violences sexistes, la colonisation, la pollution… ce poulet tout fait de lettres disparaît peu à peu sous nos yeux.

Ses outils ? Essentiellement sa langue rapée, l’homophonie, les jeux de mots et un certain sens de l’humour.

Ce spectacle solo requiert une écoute importante !

Attention, nombreu.ses sont les spectateurisses qui voient un parallèle avec les forces de l’ordre, pourtant toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite. Et notons le, aucun mal n’est fait à aucun animal.

Spectacle au chapeau, prenez du cash !

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Mawda vs Medusa, autopsie d’un crime d’État
Le mardi 26 mars 2024
19h

Mawda vs Medusa, autopsie d’un crime d’État

Le mardi 26 mars 2024
19h

Dialogue autour de l’affaire Mawda : faire le deuil, créer l’élan solidaire ?

« Persée se couvrait d’un nuage pour poursuivre les monstres ; nous, pour pouvoir nier l’existence des monstruosités, nous nous plongeons dans le nuage tout entiers, jusqu’aux yeux et aux oreilles. » Karl Marx, Le Capital

Mardi 26 mars à 19h, nous aurons le plaisir d’accueillir Sophie Klimis, auteure du livre « Mawda v. Medusa. Donner un visage à la criminalisation des migrants en Europe » et Manu Scordia, auteur de la bande dessinée « Mawda, autopsie d’un crime d’État ».

À travers un récit attentif et minutieux du meurtre de la petite Mawda Shawri, tuée par un tir policier dans le cadre d’une opération « Medusa » le 17 mai 2018, du procès qui a suivi, et des nombreuses actions et manifestations de soutien, les deux auteur.e.s nous proposent leurs regards croisés sur le déroulement, les causes et les suites de ce crime d’État.

Dans son essai, Sophie Klimis nous propose de réfléchir cette affaire en déconstruisant les discours – médiatiques, politiques, policiers, judiciaires, littéraires – qui l’ont entourée, et en mettant au jour la violence du système qui a rendu possible le meurtre de Mawda et suscité la sidération pour empêcher de le penser. Elle nous propose aussi de parier sur la puissance de « l’Élan-Mawda » : la multiplicité des initiatives citoyennes, aussi bien collectives qu’individuelles, qui ont travaillé à ce que « le sens de ce qui est advenu demeure vivant » (Arendt) et nous donne l’espoir d’une transformation tant des mentalités que des institutions.

Sur la base de plusieurs sources et témoignages, la bande dessinée de Manu Scordia retrace les événements qui ont mené à la mort de la petite fille, la manière dont les policiers ont tenté de maquiller le crime, et dont le parquet de Mons a couvert leurs mensonges et blanchi les coupables. Elle revient aussi sur le cadre des « opérations Médusa » qui visent à traquer les migrants et migrantes, et dans le cadre desquelles les policiers ont carte blanche pour arrêter un maximum de personnes. Impunité policière et chasse aux migrant.e.s, deux facettes du racisme d’État qui, cinq ans plus tard, n’a fait que gagner du terrain et est toujours plus meurtrier.

Pour prolonger la discussion et l’élan solidaire et citoyen, nous aurons le plaisir d’accueillir un.e représentant.e de la Voix des Sans Papiers (VSP) qui nous présentera la campagne Y en a marre (YEAM) . Elle vise à mettre en lien chaque membre de la Voix des Sans Papiers de Bruxelles, avec une personne soutien qui l’accompagne dans ses démarches juridiques et administratives, ainsi que dans sa trajectoire personnelle, vers de meilleures conditions de vie.

La rencontre sera animée par Sami El Hage, ancien libraire à Tropismes.

Sophie Klimis est philosophe et enseigne à l’université UCLouvain, Saint-Louis-Bruxelles. Ses recherches se situent au croisement de la philosophie politique, de la philosophie ancienne et de l’esthétique.

Manu Scordia est auteur de bande dessinée et militant antiraciste. Il se sert du dessin comme d’un outil politique pour aborder les sujets liés au racisme d’État.

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Si l’immensité était contée.
Le dimanche 17 mars 2024
17h

Si l’immensité était contée.

Le dimanche 17 mars 2024
17h

A l’occasion de l’Immense Festival, nous accueillons dimanche 17 mars entre 17h et 19h, Catherine Pierloz et Lucile Lux (sous réserve), autrice et illustratrice.

Si l’immensité était contée.

Saviez-vous que la pauvreté n’est pas une fatalité ?
Saviez-vous que l’immensité a été inventée dans une clairière ensorcelée et ramenée à tire-d’ailes dans nos villes inhospitalières par deux parents qui recherchaient désespérément leurs enfants ?
C’est un conte.
C’est donc une histoire vraie.

Le livre est destiné aux adultes et aux enfants à partir de 10 ans.
Il sort aux éditions Maelström et est vendu au prix de 13 €.

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L’Immense Festival : 85 événements culturels pendant tout le mois de mars touchant de près ou de loin l’immensité (= la survie sans authentique chez-soi), impliquant d’une manière ou d’une autre des immenses (= les personnes en non-logement ou en mal-logement) et sur le territoire de la Région bruxelloise.

Deux films réalisés par le Syndicat des immenses (à l’initiative du festival) résument le cœur politico-théorique du festival : À bas les 4 piliers du sans-chez-soirisme persistant ! (2’ 23’’) et Udéskif toute ! (7’ 18’’).

Pour aller plus loin : l’article Dix-sept mots pour en finir avec le sans-chez-soirisme, et sa version courte Le sans-chez-soirisme n’est pas une fatalité, la vidéo Le sans-chez-soirisme en 33 minutes, constituent le cœur théorique de L’immense festival.

L’immense festival veut permettre au grand public bruxellois de se saisir, en connaissance de cause, de la question suivante : décidons-nous, collectivement, d’en finir également avec le sans-chez-soirisme qui brise des milliers de vie, puisque, la Finlande le prouve, c’est possible et, en plus, économiquement rentable ?
    •    Le sans-chez-soirisme n’est pas une fatalité, mais un choix politique, et un autre choix est possible
    •    Brusselaars moeten weten dat er een vraag rijst over dak- en thuisloosheid
    •    The war against homelessness is too serious to leave “experts” in peace

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Présentation et discussion autour du livre « Du fric ou on vous tue! »
Le jeudi 08 février 2024
18h30

Présentation et discussion autour du livre « Du fric ou on vous tue! »

Le jeudi 08 février 2024
18h30

Bonjour!

Nous avons le plaisir de vous inviter, jeudi 8 février à 18h30, à une discussion autour du livre « Du fric ou on vous tue! », écrit par Alessi Dell’Umbria et publié aux éditions des Mondes à faire.

« Du fric ou on vous tue ! : j’ignore qui avait pu écrire ça sur un mur, au début des années 1980, à Marseille, mais j’avais bien aimé cette menace de braqueur qui résonnait là comme une injonction plus générale à ceux qui tiennent les cordons de la Bourse. »

Une association de hors-la-loi révolutionnaires, ainsi pourrait-on qualifier le groupe Os Cangaceiros, qui prit ce nom en hommage aux bandits du Nordeste brésilien. Ce livre raconte l’histoire de cette bande de jeunes qui, refusant d’aller travailler, s’était orga­nisée pour arnaquer les banques et prêter main-forte aux luttes qui secouaient alors les prisons, les usines et les banlieues.

Ce récit de première main peut être lu comme une contre-histoire de la dé­cen­­­nie 1980, durant laquelle se mit en place le régime de gouvernance que nous subissons depuis.

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Sale flic. Enquête dans les coulisses de la police belge
Le jeudi 18 janvier 2024
19h

Sale flic. Enquête dans les coulisses de la police belge

Le jeudi 18 janvier 2024
19h

Jeudi 18 janvier la Librairie par chemins et le Front de Mères Belgique vous invitent à la présentation du livre « Sale flic. Enquête dans les coulisses de la police belge ».

Le livre est le résultat d’une enquête qui a duré 5 ans, menée au sein de la police belge par les journalistes Philippe Engels et Thomas Haulotte. Il nous décrit la violence et le racisme ordinaires, les faux PV, les zones d’ombre autour des décès en cellule, le harcèlement et l’impunité, ou encore le sort de celles et ceux qui veulent briser le silence et se retrouvent dans un « couloir des déportés ».

Ce travail documentaire, accablant, résonne avec les nombreuses affaires judiciaires de violences ou de décès aux mains de la police qui ont eu lieu ces dernières années. Certaines ont été médiatisées, à l’instar de la mort de Sourour à Bruxelles il y a tout juste un an, d’autres sont restées dans l’ombre, comme le décès d’Imad en mars 2023 à Seneffe. Dans d’autres cas, comme suite à la mort d’Adil, le pouvoir politique a été interpellé, mais a montré autant ses limites que son absence de volonté à penser ces cas à partir d’une situation structurelle, pourtant régulièrement dénoncée par les familles de victimes. Récemment, un épisode du magazine Investigation de la RTBF, intitulé « Racisme à la police, l’impunité en question », s’intéresse à la culture de l’impunité en interpellant la manière dont la hiérarchie de la police réagit face aux comportements violents et aux accusations de racisme envers des policiers.

Pour lier la question du fonctionnement de la police et des violences policières à celle des violences judiciaires, qui assurent et prolongent l’impunité dans ce type de dossiers, nous accueillerons Joke Callewaert, avocate au cabinet Progress Lawyers Network, qui défend notamment les familles de Ouassim et Sabrina. Nous aurons également le plaisir d’accueillir Naïma Ben Ali du Front de Mères Belgique qui partagera son expérience et ses réflexions en tant que mère de jeunes racisés confrontés à la police.

Ravages
Ravages, nouvelle édition.
Le mardi 09 janvier 2024
19h

Ravages, nouvelle édition.

Le mardi 09 janvier 2024
19h

Mardi 9 janvier à 19h, nous accueillons Alexandre Antolin pour une présentation de l’édition augmentée de Ravages de Violette Leduc, un texte publié en 1955 dans une version censurée, notamment car l’autrice y témoignait d’un viol, d’un avortement, mais aussi de ses amours saphiques.

À l’occasion de l’anniversaire de Simone de Beauvoir, la grande protectrice de Leduc, Alexandre Antolin présentera ce « roman de formation et d’émancipation », véritable clé de voûte de l’œuvre leducien et désormais classique de la littérature lesbienne.

Docteur en lettres modernes et histoire du genre, Alexandre Antolin a contribué à l’ouvrage de référence Écrire à l’encre violette : littératures lesbiennes en France de 1900 à nos jours, édité en 2022 par Le Cavalier bleu. En 2023, il a publié sa thèse aux Presse Universitaires de Lyon sous le titre Une censure éditoriale : Ravages de Violette Leduc. La même année, il a participé à l’établissement du texte et des notes de l’édition augmentée du texte de Ravages, sorti en octobre dernier dans la collection « L’imaginaire » (hors-série) des éditons Gallimard.

« Nous avons effleuré et survolé nos épaules avec les doigts fauves de l’automne, nous avons lancé à grands traits la lumière dans les nids, nous avons éventé les caresses, nous avons créé des motifs avec de la brise marine, nous avons enveloppé de zéphyrs nos jambes, nous avons eu des rumeurs de taffetas au creux des mains. Que l’entrée était facile. Notre chair nous aimait, notre odeur giclait. Notre levain, nos bulles, notre pain. Le va-et-vient n’était pas servitude mais va-et-vient de béatitude. Je me perdais dans le doigt d’Isabelle comme elle se perdait dans le mien. Qu’il a rêvé notre doigt consciencieux… Quels mariages de mouvements. Des nuages nous aidèrent. Nous étions ruisselantes de lumière. »

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Noir de Elias Soma aux éditions Harpo&
Le vendredi 08 décembre 2023
19h

Noir de Elias Soma aux éditions Harpo&

Le vendredi 08 décembre 2023
19h

Vendredi 8 décembre à 19h, nous accueillons Elias Soma, un poète francophone né à Montevideo, habitant à Paris actuellement. Il présentera Noir son deuxième recueil de poésie publié en France. Précédemment, il a publié Après La fin du monde aux éditions Hourra.

Noir est un poème qui montre une histoire, celle de la civilisation, déclinée par les vies qui traversent l’inconnu d’un abandon sans précédent.

Extrait I
Cette fille m’envoyait des lettres pour toucher mes mains. Sûrement claustrophobe, clochard assermenté, je vais sacrer ses feuilles. Je te confonds à son manteau, je mélange tes cheveux et son écharpe. La boîte à lettres recueille les polygraphes. Elle veut dormir cette fille. Je peins mon visage, je trouve un jeu de société, je sais qu’elle m’aime bien. Entre-temps j’ai changé mon nom. J’ai vécu une vie grossière en ton absence, je vais lui dire ça, et encore plus. J’ai égorgé Humbaba dans la forêt, j’ai mis sa voix dans ma bouche. Ecoute.

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Pour une architecture des communs
Le mardi 05 décembre 2023
19h

Pour une architecture des communs

Le mardi 05 décembre 2023
19h

Mardi 5 décembre à 19h, nous accueillons une présentation de Pour une architecture des communs, autoconstruction et espaces collectifs, écrit par la Facto, association d’architecture participative, sociale et écologique. Les autrices proposent un retour d’expériences d’auto-construction collective* accompagnées par des professionnel.les, architectes et artisans.

Les communs sont ces espaces qui contreviennent à la division moderne entre sphère privée, publique et professionnelle; des ressources dont la propriété et la gestion sont collectives, dont les règles d’usage et d’accès sont établies par la communauté usagère. Ces expériences, nécessairement situées, permettent notamment aux participant.es de se ré-approprier un espace-temps de la subsistance : “s’opère ainsi une politisation du moindre geste”  énonce Geneviève Pruvost dans la préface.

En effet, la constitution de ces nouveaux communs implique de définir des modalités collectives de fonctionnement et  simultanément de mettre en oeuvre des pratiques de construction basées sur des (contre)matérialités, sociales et écologiques : occupation de parcelles délaissées, récupération de ressources, mise en oeuvre de matériaux localement disponibles à forte intensité en main d’oeuvre,…
Ces tentatives de pérennisation d’usages et de formes de vie permettent de se ressaisir de la question foncière, essentielle à la subsistance. Elles comprennent une dimension économique – l’autoconstruction est une condition de la viabilité des projets -, politique – la place centrale des usagers passent par l’horizontalité des processus de décisions – et juridique – certaines formes qui impliquent associations, sociétés coopératives et fonds de dotation foncière, permettant de jouer avec les cadres propriétaires, réglementaires et assurantiels.

Pour une architecture des communs est inspirée par certaines pratiques, qui restent cependant marginales dans le métier d’architecte : chantiers associatifs et participatifs, permanences architecturales qui impliquent les habitants dans la définition de la commande publique, production de contre-projets face à certains aménagements.
L’ouvrage met en évidence certains aspects moins abordés : l’art de construire et la transmission des savoirs à l’épreuve des chantiers participatifs; la préférence à une certaine déprise d’oeuvre (une expertise non dépossédante) plutôt qu’à la figure de l’architecte vernaculaire; l’importance de la valeur temps et de la valeur sociale dans une économie contributive non-marchande ; mais aussi l’intérêt des promoteurs à favoriser l’occupation temporaire conventionnée; les alliances avec des municipalités, en contexte rural, qui peuvent reconnaître des droits d’usages et favoriser certaines installations ; les conditions d’auto-construction et d’auto-rénovation d’équipements recevant du public,…

Avec cette réflexion sur les dimensions politiques et culturelles des techniques constructives, l’art d’habiter apparaît comme un processus convivial à cultiver.

* Les entretiens rendent compte d’une série d’expériences de constitution de communs, en contexte urbain et rural, en France :
– l’association Récolte Urbaine qui compte un jardin, une cuisine et des marchés solidaires à Montreuil,
– la base de vie mobile de l’association la Facto également à Montreuil dans le quartier des Murs à Pêches,
– la Bergerie des Malassis en Seine-Saint-Denis qui s’est constitué sur une friche, sans autorisation, comme abri pour des chèvres et salle de concert, à proximité d’une école dans un quartier populaire, Bagnolet.
Rural Combo dans un ancien collège dans le Puy-de-Dôme, concédé par une muncipalité,
– la construction de la Bricole, atelier de bricolage partagé au sein d’un centre d’hébergement de l’association Aurore à Paris.
– le déménagement de l’espace autogéré des Tanneries à Dijon vers un lieu concédé par la municipalité, avec l’aménagement d’une salle de concert et de logements,
– le Moulinage de Chirols en Ardèche, avec des logements et des locaux d’activités,
– l’alliance entre une association et une société coopérative sur le plateau de Millevaches, pour mettre en place un café associatif, deux logements et des ateliers.
– d’autres expériences sont évoquées : l’école de charpente des Renardes, la bâtifestation au Quartier Libre des Lentillères à Dijon, la levée de charpente de l’école des Tritons à la ZAD de Notre Dame des Landes, les chantiers ouverts et les permanences architecturales pratiquées notamment par l’agence Construire et l’agence la preuve par 7.

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Présentation de « Atelier panique » d’Antoine Jobard
Le samedi 11 novembre 2023
19h

Présentation de « Atelier panique » d’Antoine Jobard

Le samedi 11 novembre 2023
19h

Bonjour,

Nous avons le plaisir de vous inviter le samedi 11 novembre à 19h à une rencontre avec nos amis des éditions du Sabot pour la sortie du livre d’Antoine Jobard, Atelier Panique.

Après une nuit agitée, un jeune saboteur s’éveille dans un jardin public. Au marché aux puces, il déniche un étrange portrait et se lie bientôt d’amitié avec son auteur vieillissant.
S’écroulant sur sept jours et sept chapitres, atelier panique impose le rythme d’une genèse à rebours : celle du peintre ayant décidé d’en finir au bout d’une semaine. Tandis que le monde et ses insurrections se diluent autour des deux personnages, le récit se resserre dans leur confrontation.

Quelques extraits du livre sont également disponibles ici.

D’abord revue littéraire entreposée dans les toilettes de nombreux lecteurs, Le Sabot est, depuis 2021, un collectif qui édite de jeunes auteurs et autrices. Déjà passés en nos murs pour la présentation de certains de leurs ouvrages précédents (Aller au fond, l’été de Esther, et plein soleil de Natol Bisq), plusieurs membres du collectif Le Sabot seront présents pour présenter le livre et nous partager quelques lectures.

A bientôt,

Les libraires

 

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Projet Evasions. Comment la police interroge et comment s’en défendre.
Le jeudi 26 octobre 2023
19h

Projet Evasions. Comment la police interroge et comment s’en défendre.

Le jeudi 26 octobre 2023
19h

Jeudi 26 octobre à 19h, nous accueillons le collectif Projet Evasions pour une présentation du livre Comment la police interroge et comment s’en défendre.

« Rappelons le contexte dans lequel tu es placé·e lorsque tu vis une situation d’interrogatoire: Tu ne possèdes que des informations lacunaires sur l’enquête qui te concerne et sur les éléments que la police détient. Tu vis un moment inhabituel et stressant. Tu es dans l’incertitude de ce qui va t’arriver. Si tu es mis·e en détention, tu subis toute une série de pressions supplémentaires dues à tes conditions d’emprisonnement et à la privation de liberté. En face de toi, tu as des personnes entraînées à des techniques de manipulation poussées, fortes d’une expérience professionnelle en la matière et d’une connaissance plus ou moins large de ton profil.
L’ensemble des stratégies et techniques de la police ont un point commun: pour atteindre leurs objectifs, la participation de la personne interrogée est nécessaire, voire essentielle. Cet élément constitue la meilleure défense que tu possèdes. Si tu refuses cette collaboration, tu détruis les armes que la police pourrait utiliser contre toi.

Un interrogatoire n’est pas un échange harmonieux entre deux individus.
C’est un conflit.
Et dans ce conflit, notre ignorance fait leur force.
Ignorance sur le sens du travail de la police,
ignorance sur les techniques de manipulation utilisées,
ignorance sur le cadre juridique
et enfin ignorance sur nos moyens de défense.

En réponse à ce constat, après une année et demie de travail, nous avons le plaisir d’annoncer la parution d’un livre, pensé comme un outil d’auto-défense contre la pratique policière de l’interrogatoire.« 

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Métaphoriques cannibales.
Le mardi 24 octobre 2023
19h

Métaphoriques cannibales.

Le mardi 24 octobre 2023
19h

Nous avons le plaisir d’accueillir, mardi 24 Octobre à 19h, le collectif ɴon-ᴀ qui vous convie à un atelier de spéculation pour le lancement du recueil transdisciplinaire « Métaphoriques cannibales », où nous explorerons des mondes imaginés collectivement, grâce à un processus entièrement oral.

Cette année c’est la grande agora interzone.
Vous avez été tiré.e.s au sort pour représenter votre communauté.
En parallèle de cette grande rencontre, vous avez reçu une curieuse invitation.
Un groupe de recherche profite de la forte affluence créée par l’agora, pour organiser un atelier autour des pratiques mortuaires dans notre contexte post-capitaliste contemporain :

« Bonjour,
vous êtes convié.es à l’atelier « La mort, les Autres, la viande », pour partager les rites funéraires de votre communauté. Cette rencontre s’inscrit dans une recherche d’apaisement des conflits surgissant à chaque agora.  Depuis les changements radicaux de ces dernières décennies, comme la décentralisation du pouvoir et la fin de l’impérialisme capitaliste, nos us et coutumes ont une forte tendance à se particulariser. Ces singularisations culturelles ultra-localisées participent au réenchantement de nos nouveaux mondes bigarrés, mais elles sont aussi sources d’incompréhensions et de conflits inter-communautaires. C’est pourquoi nous vous invitons à nous présenter votre communauté et découvrir les particularités de vos voisin.es, proches ou lointain.es, et ainsi prendre soin de nos relations interzones. »

Honneur Gibier
Ecoute du documentaire « Honneurs au gibier »
Le mardi 10 octobre 2023
20h

Ecoute du documentaire « Honneurs au gibier »

Le mardi 10 octobre 2023
20h
Bonjour,
Nous avons le plaisir de vous inviter mardi 10 octobre à 20h à l’écoute du documentaire sonore « Honneurs au gibier », suivi d’une discussion avec le réalisateur Némo Camus.
Synopsis :
Lorsque l’on retrouve sur le sol belge le premier corps de sanglier mort du virus de la Peste Porcine Africaine en 2018, la vie de Guy et des chasseurs de Breux change. Ce petit village français de 300 habitant·es, collé à la frontière belge, figure dans la « zone blanche ». Sur ce territoire, l’État français ordonne aux chasseurs locaux d’éradiquer la population de sangliers sauvages pour limiter les risques de propagation du virus. « On est passés de chasseurs à tueurs », regrette Guy.
Du récit de ses cauchemars aux traques sans précédent mises en place contre les sangliers, Honneurs au gibier déploie une trame documentaire qui dévie par décrochements poétiques et sonores sur les notions de frontière, d’animalité, de prédation, de mort…
Ce travail a reçu le Prix Documentaire du Brussels Podcast Festival 2023.
Durée : 52 min.
Avec la voix de Janick Pierard
Réalisation, prise de son, montage : Némo Camus / Création musicale : Brice Agnès / Prises de son additionnelles, production et mixage : Quentin Jacques / Illustration : Hélène Marcon / Graphisme : Sylvain Brillault / Production : deux temps trois mouvements
Avec le soutien de l’ACSR, le Corridor, la FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Ministère de la Culture français

Performance théâtrale et musicale: Les moutons II

Le jeudi 05 octobre 2023
20h

Bonjour,

Dans le cadre du parcours d’artiste Forest 2023, nous avons le plaisir d’accueillir jeudi 5 octobre à 20h trois voisin.e.s qui viennent nous présenter leur spectacle Les moutons II, le retour.

Bienvenue à toutes et tous

 

Performance théâtrale et musicale

Attention attention, les moutons sont de retour. Et si quelques années ont passé sur iels, un temps futur non déterminé, iels sont toujours ensemble et se posent de nouvelles questions. Quelque chose est arrivé dans leur petit zoo qui a été évacué et défait. Est-ce à la suite de problèmes d’insalubrité ou de non-rentabilités des numéros des animaux ? Iels qui voulaient tant “ralentir la machine” constatent que la machine s’est arrêtée. L’État semble avoir disparu. La ville est désertée, il n’y a plus trace d’activité sociale ni de travailleurs. Que se passe-t-il ? Il semblerait que l’humanité, si elle existe encore, soit à un stade de son évolution particulièrement critique… Quoi qu’il en soit, les deux moutons et leur Tommy Tom sont restés dans le zoo, personne ne s’est soucié d’eux trois, et eux trois qui n’intéressaient personne ont donc continué leur vie en douce dans cet espace abandonné. Une sorte de squat désormais, lieu de créativité et de réflexion libres, qui ressemble aussi par certains aspects à une décharge sauvage dans laquelle il est toujours possible de dégoter quelque chose d’instructif. Alors, avec toute sorte de vieux bouquins et vieilles chansons qui traînent dans leur parage, iels ont de quoi poursuivre avec passion leurs questionnements philosophico- musicaux sur les natures humaines… Pour ceux et celles qui ne les connaissent pas, deux tempéraments très différents, mais indissociables se dessinent. Le mouton noir.e plutôt cynique et cérébral.e à tendance anarchique et tyrannique et le mouton blanc plutôt solair.e avec une fâcheuse tendance à l’enthousiasme et un penchant pour la naïveté et les joies de la séduction. Toustes deux s’appellent Corinne et sont indécrottables.

Écriture : Elena Perez et Lise Wittamer 

Musique : Renaud Garnier Fourniguet

Interprétation : Elena Perez, Lise Wittamer et Renaud Garnier Fourniguet. 

Coproduction : Schieve compagnie et de Solarium ASBL.

 


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Lancement de la revue poétique A4
Le mercredi 27 septembre 2023
19h

Lancement de la revue poétique A4

Le mercredi 27 septembre 2023
19h

Bonjour!

 

Nous avons le plaisir d’accueillir mercredi 27 septembre à 19h le lancement du premier numéro de la revue poétique A4, initiée par le collectif Littérature Supersport. Les auteurs et autrices Eva Mancuso, Victor Malzac, Maud Joiret & Clément Delhomme seront présent.e.s et nous partageront quelques uns de leurs écrits.

Au plaisir de vous y voir

A4. 

Parce que le cœur a quatre ventricules, que le cerveau a quatre hémisphères et qu’un triangle n’est peut-être qu’un carré raté.

Pensée comme un lieu d’exploration poétique et de monstration de pratiques d’écriture contemporaine d’expression francophone, la revue se présente sous forme de 4 cartes postales qui, mises côte-à-côte, forment une feuille A4.

Un format léger, voire précaire, pour une littérature qui se glisse dans la poche arrière du pantalon et s’accroche sur les portes de frigo.

Chaque numéro réunit les textes inédits de 4 auteur·ice·s.

Enveloppée de couleurs vives, A4 sera distribuée par voie postale et présente dans les bonnes librairies. Le tirage s’élève à 200 exemplaires imprimés sur papier Munken 240g chez Vervinckt & fils (Liège).

Pour ce premier numéro, A4 accueille les textes de Clément Delhomme, Maud Joiret, Victor Malzac & Eva Mancuso.

Comité éditorial : Robin Faymonville & Clarisse Michaux.

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Férale
Le mercredi 13 septembre 2023
19h

Férale

Le mercredi 13 septembre 2023
19h

Mercredi 13 septembre à 19h, nous accueillons Charlotte Cosson pour une présentation de son essai Férale, Réensauvager l’art pour mieux cultiver la terre.

“ L’heure n’est plus à faire connaître les dérèglements, ils sont sus -, mais à offrir des pistes nouvelles afin de retisser les liens des Modernes aux autres vivants.

Charlotte cherche les oeuvres et les rituels qui invitent les Modernes à sentir leur appartenance à la trame vivante du monde et explorent la zone de turbulence entre sauvage et domestique.
Ces pratiques de permaculture, de cocréation, renouvellent les tentatives conceptuelles de jouer du statut de l’art et de l’artiste. Elles s’inscrivent matériellement dans des manières agradantes d’être aux mondes et visibilisent la puissance d’évocation esthétique des vivants. Parmi les tentatives évoquées dans le livre : s’allier avec les castors et les amarantes pour réparer les rivières et les sols, cuisiner pour les ratons-laveurs (Dana Sherwood), fabriquer des refuges – perchoirs et plateformes de nidification notamment – (Lynne Hull), dédomestiquer les vers du mûrier – Ivana Adaime Makac), jouer avec les plantes rudérales (Lois Weinberger), rétrosélectionner des poules (Apolline Grivelet), constituer des bibliothèques publiques de graines – community seed stations (Suzanne Husky, Jenny Kendler), soigner la fin de vie des animaux,…

Historienne de l’art, enseignante et commissaire d’exposition, Charlotte Cosson  cultive la transe et accompagne la renaturalisation d’un champ d’expérimentation de 2,6 hectares en Provence.

Organisé en collaboration avec le Cifas dans le cadre de Feral 2023.

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Ending the Anthropocene
Le lundi 11 septembre 2023
19h

Ending the Anthropocene

Le lundi 11 septembre 2023
19h

Lundi 11 septembre à 19h, nous accueillons Lieven de Cauter pour une présentation de son essai Ending the Anthropocene: Essays on Activism in the Age of Collapse. Giulia Fiocca et Lorenzo Romito du collectif romain Stalker échangeront avec l’auteur. La soirée se déroule en anglais.

 » Pessimism in theory, optimism in practice.« 

Pour l’auteur, En finir avec l’Anthropocène, l’ère où l’humain est le principal facteur de transformation géologique, serait la voie praticable face à l’effondrement en cours des écosystèmes et des sociétés.
La mélancolie politique suscitée par la quasi-certitude d’un désastre climatique impose un sursaut, une interruption radicale de la normalité, que l’auteur identifie dans certaines formes d’activisme urbain, de mouvements sociaux et de résurgence des biens communs. Dès lors, les hétérotopies et autres lieux d’altérité représentent autant de fenêtres sur ce que pourrait signifier un monde d’après.
Cette collection de textes se conclut à l’ère des pandémies, avec une actualité nouvelle de la biopolitique, c’est-à-dire la prise en charge de la vie de la population par l’État.

Professeur d’histoire et théorie de l’architecture à la KUL, activiste néerlandophone basé à Bruxelles, Lieven De Cauter a publié plus d’une douzaine d’ouvrages : The Capsular Civilization: On the City in the Age of Fear (2004),  Heterotopia and the City (2008), Art and Activism in the Age of Globalization (2011) ; Entropic Empire (2012) ; The Dwarf in the Chess Machine. Benjamin’s Hidden Doctrine (2018) ; et Ending the Anthropocene. Essais sur l’activisme à l’ère de l’effondrement (2021).

Organisé en collaboration avec le Cifas dans le cadre de Feral 2023.

Christine
Artillery III – Présentation de « Christine l’Admirable » par Sylvain Piron
Le mercredi 30 août 2023
18h

Artillery III – Présentation de « Christine l’Admirable » par Sylvain Piron

Le mercredi 30 août 2023
18h

Bonjour!

 

Dans le cadre du festival Artillery III – Dérives et errances, organisé par les éditions du Sapin, nous avons le plaisir d’accueillir mercredi 30 août à 18h une présentation de Christine l’Admirable, vie, chants et merveilles par Sylvain Piron, médiéviste et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, auteur du livre éponyme paru aux éditions Vues de l’Esprit, qui viendra nous parler de la vie et de l’œuvre de cette sainte liégeoise à l’avant-garde de l’écologie et du féminisme.

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Festival Artillery III: Déconfiner les mondes
Le mardi 29 août 2023
18h

Festival Artillery III: Déconfiner les mondes

Le mardi 29 août 2023
18h

Bonjour,

Dans le cadre du festival Artillery III organisé par les éditions du sapin, nous vous avons le plaisir de vous inviter mardi 29 août à 18h à la rencontre Déconfiner les mondes qui se présente en quatre temps.

D’abord le temps des faits. À travers une exploration du livre Le confinement par les nuls, démocratie, état de droit et crise sanitaire, Nicolas Thirion, professeur à l’Université de Liège, viendra nous faire le compte rendu des errements et aberrations constitutionnels, des manquements au droit et des dangers de telles dérives.

Le deuxième temps sera celui de la rétrospective sensible à travers la vision in situ de Roland Devresse, auteur de Au confinement des mondes, un livre qui explorait au moment même des faits l’urgence sanitaire par le biais du directement vécu.

Le troisième temps sera celui de l’échappée, où Pierre Etienne et Pascal Midrez viendront nous faire le retour de leurs recherches anthropologiques et ethnographiques autour des organisations en collectifs des identités subalternes face aux crises sociales et écologiques.

Le quatrième temps sera celui de l’exploration des Confins, une performance de Mandrin Kill:

Dans Confins, Mandrill Kin combine musique expérimentale improvisée et visuels semi-génératifs autour des notions de limite et de frontière, à la fois comme entités engendrant ruptures et séparations, mais aussi — en s’inspirant de la notion d’ecotone et de l’expression « vivre aux confins » — comme lieux en soi et interfaces pouvant offrir à qui peut les saisir des conditions d’habitabilité ou des libertés propres.

Horaires d’août

Le mardi 01 août 2023
15h

Bonjour!

Nous resterons ouverts durant tout le mois d’août, mais avec des horaires un peu adaptés que voici.

Du premier au 20 août : 

Du mardi au samedi de 15h à 19h.

A partir du 21 août:

Du lundi au vendredi de 15h à 19h

Le samedi de 11h à 19h

Le dimanche de 14h à 17h

 

Au plaisir de vous voir,

Les libraires

Horaires de juillet

Le samedi 01 juillet 2023
15h

Bonjour!

La librairie adapte un peu ses horaires pour le mois de juillet, durant lequel nous serons ouverts:

Du lundi au vendredi de 15h à 19h

Les samedis de 11h à 19h

Les dimanches de 14h à 17h

Bonnes vacances à tou.te.s

Les libraires

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La Brèche : Psychiatrie et carcéral, l’enfermement du soin
Le jeudi 29 juin 2023
20h

La Brèche : Psychiatrie et carcéral, l’enfermement du soin

Le jeudi 29 juin 2023
20h

« Comment le carcéral s’invite-t-il dans ce qui devrait être du soin ?

Comment faire soin autrement ? »

Jeudi 29 juin à 20 heures, la librairie Par Chemins se propose d’accompagner à nouveau la sortie d’un numéro de La Brèche. Depuis son apparition en 2019, la revue cherche à donner voix aux personnes incarcérées tout en élaborant une critique des politiques pénitentiaires.

Ce nouveau numéro prend spécifiquement pour champ d’expression et d’exploration, la question de l’intrication des logiques psychiatriques et carcérales. Faire entendre celles et ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont été concernées par cette question constitue un premier pas indispensable pour penser ce qui prend la forme d’une mise à l’écart bien souvent irrévocable.

C’est là la profonde vigueur d’une revue qui lime avec patience et ténacité les murs de l’enfermement : faire vibrer des paroles singulières d’un bout à l’autre de la chaîne humaine.

En compagnie du collectif éditorial ainsi que de Nordine Saïdi – travailleur psycho-social à Macadam, lieu d’accueil bruxellois pour les jeunes sans-papiers, et John Vlac – pair-aidant.

Nucléaire solitude
« Nucléaire solitude » du Comité imbaisable
Le mardi 27 juin 2023
20h

« Nucléaire solitude » du Comité imbaisable

Le mardi 27 juin 2023
20h

Bonjour!

Nous avons le plaisir de recevoir mardi 27 juin à 20h le Comité imbaisable qui viendra présenter une conférence gesticulée autour de leur livre Nucléaire solitude.

Nucléaire solitude est une conférence qui aborde les questions du nucléaire et du pouvoir à travers le prisme émotionnel de deux personnes qui traînent leur manque d’amour à Bure – le village où seront enfouis les pires déchets radioactifs – dans un milieu militant saturé de séduction où l’amour libre est devenu une norme politique soi-disant émancipatrice.

—-

Nous sommes en l’an de grâce 2017, à Bure, dans la Meuse.

La lutte contre le projet d’enfouissement des déchets nucléaires est à son paroxysme.

Chaque soir, après une journée héroïque à tenir les barricades, et à faire le ménage dans des espaces collectifs où les toilettes sèches débordent sur le frigo de l’étage en-dessous, les opposant·es au projet regagnent leurs cabanes dans les arbres afin d’y faire le polyamour, laissant derrière elleux quelques ridicules oublié·es de l’affection et de la sensualité.

C’est ainsi que Héma rencontre Hétonque, par une nuit de verglas et de solitude où elles devaient ensemble vider les toilettes sèches dans le fond du jardin.

Dans un éclair de lucidité déchirant le ciel sans lune, elles réalisent toutes deux que leur vie, c’est de la merde. Elles décident alors de s’allier contre les dominant·e·s sexuel·le·s qui pendant ce temps lisent, publient ou écrivent des brochures vantant les grâces de l’amour libre pour tous·tes, et admirent leurs jeunes corps sexy dans le miroir à paillettes de la radicalité.

Héma et Hétonque tentent d’abord d’écrire une brochure contre les brochures contre l’amour, donc pour, mais leur tentative échoue lamentablement, comme tout ce qu’elles entreprennent.

(Lire la suite : https://comiteimbaisable.wordpress.com/2021/09/05/nucleaire-solitude/ )

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Les veilleurs du vivant. Avec les naturalistes amateurs.
Le lundi 26 juin 2023
20h

Les veilleurs du vivant. Avec les naturalistes amateurs.

Le lundi 26 juin 2023
20h

Lundi 26 juin à 20h, nous accueillons Vanessa Manceron pour une présentation de son ouvrage Les veilleurs du vivant. Avec les naturalistes amateurs.

Dans le contexte d’extinction d’espèces communes et de destruction de milieux de vie que nous traversons, les pratiques des naturalistes font l’objet d’attentions croissantes. Un site comme observations.be permet de mutualiser les savoirs de terrain, et d’en rendre compte face à ce qui voudrait les éteindre, ainsi qu’en témoignent les dizaines de milliers d’observations réalisées à la Friche Josaphat. Ces pratiques permettent notamment de nous rendre visibles des êtres que nous connaissons mal et d’une certaine manière de repeupler les mondes. « Nous sommes les témoins directs du silence qui progresse » affirmaient récemment les naturalistes des terres qui se déclarent en lutte et essaiment.

A partir d’une enquête ethnographique sur les pratiques de naturalistes anglais, Vanessa Manceron décrit ce qui constitue un régime d’attention particulier aux vivants.

Comment s’exercent ces pratiques d’identification et de classification des vivants mais aussi d’observation de leurs comportements et de leurs émotions?

Quels sont les motifs qui amènent ces amateurs et amatrices à consacrer des heures à parcourir des territoires souvent limités, parfois pendant des années, à des espaces parfois très restreints ?

Au-delà de leur intérêt écologique et sans doute politique, que pouvons-nous apprendre d’un point de vue ontologique de ces passioné.es de « nature » ?

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Lectures de poésies : Effondrement d’Achille
Le dimanche 25 juin 2023
18h

Lectures de poésies : Effondrement d’Achille

Le dimanche 25 juin 2023
18h

Bonjour!

 

Ce dimanche 25 juin à 18h, Achille viendra présenter son recueil de poésie Effondrement. Lectures de poèmes et présentation du processus de création seront au rendez-vous !
Achille est un.e jeune artiste bruxellois.e, qui mélange rap et poésie. Il a tout récemment sorti « Effondrement », un projet qui se divise en deux sous-parties : un album de rap et un recueil de poésie. Ici, les poèmes répondent aux musiques pour engendrer une œuvre complète. Il s’agit de dépeindre la tristesse de l’époque en y insufflant un souffle de vie. Oubliez l’espoir, oubliez le temps long, il est question d’icis et de maintenants, de camaraderies et d’aventures, de corps et d’âmes.
 Le terme « effondrement » s’entend comme un processus voué à s’approfondir continuellement dans le temps, dans l’espace et dans l’expérience des corps. Ainsi, ces quelques textes n’abordent pas une société qui verrait venir l’effondrement, mais une jeunesse qui le vit de plein fouet.
 « Parce qu’il faudra vivre dans l’effondrement.
Tirer notre force de l’absence de perspective et de la mort de l’espoir.
Fêter son enterrement jusqu’au nôtre ».
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Arpentage « La puissance des mères » (Fatima Ouassak)
Le mardi 20 juin 2023
10h

Arpentage « La puissance des mères » (Fatima Ouassak)

Le mardi 20 juin 2023
10h

La ligue des familles organise un arpentage de “La puissance des mères” de Fatima Ouassak à la librairie. L’atelier se déroulera les mardis 20 et 27 juin de 10h à 12h30. Il est ouvert à tou.te.s, gratuit et les livres seront prêtés. Il faut s’inscrire pour participer et s’engager à venir aux deux séances, qui forment un atelier en deux volets.  

Historiquement utilisé dans les cercles ouvriers anarchistes du 19e siècle, l’arpentage est une méthode de lecture collective d’un ouvrage, en vue de son appropriation critique, pour nourrir l’articulation entre pratique et théorie. C’est une méthode qui vise à dés-élitiser la connaissance, se (ré)-approprier un savoir tout en partageant les idées et vécus du groupe. La lecture est singulière dans la mesure où elle restera partielle car chaque membre du groupe n’aura lu qu’une partie de l’ouvrage (pendant l’atelier du moins). 

Une animatrice de la Ligue viendra avec une dizaine d’exemplaires de l’ouvrage ou photocopies de l’ouvrage pour les participant.e.s. Le livre sera analysé par découpage / carottage, c’est-à-dire que chacun.e recevra à lire quelques pages ou un chapitre du livre. La pensée de l’auteur sera synthétisée et augmentée des réflexions, savoirs et moments de vie des participant.e.s.  

Nous aurons le plaisir de découvrir ensemble le premier livre de Fatima Ouassak, qui montre et soutient la puissance politique des mères de jeunes de quartiers défavorisés. “En s’appuyant sur les luttes menées par les Folles de la place Vendôme, dans les années 1980, comme sur les combats du Front de mères aujourd’hui, Fatima Ouassak montre, dans ce livre combatif et plein d’espoir, le potentiel politique stratégique des mères. En se solidarisant systématiquement avec leurs enfants, en refusant de jouer un rôle de tampon entre eux et la violence des institutions, bref, en cessant d’être une force d’apaisement social et des relais du système inégalitaire, elles se feront à leur tour menaces pour l’ordre établi.” (La Découverte) 

Inscription : madodebacker (at) outlook.com 

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[Documentaire radio] Sainte Soline, La guerre de l’eau
Le mardi 13 juin 2023
20h

[Documentaire radio] Sainte Soline, La guerre de l’eau

Le mardi 13 juin 2023
20h

Bonjour,

Nous avons le plaisir de vous inviter mardi 13 juin à 20h à venir écouter le documentaire radiophonique Sainte-Soline, la guerre de l’eau, en présence du réalisateur Jacques Lemaire. L’écoute sera suivie d’une discussion.

Le 25 mars 2023, plus de vingt mille personnes se sont rendues dans le Marais poitevin pour lutter contre l’accaparement de l’eau et le projet de mégabassines à Sainte-Soline. 

Le documentaire radiophonique traverse ces trois jours de mobilisation au gré des rencontres, le micro tendu vers des militants d’un jour ou de toujours. De la Confédération Paysanne, aux Soulèvements de la Terre en passant par Bassines Non Merci, ces associations se sont serrées les coudes pour orchestrer l’action de milliers de personnes. Tenter d’atteindre le site de la mégabassine malgré les blocages policiers. Chanter Paul Éluard sous la pluie, dans la boue. S’organiser et marcher en plusieurs cortèges jusqu’à la bassine. Affronter trois mille cinq cents CRS, pleurer dans les nuages de lacrymogènes et subir une grande violence d’Etat. Echouer, mais fêter la lutte ensemble, partager les expériences, envisager les suites et se sentir vivant. 

Ce documentaire met en lumière la grande ferveur solidaire, sociale et écologique qui a eu lieu durant ces trois jours de mobilisation, la continuité d’un soulèvement qui ne cesse de grandir.

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Solidarités entre bassins versants de Forest à Saint-Gilles
Le jeudi 01 juin 2023
19h

Solidarités entre bassins versants de Forest à Saint-Gilles

Le jeudi 01 juin 2023
19h

Jeudi 1er juin à partir de 19h, la librairie Par chemins et ruines accueille les Etats Généraux de l’Eau à Bruxelles pour une soirée consacrée au bassin hydrographique de la Senne et plus particulièrement aux bassins versants entre Forest et Saint-Gilles.

Avec la participation des Etats Généraux de l’eau à Bruxelles, d’une Fé.e du Marais Wiels, d’une représentante du comité de quartier Saint-Denis / Stop Inondations et d’une jardinière du Jardin Essentiel.

Mais que se passe-t-il sur les pentes est de la Senne, du Bempt à la Porte de Hal, de l’Altitude 100 aux quartiers aux pieds du versant, pour que tant de monde s’occupe de la question de l’eau ? Qu’est-ce qui motive ces collectifs pour un élément qui apparaît pourtant comme si peu visible (sauf en quelques lieux exceptionnels) ? 

L’eau, cet élément trop oublié depuis la création de la ville moderne avec le tout à l’égout, l’imperméabilisation croissante des sols et la densification qui se poursuit de façon effrénée, est pourtant partout. Elle resurgit sous des formes inattendues – comme un retour du refoulé – parfois catastrophiques. Les inondations ravivent des peurs ancestrales, renforcées par les changements climatiques.

Elle est pourtant bien présente sous nos pieds, arrachez le béton et vous la verrez porteuse d’une vie trop souvent bafouée dans l’urbain. C’est que pour nombre d’entre nous, l’eau accompagne nos imaginaires positifs de relation à nos territoires et à nos paysages, à ce qui nous est commun et dont nous voulons prendre soin durablement : le vivant. Là, les préoccupations sont d’un autre ordre, celles de voir les sols continuer de se détériorer, les territoires toujours plus se refermer, être exploités par la promotion immobilière et la bétonisation continue des lieux de vie – de nos vies -, de voir les veines de la terre se boucher.

Après une courte introduction sur l’histoire du rapport difficile entre la modernité, l’eau et les sols, nous entendrons les témoignages de collectifs qui tentent d’exercer leur droit à définir leurs milieux de vie, leur droit à la ville, dans un dépassement de ce que d’aucuns veulent opposer entre social et environnemental. Nous entendrons l’expression d’une résurgence du droit aux communs, en préconisant une solidarité de bassin versant et entre bassins versants… Nous cartographierons les lieux d’actions passées, présentes et à venir au sein d’une géographie enfin écologisée, base pour une joyeuse discussion. Habitant.es des vallées, soyons nombreuses.

                                                            Etats Généraux de l’Eau à Bruxelles – Staten Generaal van het Water in Brussel « 

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Rencontre avec Mathieu Léonard: L’ivresse des communards
Le jeudi 25 mai 2023
19h

Rencontre avec Mathieu Léonard: L’ivresse des communards

Le jeudi 25 mai 2023
19h

Jeudi 25 mai à 19h, nous accueillons Mathieu Léonard qui viendra présenter son livre  L’ivresse des communards, prophylaxie antialcoolique et discours de classe, paru aux éditions Lux.

La Commune : un bateau ivre ?

En décembre 1871, l’Académie de médecine n’hésitait pas à qualifier l’ivrognerie en problème politique. La psychiatrisation de la contagion révolutionnaire et de ses protagonistes permet de « dépolitiser la Commune en la réduisant à l’action coordonnée de “fous démagogiques“ qui entraînent dans leur sillage une masse de crétins abrutis d’alcool surgis des bas-fonds  », et de justifier le bain de sang comme seule issue possible à cette « folie collective ».

Un imposant chapitre est consacré à la théorie de la dégénérescence qui servira de clef d’analyse, aux croisades antialcooliques, aux dispositifs et législations hygiénistes, à l’eugénisme. La présentation du livre au public s’appuie sur une projection sur écran d’illustrations (gravures, tableaux, caricatures de presse, etc.) de la période 1870-1914.

Vigneron en vin naturel, Mathieu Léonard est également l’auteur de L’émancipation des travailleurs. Une histoire de la Première Internationale (La fabrique, 2011).

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Rencontre avec la poésie de Pascal Nottet
Le mardi 23 mai 2023
19h

Rencontre avec la poésie de Pascal Nottet

Le mardi 23 mai 2023
19h

Depuis 1982 jusqu’à aujourd’hui une douzaine de livres de poèmes jalonne le parcours du philosophe et psychanalyste Pascal Nottet. Une ample et puissante œuvre poétique, largement méconnue et peu diffusée, que nous souhaitions donner à lire et entendre. En présence de l’auteur, la lecture de longs fragments de cette œuvre sera faite par Nathalie Israël, psychanalyste, et Sami El Hage, libraire.

bienvenu·es à la librairie Par Chemins, rue Berthelot 116 – 1190 Forest

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Samedi 20 & Dimanche 21 : Vente exceptionnelle de littérature et poésie
Le samedi 20 mai 2023
11h

Samedi 20 & Dimanche 21 : Vente exceptionnelle de littérature et poésie

Le samedi 20 mai 2023
11h

Bonjour,

Nous avons acquis récemment plusieurs bibliothèques contenant plus d’un millier d’ouvrages de littérature, poésie et essais littéraires. Ces livres seront mis en vente le samedi 20 mai de 11h à 19h et le dimanche 21 mai de 14h à 17h à la librairie Par Chemins, rue Berthelot 116 à 1190 Forest.

Voici certain.e.s des auteurs et autrices dont un nombre conséquent d’ouvrages seront proposés à la vente  : Antonin Artaud, Roland Barthes, Georges Bataille, Samuel Beckett, Maurice Blanchot, Joë Bousquet, André Breton, René Char, Simone De Beauvoir, Marguerite Duras, Annie Ernaux, Jean Genet, André Gide, Witold Gombrowicz, Victor Hugo, Eugène Ionesco, Pierre Jean Jouve, Franz Kafka, Michel Leiris, Jack London, Stéphane Mallarmé, Thomas Mann, Henri Michaux, Jean Paulhan, Rainer Maria Rilke, Philip Roth, D.A.F. Sade, Jean-Paul Sartre, Philippe Sollers, Jean Starobinski, Stefan Zweig.

Si l’on retrouve quelques éditions originales et formats atypiques, la grande majorité des livres proviennent d’éditions ou de collections « classiques », parmi lesquelles: Cahiers de l’Herne, Gallimard (collections: Bibliothèque des Idées, Folio, L’Imaginaire, NRF, Pléiade, Quarto, Soleil), José Corti, Julliard, L’Âge d’Homme, La Pochothèque, Mercure de France, P.U.F., Skira.

Une partie des titres proposés sont repris dans notre inventaire en ligne, que vous pouvez consulter ici.

A noter que les centaines de livres poches ou venant de « petites » collections, ainsi que les revues littéraires et les exemplaires les moins chers ne sont pas repris dans cet inventaire.

Cordialement

Les libraires

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L’Aérofaune épisode 5
Le mercredi 26 avril 2023
19h

L’Aérofaune épisode 5

Le mercredi 26 avril 2023
19h

Ce mercredi 26 avril, nous avons le plaisir vous inviter à l’écoute du 5ème épisode du documentaire radiophonique l’Aérofaune,  en présence des réalisateurs : Marc Monaco et Sébastien Demeffe.

La série en 6 épisodes amène l’auditeur à entendre les peuples de « Liège Airport », ancienne base militaire convertie en aéroport de marchandise, ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Les réalisateurs sont partis arpenter le terrain, capter les désirs, les grincements et les tumultes qu’un aéroport fait naître.

Dans cet épisode, « Mille façons de voyager« , vous découvrirez comment les chevaux prennent l’avion; pourquoi les «Chinois» débarquent à Liège Airport; quand les douaniers ouvrent nos colis; qui nettoient les bureaux dans l’ombre et qui sont ceux qui agissent pour le bien de la région liégeoise…

 

Bienvenu.e.s dès 19h, il y aura des coussins, des tapis, et de la chaleur humaine.

 

 

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La Vie sur les crêtes, avec Daniel Blanchard.
Le vendredi 21 avril 2023
19h

La Vie sur les crêtes, avec Daniel Blanchard.

Le vendredi 21 avril 2023
19h

La librairie Par chemins a le plaisir de vous inviter à une rencontre avec Daniel Blanchard, à l’occasion de la parution, aux éditions du Sandre, de la Vie sur les crêtes, vendredi 21 avril 2023 à partir de 19h.

Poète, ancien membre du groupe socialisme ou Barbarie auprès de Cornelius Castoriadis, Daniel Blanchard fut le premier promoteur en France de la pensée de l’écologiste libertaire Murray Bookchin et le cosignataire avec Guy Debord des Préliminaires pour une définition de l’unité du programme révolutionnaire (1960).

Du souvenir d’enfance de la “vie sur les crêtes” d’un groupe de résistants auquel appartenait son père à l’allègement de Mai 68, de sa découverte exaltée de l’Amérique des contre-cultures au retour à Paris où il rejoint l’aventure artisanale et politique de l’Imprimerie Quotidienne : se dégagent de ce parcours, au-delà des individus, un tableau de la société contemporaine aussi bien qu’une vision poétique du monde.

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Rassemblement en solidarité avec les Soulèvements de la Terre
Le mercredi 19 avril 2023
18h

Rassemblement en solidarité avec les Soulèvements de la Terre

Le mercredi 19 avril 2023
18h

Bonjour à toutes et à tous,


Suite à la manifestation du samedi 25 mars contre les mégabassines à Sainte Soline et à la volonté du gouvernement français de dissoudre les Soulèvements de la Terre, un appel à créer des comités locaux a été lancé. En réponse, un comité local des Soulèvements de la Terre se met en place à Bruxelles. Une adresse mail a été créée à ce sujet : [email protected]


Les Soulèvements de la Terre appellent à des manifestations de solidarité le 19 avril, en France et ailleurs.

L’idée serait donc de se rassembler à 18h au marais Wiels le mercredi 19 avril, où des prises de parole seront effectuées. Le marais Wiels a été choisi de par les luttes écologistes qui entourent l’existence du lieu. Il faudrait y être présent en nombre ! L’appel des Soulevements à la création de comités locaux sera lu, et une banderole sera potentiellement déployée. Il sera expliqué ce que sont les Soulèvements de la Terre, et les prises de paroles seront libres.

C’est l’occasion de faire connaissance, de rencontrer les différents comités qui seraient intéressés pour faire partie du mouvement. Faites donc passer le mot à la fois aux collectifs militants et aux collectifs écolos, paysans, etc. Une page facebook va bientôt être mise en place, ainsi qu’un événement facebook, et sera relayé sur stuut.info. Après mercredi, un autre moment sera organisé pour nous connaître, nous rencontrer, comprendre nos lignes communes et ce que nous pouvons et voulons faire ensemble. Il s’agira d’une discussion publique, nous ne parlerons donc pas de sujets sensibles, qui feront l’objets de temps à part.

Venez nombreux et nombreuses, venez masqué.e.s ou non, invitez du monde !


A très vite

 

Ci-dessous l’appel des soulevements de la terre :

Des comités locaux des Soulèvements de la Terre :

Cette année, des groupes d’organisation se sont formés localement pour se ressaisir collectivement de la dynamique des Soulèvements de la Terre. Ces groupes locaux répondent à un double objectif.

D’un côté, ils participent à la montée en puissance du mouvement en mobilisant localement pour les actes du calendrier national. Ils organisent des réunions publiques, collent des affiches, louent des bus, viennent à nombreux ou encore aident aux différentes commissions qui rendent possibles les actes (cantines, logistiques, communication, etc.).

De l’autre, ils permettent d’ancrer les Soulèvements de la Terre. Ils sont en lien avec les luttes locales autour de chez eux, ils font vivre la composition propre aux Soulèvements, ou encore, ils organisent des veilles écologiques.

Cette dynamique est toute jeune, mais on compte déjà de nombreux comités locaux explicites ou non,répartis un peu partout en France (Cévènnes, Bretagne, Pyrénées Orientales, Manche…). Tout un maillage territorial peut ainsi se tisser, de proche en proche, permettant à la fois de construire des alliances, de soutenir les luttes, et de se donner de la force d’organisation pour les actes du calendrier national.

Le lien de ces comités, mis à jour au fur et à mesure :
https://umap.openstreetmap.fr/en/map/les-comites_897364#9/47.6052/-0.1126

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Gouverner la biodiversité ou comment réussir à échouer. Vincent Devictor.
Le lundi 17 avril 2023
19h

Gouverner la biodiversité ou comment réussir à échouer. Vincent Devictor.

Le lundi 17 avril 2023
19h

Nous avons le plaisir de vous inviter lundi 17 avril à 19h à Mundo-B (n°26 d’Edimbourg – Ixelles) pour une soirée réalisée en partenariat par Natagora et la librairie Par Chemins et Ruines avec le LIEU-ULB.

 

Vincent Devictor (CNRS / Université de Montpellier), biologiste, rédacteur en chef de la revue Biological Conservation et auteur d’une thèse consacrée à la prise en charge technoscientifique de la crise de la biodiversité, nous présentera un texte polémique :  Gouverner la biodiversité ou comment réussir à échouer. La présentation (45min) sera suivie d’un moment d’échange (45min) et se conclura vers 21h.

A partir de l’analyse des textes et moments fondateurs de la notion de biodiversité, Vincent nous rappelle utilement que l’histoire de l’environnement global est une histoire politique : « Au fond, le rapport de force est relativement stable. Il oppose des populations humaines dominantes à d’autres populations dominées, avec comme moteur un environnement matériel et biologique exploitable à loisir. L’état de cet environnement et des corps qui s’y trouvent faisant figure de simple variable d’ajustement dans un triple mouvement d’exploitation des humains, des non-humains et des ressources naturelles.» (p.18).

Il développe également une critique radicale de la nouvelle gouvernementalité écologique : «Trier, fonctionnaliser, substituer, sont trois des principaux processus de cette reconfiguration. L’abandon de l’écosystème comme machine productive à exploiter laisse place à l’optimisation de la gestion des êtres vivants compris comme membres d’un stock de ressources.» (p.35)

Enfin, il nous fera état de perceptions alternatives à l’approche utilitariste actuellement dominante : « Il y a un lien physique, irréductible entre une proie et un prédateur, entre la lumière et les plantes, les arbres et les champignons. Cette vision est pour moi assez profonde : en détruisant un individu, une population, un habitat, je détruis des liens. (…) Les liens s’incarnent très concrètement dans des corps biologiques. Liens et corps meurent. Ils sont finis et dynamiques. Mais cela ne dit rien des conditions ni des justifications de leurs destructions.» (p.66)

Une création sonore des Compagnons de l'imaginaire
Une création sonore des Compagnons de l’imaginaire
Le mercredi 12 avril 2023
19h

Une création sonore des Compagnons de l’imaginaire

Le mercredi 12 avril 2023
19h
GLOBAL 404
En 2020, dès les premières semaines du confinement, nous percevons la nécessité de s’interroger sur l’état de nos démocraties, de nos libertés, de nos rapports les uns avec les autres. De là est né GLOBAL 404. Une fiction audio cyberpunk qui rassemble 14 acteurs.
L’histoire se passe en 2029. Les confinements s’enchaînent depuis 9 ans poussant chacun à se résigner derrière son écran. La banalisation du monde virtuel et des nouvelles technologies dans le quotidien a insidieusement permis d’instaurer un contrôle permanent de la population.
Grégoire Python, allias Py, lanceur d’alertes et hacker, tente de créer une Intelligence Artificielle douée d’une « pensée autonome » pour l’aider dans ses offensives contre le gouvernement. Quand SYANN, cette fameuse IA prend vie, elle lui révèle bien plus que ce qu’il n’avait osé imaginer…
La saison 02 de GLOBAL 404 est en cours d’écriture. Cette production Par chemins et ruines bénéficie du soutien du Fond d’aide à la création radiophonique de la Fédération Wallonie Bruxelles.
Venez découvrir les 5 premiers épisodes en présence de l’auteur réalisateur Pierre-Etienne Vilbert.
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Il faudra faire avec nous, Lë Agary
Le vendredi 31 mars 2023
19h

Il faudra faire avec nous, Lë Agary

Le vendredi 31 mars 2023
19h

Nous accueillons Lë Agary pour une présentation de Il faudra faire avec nous, un manuel de sabotage déguisé en roman ou, plutôt, roman déguisé en manuel de sabotage. Il nous embarque dans les pas et les pensées d’une activiste qui, chaque jour, lutte sur de nombreux fronts pour renverser un monde personnifié par Franck. Un jour trader, le lendemain vigile, préfet ou simple troufion au tonfa, celui-ci incarne le cynisme du capitalisme et sa violence. Au fil des actions et des amitiés qui les constituent, ce récit est rythmé par l’urgence de la révolte et l’exigence d’habiter le monde avec le feu.

Face à l’exacerbation de la répression étatique, ce livre nous plonge dans l’enthousiasme tenace de la révolte contre les injustices et ceux qui les provoquent. Face aux clichés médiatiques qui disqualifient l’activisme militant, Il faudra faire avec nous restitue la générosité et la spontanéité de celles et ceux qui désirent tout à la fois bousculer l’ordre social et constituer des collectifs solides et audacieux.

Extraits :

« Nous ne sommes que deux, il surveille mes arrières, je n’ai pas retenu son prénom, c’est mieux comme ça. Les lames du coupe-boulon s’enfoncent dans le caoutchouc avec une facilité encourageante. Il y a cinq pistolets par numéro de pompe, il y a dix numéros, j’ai calculé, je suis ici pour au moins huit minutes sa mère. Le foulard ne tient pas, je n’ai pas le temps de l’ajuster, je compte sur la visière de la casquette et la tête penchée. C’est long huit minutes quand un truc en toi te dit de fuir dès la première seconde. Mes oreilles sont dressées, s’il siffle je décampe vers la déchetterie, un vélo m’attend de l’autre côté. »

« Il y a un petit chantier en bord de voie et Gabin commence à le déménager. On empile joyeusement sur les rails les barrières rouges et blanches à grands bruits et à grands renforts de doigts d’honneur et de mots doux. L’outrage à agent, ça les excite vachement, ils y voient tout de suite le petit billet, l’argent de poche facile d’accès, le racket par la loi encadré. Et comme ils ont l’air d’hésiter, je prends une pierre et commence à défoncer un feu tricolore en choisissant l’orange, le truc du milieu, le tiédasse. Là ils sont un peu obligés de bouger leurs derches, les spectateurs sont nombreux à la station de tram et le spectacle c’est moi. »

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Les cailloux meurent aussi – écoute radiophonique + livre
Le vendredi 24 mars 2023
19h

Les cailloux meurent aussi – écoute radiophonique + livre

Le vendredi 24 mars 2023
19h

Écoute suivie d’une rencontre avec l’autrice Mathilde Schoenauer Sebag

LE PODCAST
Adélaide est chimiste. Un jour, alors qu’elle s’apprête à lancer une petite synthèse, elle se rend compte qu’elle entend certains atomes parler. Elle se lie d’amitié avec deux d’entre eux.
De quoi sont faites les relations entre humains et objets ? Quelles  hiérarchies sous-tendent le règne de la matière ? A quoi ressemble la « vie » d’un atome, son extraction ?
Adélaide, pour les écouter, les emmène se promener dans une usine désaffectée de transformation du charbon, en banlieue de Charleroi. Le périple leur échappe et ils parviennent aux confins de la matière, de l’univers. Dans une moiteur rassurante, tiède et cosmique.

Souvenirs d’extraction, errances électroniques, amertume d’une matière considérée pour ce qu’elle peut faire, jamais pour ce qu’elle est ; ce docu-fiction est une rencontre intime avec les atomes, une excursion dans un monde lumineux quand on s’en approche suffisamment, sombre quand on le détruit. Une oreille tendue vers les milliards d’histoires muettes.

LE LIVRE
Dans la galerie de la mine, Adélaide trouve un livre, qu’elle ramène dans le monde physique.
Ce livre est à l’objet sonore ce qu’un corps est à un esprit. L’un ne peut exister sans l’autre.
Y sont abordées les questions de transition numérique et d’extraction minière.
La colère, la tristesse, la joie fusionnent, le temps ne fera pas demi-tour.

L’ÉQUIPE
Réalisation, autrice – Mathilde Schoenauer Sebag
Avec les voix d’Audrey Esnault, François Ischia, Matthieu Chassé, Ana Maria Lozano Rivera, Anne Sauzède-Lagarde, Matthis Pernet, Sylvain Le Falher, Florent Lanquetin, Yan Pasquet, Vincent Rocquemont, Mathilde Schoenauer Sebag
Textes d’Henri Gougaud, Éditions du Seuil, Chris Marker
Prise de son – Jeanne Debarsy, Emmanuel Botteriaux, Aurélien Lebourg
Montage – Mathilde Schoenauer Sebag
Création sonore, harpe – Duu Din Ka
Flute – François Ischia
Mixage – Rémi Girard
Conseil scientifique – Matthieu Chassé, Ana Maria Lozano Rivera, Inés Calvo, Ileyk El Mellah
Graphisme, impression et petits cailloux – Juliette Damien
Peintures – David Temprano Mediavilla

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Lieu l’autre de Tristan Mertens
Le jeudi 23 mars 2023
19h

Lieu l’autre de Tristan Mertens

Le jeudi 23 mars 2023
19h

Lieu l’autre de Tristan Mertens, éditions isabelle sauvage,

Ecriture mouvante, les poèmes de Tristan Mertens nous traversent.
Ils inventent un tracé sobre, et discret, à la limite de l’invisible.
Nous parlent de la matière, des sensations, des paysages où l’on s’enfonce pas à pas.
Ecriture d’une voix, et, plus encore peut-être, d’une respiration ; l’écoute du souffle y ponctue la lente appariation des images.
Nous sommes tirés vers l’ailleurs, et cependant toujours ici, comme retenus sur le bord.
Dans l’entre-deux des mondes, sur le point de disparaitre.
Poèmes de l’espace et du temps, ils se tiennent sur le seuil pour dire la mémoire et l’attente.
Mais aussi le retour de l’ami, de l’amante, jusqu’à ce que rien n’en puisse témoigner…
Entre réunion de soi et séparation d’avec l’autre, la parole égrène les notes silencieuses d’une vie ouverte à la rencontre.

comme on arrive tard très seulement.
dans les petits tas de l’enfance.
et comme étranger après tout.
on découvre encore un visage.
la face trouble souvent des présences.

Tristan Mertens dira quelques uns de ses poèmes ; plus précisément, selon ses mots : un passage de ce recueil et d’autres textes inédits pour les tester dans la voix.
P.S :Vous pouvez lire un compte rendu de ce recueil par Claro-Le Clavier Cannibale: Tristan Mertens, l’instinct des ricochets

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Ecoute radiophonique avec Désorceler la finance
Le dimanche 19 mars 2023
19h

Ecoute radiophonique avec Désorceler la finance

Le dimanche 19 mars 2023
19h
Désorceler la finance vous propose une écoute, en public, du premier épisode de sa série documentaire radio sur le pouvoir sorcier des mots.
En ce mois de mobilisation pour le droit au logement, à Bruxelles et partout en Europe, en ce mois de relance du projet immobilier Key West, en ce mois d’expulsions, encore, l’écoute de ce premier épisode dédié au logement sera aussi l’occasion de se dire où en sont les luttes, contre les projets néfastes des promoteurs, contre les expulsions, et pour une ville par et pour ses habitant.e.s.
Cette première écoute publique se fera en présence des auteur.ices et de certain.e.s protagonistes de l’épisode, membres du Front anti-expulsion. Repas léger offert après l’écoute.
La réalisation de ce documentaire a obtenu le soutien financier du FACR et de l’ACSR, ainsi que de la fondation Mycelium. C’est le premier d’une série de cinq épisodes, qui chacun part d’enjeux essentiels de nos existences: le logement, l’alimentation, la santé, le travail et la vieillesse.
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rencontre avec Fatima Ouassak – Pour une écologie pirate et La puissance des mères
Le mardi 07 mars 2023
18h30

rencontre avec Fatima Ouassak – Pour une écologie pirate et La puissance des mères

Le mardi 07 mars 2023
18h30

Le mardi 7 mars à 18h30, nous accueillons Fatima Ouassak au Miro (449, rue de Mérode, 1190), non loin de la librairie.

Politologue et activiste, Fatima Ouassak a formulé dans son premier ouvrage (La puissance des mères. Pour un nouveau sujet révolutionnaire, 2020) et avec l’ouverture de la maison Verdragon à Bagnolet, une proposition politique écologiste à partir d’un point de vue apparemment minoritaire et périphérique : celui des mères des quartiers populaires comme sujets politiques.

Avec son nouvel ouvrage, Pour une écologie pirate, elle revient plus spécifiquement sur l’instrumentalisation de l’écologie contre les habitants des quartiers populaires, et sur les obstacles politiques et symboliques à renverser pour qu’émergent d’autres trajectoires écologiques, menées à partir de ces territoires.

Les mondes de nos ancêtres se sont déjà effondrés. Et pourtant nous sommes là, nous rions avec nos enfants. Nous résistons toujours. Notre écologie doit être une écologie de résistance. Sereine. Sans panique. Une écologie du présent. Faisons notre part là où nous sommes aujourd’hui, cela changera la donne pour le monde entier demain. La mesure doit être celle de nos luttes et de nos victoires aujourd’hui, pas celle des résignations et des fatalismes hypothétiques.      

Fatima Ouassak, La puissance des mères, chapitre 4. Reconquérir le pouvoir et le territoire,  éd. La Découverte, 2020 p.222.

 
L’écologie pourrait devenir un outil redoutable pour reconquérir l’espace public. Avec au centre l’enjeu du territoire, et en réalité de la terre : les descendants de l’immigration postcoloniale ont besoin, eux aussi, d’être liés à une terre, à la terre. La terre de leurs ancêtres leur a été spoliée. Et ils sont nés sur la terre de ceux qui l’ont spoliée. Depuis, ils sont comme amputés d’un besoin fondamental pour vivre et pour lutter. Pour vivre, afin que leurs enfants puissent circuler librement, respirer. Pour lutter, parce que les luttes pour reconquérir le pouvoir confisqué, quand elles sont hors-sol, sont vouées à l’échec. C’est notamment pour ces raisons qu’à mon sens l’écologie doit devenir le projet politique central dans les quartiers populaires. C’est l’outil qui répond le mieux aux enjeux de pouvoir et de territoire spécifiques aux populations qui y vivent. Avec les mères comme sujets politiques. 
Fatima Ouassak, « Un projet écologiste du point de vue des quartiers populaires », DARD/DARD 2021/2 N°6, p.26-37

 

La menthe sauvage au quartier Orban / St Antoine

Le vendredi 10 février 2023
18h

Bonjour !

Nous vous invitons, le vendredi 10 février à 18h à la librairie Par Chemins (rue Berthelot 116), à une rencontre entre Mohammed Kenzi, spécialement venu de Suisse, et des habitantes des quartiers de Forest et Saint Gilles, Hayat Benali et Latifa Elmcabeni. 

Mohammed, Hayat et Latifa nous raconteront leurs histoires de vie, partageront leur vécu, par rapport aux quartiers, aux violences policières, aux transformations urbaines, et aux luttes.

Mohammed Kenzi, auteur de La menthe sauvage, nous racontera son enfance au bidonville de Nanterre (Paris) dans les années 1960, le racisme et la répression, mais aussi ses chemins hors de la grisaille et de la boue. La venue à Bruxelles de cet auteur, qui vit aujourd’hui à Genève, est une première et crée l’occasion de cette rencontre.

Latifa Elmcabeni, du Collectif des Madrés, nous racontera son parcours, sa vie dans le quartier Bethleem à St Gilles et ses luttes contre les violences policières, dont les jeunes sont les premières cibles.

Hayat Benali qui a fondé l’association Le sourire de Soufiane, suite à la mort de son neveu Soufiane en juillet 2020, nous parlera de cette histoire récente, qui est encore une blessure ouverte, en lien avec le quartier Orban / Saint Antoine, dans lequel nous nous inscrivons.

Cette rencontre ne sera pas organisée comme une conférence mais plutôt comme un espace où toutes les personnes présentes pourront se rencontrer et partager des récits de vies ou de luttes collectives. Les invitations ont été envoyées principalement à des habitant.e.s du quartier Orban – Saint-Antoine (merci de ne pas la partager publiquement ou trop largement).


La discussion sera suivie d’un repas offert. Si vous en avez la possibilité, merci de nous confirmer votre présence à l’adresse : [email protected]

 

 

 

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Hommage à Soufiane. Installation d’un banc dans le quartier.
Le mercredi 25 janvier 2023
16h

Hommage à Soufiane. Installation d’un banc dans le quartier.

Le mercredi 25 janvier 2023
16h

Nous vous invitons à l’inauguration d’un banc dédié à la mémoire de Soufiane Benali à Forest, ce mercredi 25 janvier 2023, à 16 heures, au carrefour de la rue des Alliés et de la rue de Mérode.

Soufiane est un jeune forestois, décédé à 23 ans dans des circonstances tragiques, le 5 juillet 2020, devant la maison familiale sur le square Orban.

Le quartier Saint-Antoine, quartier populaire et dense du bas de Forest, est fragilisé par des inégalités sociales et environnementales qui durent depuis des années. Elles s’inscrivent dans l’histoire industrielle et dans le racisme structurel qui traverse notre ville et avaient provoqué en 1991 “les émeutes de Forest”. Ces inégalités ont malheureusement été aggravées par le confinement du printemps 2020, qui a notamment entraîné une recrudescence des trafics de drogues dures et provoqué ce nouveau traumatisme collectif : un jeune assassiné, deux jeunes blessés par balles et trois jeunes inculpés.

Pour que les habitants et habitantes puissent s’exprimer, pour que les pouvoirs publics ne puissent plus ignorer cette situation, plusieurs associations du quartier se sont organisées pour graver cette histoire dans l’espace public de manière concrète et symbolique.

Ce banc a été réalisé en partenariat avec la famille de Soufiane, l’association le Sourire de Soufiane, l’association Par Chemins et Ruines, la Maison des Jeunes de Forest et l’association le Mercredi des voisins de la rue de Mérode, dans le cadre d’un appel à initiatives citoyennes de la commune de Forest. Les différents partenaires seront présents pour l’inauguration du banc.
Un moment de rassemblement, d’hommage, de recueillement et de solidarité est prévu.

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(14h-16h : Mercredi des voisins de la rue de Mérode (dont un tronçon est temporairement fermé à la circulation).

16h-17h
– transport du banc depuis l’atelier de l’association Par chemins et ruines
– installation et fixation du banc au carrefour de la rue des Alliés et de la rue de Mérode
– moment de recueillement et de solidarité
– partage informel et convivial (chez Miro)

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café philo avec Natagora.
Le lundi 16 janvier 2023
19h

café philo avec Natagora.

Le lundi 16 janvier 2023
19h

Le lundi 16 janvier à 19h, nous accueillons un café philosophique organisé par Natagora Bruxelles*.
Quel est notre rapport à la nature?
Qu’est-ce qui influence notre perception de la nature ?
Quid de la nature en ville?

Natagora Bruxelles et la librairie Par Chemins, vous invitent à réfléchir ensemble à un sujet en lien avec ces questions sous forme d’un café philo. L’idée n’est pas d’écouter des experts, mais bien d’échanger sur base de notre vécu, de nos lectures ou autres ressources qui suscitent la réflexion. Nul besoin d’être philosophe pour participer, il suffit d’avoir envie d’enrichir son point de vue avec celui des autres. Chaque participant·e est libre de proposer une question (max 20 mots), et nous déciderons ensemble en début de soirée, sur laquelle portera la discussion.

Les boissons sont prévues par la librairie.
N’hésitez pas à amener de quoi grignoter. Le sommet de Damas, snack syrien au 135 avenue Wielemans peut agréablement vous sustenter.

*Active en Wallonie et à Bruxelles, Natagora veille à enrayer la dégradation de la biodiversité et à reconstituer un bon état général de l’environnement, en équilibre avec les activités humaines. Forte de plus de 40 000 sympathisants, l’association étudie la nature menacée, la protège à travers l’acquisition et la gestion de réserves naturelles, sensibilise et veille à influer sur les décideurs. L’association gère notamment https://observations.be/ outil de mutualisation des observations naturalistes. La nature en ville est actuellement l’un des principaux axes de travail de l’association.

 

NO OU LE PACTOLE Redim
Présentation de « No ou le pactole »
Le mercredi 11 janvier 2023
19h

Présentation de « No ou le pactole »

Le mercredi 11 janvier 2023
19h

Bonjour,

Nous avons le plaisir de vous inviter mercredi 11 janvier à 19h à la présentation  du livre No ou le pactole paru aux éditions La lettre volée en présence de l’autrice, Rachel M. Cholz.

 

No ou le pactole, c’est un texte sur une femme de la rue: Noémie. C’est une observation d’elle et son gang, qui rejeté et contraint de rester dehors, garde une liberté que même les flics envient.

Noémie, elle tue les moustiques et les doigts avec. Il faut le savoir. Quand elle prend un truc, elle tue les deux. Quand elle boit un truc Noémie, elle se boit aussi. Elle se boit le noyau jusqu’au fornix, et là elle s’oublie. C’est le moment où le monde autour redoute et attend qu’il se passe des choses.

Les flics ils aiment bien Noémie. Ils regardent ce qu’ils n’ont jamais été et ce qu’ils ne seront jamais. Un aimé et regretté des deux, parce que c’est sûr qu’ils ont pas ses dents, mais ils ont pas sa liberté. Ils sentent eux-mêmes, bien comme il faut dans leur bleu, qu’ils arrivent même plus à l’arrêter.

No ou le pactole c’est d’abord une observation, puis une extrapolation, proposant tout au long de l’histoire des incarnations multiples. On rencontre d’abord Noémie, puis tous les gens qu’elle côtoie.  Ses proches prennent des noms, des couleurs qui déterminent le contexte de la place. Les actions sont disséminées. Comme on s’arrêterait sur des flashs. Il s’agit de rentrer et de sortir d’un contexte en permanence.

Noémie, elle vivote entre la demande de tunes et ses potes de bancs en bancs.  Ils vivent au jour le jour, tiennent pour le lendemain avec les conflits de la veille.
Croire pour aujourd’hui et boire pour croire demain.
Comme ça,
l e   r é g i m e   à   l a   N o.
 
Le corps n’est plus donné pour la représentation, alors il devient un espace de sensation. Entre la tendresse et la baston.  Mais à force, ça doit toujours frapper plus fort. Parce que pour rester en vie, il faut sentir un peu les coups. Et après c’est le corps qui travaille, qui cicatrise et se répare là où ça a tranché ou pris le béton.


Et ça pardonne pas les cicatrices, surtout quand t’es une nana. Tu vas pas te refaire une réputation avec un beau carré plongeant, ça suffit pas.

No ou le pactole, c’est une ritournelle. Un chant qui rentre dans le bios de la place pour s’imprimer dans le quartier. On suit Noémie qui se répète. On suit Noémie qui se pète tout. On suit Noémie jusqu’à ce que. Car ici la vie se mesure toujours à l’excès. C’est tout.

L’intérieur n’a plus de mise, L’intérieur n’est plus une mise car tout le monde à déjà fait tapis. Alors il ne s’agit plus que d’une question de jeu. De cartes vides. Qu’il faut battre le plus vite possible, pour encore sentir les coups. Sentir les coups, ça rassure. Finalement, arrive le moment où on a envie de perdre, juste pour sentir les coups. Sentir, c’est l’enjeu. La mise, c’est l’envers. Une question d’épaisseur.

Ce texte est à la fois une ode à la survie, à la fois à la dramaturgie de la langue. La langue veut circuler comme le regard, en dénichant les détails à travers la foule. On a souvent tendance à passer par la victimisation quand on traite le sujet de la rue. Ici, il s’agit de montrer autre chose. Des personnalités fortes. Souvent plus fortes que nous. Des personnalités drôles et parfois tendres. Et une certaine solarité, évidemment.

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La Pierre Verte. conte.
Le mardi 10 janvier 2023
19h

La Pierre Verte. conte.

Le mardi 10 janvier 2023
19h

Le mardi 10 janvier à 19h, nous accueillons Alice Beaufort pour un conte intitulé La Pierre Verte, suivi d’un moment d’échange avec l’autrice.

Une histoire d’empuissancement*, de sororité et de résilience.
Dans un petit village entre collines et rivières, Rose, une jeune fille grandit auprès de sa grand-mère, la guérisseuse. Ce soir-là, c’est la fête au village. Elle danse autour du feu. Ce soir-là, c’est une nuit sans lune et sa vie va basculer.
Durée : 50 min
A partir de 13 ans. TW : une scène de viol est racontée.

* Empuissancement ou comment retrouver son pouvoir, non pas au sens de « pouvoir sur » mais un « pouvoir de pouvoir », « le pouvoir du dedans » selon Starhawk

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Faire la ville en commun ? Un manuel pour les communs urbains : Urban Commons Handbook
Le vendredi 16 décembre 2022
19h

Faire la ville en commun ? Un manuel pour les communs urbains : Urban Commons Handbook

Le vendredi 16 décembre 2022
19h

Vendredi 16 décembre à 19 heures, nous accueillons deux autrices, Doina Petrescu et Ana Méndez de Andés, pour une présentation (en français et en anglais) d’un manuel pour les communs urbains / urban commons handbook. Ce manuel, en anglais, présente une compilation de définitions, d’expériences et de références autour de certaines questions clés qui se posent lorsqu’on réfléchit à la mise en commun de la ville. Doina est enseignante en architecture et design et pratique au sein de l’atelier d’architecture autogérée (aaa) à Paris ; Ana est architecte et urbaniste, elle a participé aux tentatives municipalistes qui ont gouverné plusieurs métropoles espagnoles entre 2015 et 2019.

Depuis longtemps, les communs sont considérés comme un moyen de générer des processus sociaux capables de réinventer, maintenir et reproduire nos vies face à des changements et des incertitudes alarmantes. Les processus émergents de mise en commun présentés dans ce manuel se transforment en projets et en espaces capables de remettre en question le processus d’accumulation, d’extraction et d’enfermement des processus sociaux matériels et immatériels.

Ce processus nécessite l’invention de nouveaux types d’institutions, d’espaces et même d’acteurs. Comprendre les biens communs urbains comme des systèmes d’organisation pour la gestion collective à travers des modèles de gouvernance démocratique radicale nous permet d’aborder les problèmes de résilience, de changement climatique, de diversité et d’inégalités d’un point de vue à la fois constructif et relationnel.

Le manuel est une invitation à penser les éléments susceptible d’activer les communs urbains en tant qu’outils de transformation de l’avenir, selon sept axes :

  • l’écologie – comme nécessaire réparation planétaire avec de multiples déclinaisons (sociales, environnementales, politiques, économiques) ;
  • les lieux comme rapports et pratiques, situées et locales, d’être, de penser et d’agir.
  • La gouvernance comme définition de règles, de normes et de protocoles, nécessaires pour produire et re-produire des pratiques communes ;
  • l’économie par les différentes « économies non capitalistes», basées sur l’intérêt mutuel, le partage, la coopération ;
  • les savoirs comme une composante essentielle des communs urbains qui remettent en question la marchandisation croissante de l’éducation, et comme enquêtes à partir des pratiques d’apprentissage social et mutuel ;
  • les infrastructures comme les matérialités de nos manières de vivre, de travailler, de produire et de nous reproduire en tant qu’êtres sociaux, qui se manifestent en logements, transports, systèmes de gestion des déchets…
  • les socialités plus particulièrement les communautés coopératives et leur capacité à maintenir, à reproduire et à transformer la vie urbaine.

Ce livre est le résultat d’un processus collectif impliquant des conversations et des événements publics organisés dans et autour de l’Université de Sheffield pendant trois ans (2018 – 2021) par le collectif de recherche Urban Commons : Emre Akbil, Alex Axinte, Esra Can, Beatrice De Carli, Melissa Harrison, Ana Méndez de Andés, Katharina Moebus, Thomas Moore et Doina Petrescu. Les événements, et le processus d’écriture qui les a accompagnées, ont permis d’apprendre les uns des autres et de soutenir mutuellement notre pratique, notre recherche et notre enseignement qui explorent les possibilités ouvertes par une conception des villes comme des communs.

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Complet ! Arpentage. Une histoire du sabotage
Le jeudi 15 décembre 2022
19h

Complet ! Arpentage. Une histoire du sabotage

Le jeudi 15 décembre 2022
19h

Nous accueillons une session d’arpentage organisée par l’association Quinoa.
Les inscriptions sont closes à présent.

« Avec sa session d’arpentage « A l’Arrache », Quinoa te propose une lecture collective de « Histoire du sabotage. » de Victor Cachart paru aux éditions Libre en 2022. On vous propose de parcourir les nombreux mouvements qui s’opposent à toutes les formes d’exploitation et d’oppression : des attaques contre la fortification durant le Moyen Âge, aux incendies contre les antennes 5G aujourd’hui, en passant par les traine-savates dans les usines et le sabotage de la colonisation, ces deux tomes permettent de comprendre ce qu’est le sabotage et pourquoi il est toujours d’actualité. »

 

 

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Politique et immensité
Le mercredi 14 décembre 2022
19h

Politique et immensité

Le mercredi 14 décembre 2022
19h

Rencontre autour de Politique & Immensité, Impacts et rétroactes de la première Université d’été des immenses ou Les immenses à votre écoute,
du Syndicat des immenses, sous la direction de Laurent d’Ursel et Nicolas Marion, maelstrÖm ReEvolution, octobre 2022, En présence de Laurent d’Ursel, Daniel Rivet et Grégoire Walleborn

Immense, (acronyme d’Individu dans une Merde Matérielle  Enorme mais Non Sans Exigence), est le nom, ni stigmatisant ni réducteur, des personnes en mal-logement ou en non-logement, précédemment appelées SDF, sans-abri, précaires, sans-papiers, etc.

Syndicat des immenses est depuis 2019 en Région de Bruxelles-Capitale le nom d’un syndicat hyper actif, portant la voix, les combats et les revendications des immenses.

Université d’été des immenses est le nom donné au croisement et à l’enrichissement mutuel des expertises d’immenses et d’universitaires, de travailleurs, de travailleuses et de politique, autour de quelques thèmes. Un long travail réflexif précède et suit chaque Université des immenses, lequel passe par la publication d’un livre qui fait le point provisoire sur les thèmes choisis.

Politique et immensité est le titre du livre résultant de la première Université d’été des immenses, qui s’est tenue le 22 octobre 2021 à la VUB. Non content de rendre compte de la richesse de l’évènement, le livre enjoint le lecteur à saisir la balle au bond. D’où son sous-titre : « Les immenses à votre écoute ».

Les 4 thèmes choisis :

  1. Zéro déchet humain – contre l’économie du gaspillage (humain)
  2. Pour dire l’immensité, des mots sont à inventer et certains sont à bannir – pour un thésaurus de l’immensité
  3. La vie rendue invivable – contre la nécropolitique à l’œuvre dans les politiques sociales
  4. Fêter la Saint-Covid le 13 mars ? – le virus a exacerbé les inégalités et sorti des personnes de la rue

Quelques extraits du livre soulevant des questions que nous traverserons lors de cette soirée, en compagnie de Laurent d’Ursel, secrétaire révocable du Syndicat des Immenses ainsi que de Daniel Rivet et Grégoire Wallenborn :

Les immenses sont aux premières loges de la destruction du vivant. On pourrait même affirmer qu’ils sont les sentinelles de notre système socio-écologique. En écologie, une espèce sentinelle est sensible à certaines transformations qui sont des dégradations. Elles lancent l’alerte si on sait les écouter et les comprendre. Les immenses sont les sentinelles de l’état social face au délitement des conditions socio-écologique : ils montrent, via la fin du mois, qu’ils sont touchés par la fin du monde. Leur horizon temporel est simplement plus court, devant chercher chaque jour à sauvegarder leur existence.
(Les immenses sentinelles de notre système socio-écologique, par G. Wallenborn, p.177)

Car « immense » veut, avant tout, suppléer le manque de diagnostic politique de « sans-abri » : « immense » est un vain mot si on n’y entend pas les revendications afférentes. Dire « immense » et ne plus dire « sans-abri » tiendrait de la cosmétique ou du ravalement de façade si le nouveau vocable n’était pas indexé à une défense des droits des personnes concernées. On ne fait pas du politiquement correct (au sens hypocrite et superficiel du terme) : on lance l’ « immensément pertinent ».
(Les mots : mobilisation générale !, par L. d’Ursel, p.190)

Le propre de l’hypothèse nécropolitique est le postulat que ce genre d’expérience n’est jamais fortuit, mais est, plutôt, le résultat d’une rationalité sociale et politique qui est nécessaire au fonctionnement et à la reproduction du système social dans lequel nous vivons. Dans ce système, il doit exister des populations dont le lot quotidien n’est ni l’extermination pure et simple (le nettoyage ethnique, le génocide, etc.), ni la possibilité, assurée par des dispositifs étatiques, de vie une vie valant la peine d’être  vécue, une vie épanouie, mais d’être confronté à un quotidien qui est systématiquement dépouillé de tout ce qui permet à un être humain d’accorder sa confiance au monde et à ses semblables, de sortie à étioler, à petit feu, sa puissance d’agir. Nous pouvons ici penser, outre aux immenses, à toute une panoplie de catégories sociales contemporaines : à commencer par les populations soumises au racisme – et il faut insister sur le fait que le concept de nécropolitique vient précisément des études critiques de la race – jusqu’aux immigrés avec ou sans papiers, vivant dans les conditions de vie qui les déshumanisent de façon systématique.
(La vie rendu invivable ou contre la nécropolitique à l’œuvre dans les politiques sociales, G.Tverdota et N.Marion, p.211)

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Ecoutes Radios
Le samedi 03 décembre 2022
19h

Ecoutes Radios

Le samedi 03 décembre 2022
19h

Nous avons le plaisir de vous inviter à l’écoute des courts documentaires radio « A Trap Toi« , « Le vent souffle où il veut« , suivi d’un court débat et d’un morceau de rap enregistrés à l’IPPJ * Saint-Servais. Ce sera ce samedi 03/12 à partir de19h.

Le vent souffle où il veut – 10′

Ce portrait est l’histoire d’un homme
Qui grimpe dans les arbres
Et un arbre, c’est aussi un corps.

Une création de Clara Alloing et Adrien Chevrier (2022).

–  A Trap Toi – 26′

En présence d’une partie des réalisatrices

Cette pièce sonore est issue d’ateliers d’expérimentation collective de radio et musique électronique à l’IPPJ de Saint Servais* avec six jeunes filles âgées de 12 à 18 ans. S’y tissent instantanés de l’atelier – espace précieux d’expression libre – et récits qui témoignent de leurs expériences au sein de l’institution.
Une mélopée façon trap qui touche et pique.

Réalisé par Katarina, Lorrah, Chloé, Maeva, Shaima & Jennifer, accompagnées par Célia, Léa & Cabiria.
Montage final par Cabiria Chomel
Mixé par Aurélien Lebourg
Problème Antique, morceau réalisé par Katarina, Lorrah, Chloé, Shaima & Jennifer, mixé par Léa Roger & Flavio Bagnasco, masterisé par Flavio Bagnasco
Coeur Brisé, morceau réalisé par Jennifer, masterisé par Flavio Bagnasco

Avec le soutien d’Un Futur pour la Culture, CFWB, le Centre Culturel du Brabant wallon, CCBW & en partenariat avec Radio Campus.be

Débat sur la violence -12′ – Paroles de filles –  3′

Urbanisa’son, AMJ et Comme un Lundi sont restées plusieurs jours avec une quinzaine de jeunes filles de l’IPPJ de Servais. L’atelier a adopté une démarche participative où les jeunes mettent en mot et en images leur vision de la violence.  Pour alimenter leur réflexion, elles rencontrent des personnes ressources de leur choix : Rachid Madrane (ministre de l’Aide à la jeunesse à ce moment-là), Jean-Marc Mahy ancien détenu, Anne D’Alcantra (psychiatre)… Ce que vous allez entendre c’est un débat et un rap à travers lesquels elles ont voulu exprimer les différentes formes de violences qu’elles subissent quotidiennement. Elles évoquent la difficulté d’être éloignées de leur famille, d’être enfermées et d’une violence institutionnelle dans laquelle elles sont contraintes d’évoluer.

 

Il y aura des tapis, des coussins, et des boissons pour se réchauffer,

Bienvenu.e.s!

*IPPJ: Institution Publique de Protection de la Jeunesse

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Vente exceptionnelle de psychanalyse !
Le samedi 26 novembre 2022
11h

Vente exceptionnelle de psychanalyse !

Le samedi 26 novembre 2022
11h

Bonjour,

Nous avons acquis ces derniers mois, lors de divers achats, plus de 500 livres et plus de 600 revues dans le champ psychanalytique. 

Nous les mettrons en vente à la librairie Par Chemins, rue Berthelot 116 à 1190 Forest, le samedi 26 novembre (de 11h à 19h) et le dimanche 27 novembre (de 14h à 17h).

Vous pouvez vous faire une idée des livres proposés en consultant notre inventaire en ligne qui reprend une partie (mais pas la totalité!) des titres.

Il y a de nombreux ouvrages de et sur Freud et Lacan, dont 17 des 20 tomes des Oeuvres complètes de Freud parus aux P.U.F. ( sous la direction de A. Bourguignon, P. Cottet & J. Laplanche ; sont manquant les tomes I, V et VII).

Ainsi que plusieurs titres de : Jean Allouch, Didier Anzieu, Piera Aulagnier, Ludwig Binswanger, Hervé Castanet, Janine Chasseguet-Smirgel, Roland Chemama, Joël Dor, Sandor Ferenczi, Robert Fliess, Roland Gori, André Green, Gérard Haddad, Gustav Jung, Lucien Israël, René Kaës, Mélanie Klein, Julia Kristeva, Sarah Kofman, Jean Laplanche, Marie-Claude Lambotte, Jean-Pierre Lebrun, Serge Leclair, Guy Le Gaufey, Eugénie Lemoine-Luccioni, Jean-Claude Maleval, Maud & Octave Mannoni, Joyce McDougall, Charles Melman, Alice Miller, Jean-Claude Milner, Juan-David Nasio, Gisela Pankow, Gérard Pommier, Wilhelm Reich, Paul Roazen, Elisabeth Roudinesco, Monique Schneider, Jacques Schotte, Daniel Sibony, Gérard Wajcman, Donald W. Winnicott, et de nombreux autres.

Les éditions les plus représentées sont les Presses Universitaires de France (notamment les collections Le fil rouge, Petite bibliothèque de psychanalyse), Gallimard (collection Bibliothèque de l’inconscient), Dunod, Payot, Erès, Denoël, Navarin, E.P.E.L., éd. des crépuscules, éd. de l’Association freudienne internationale…

Vous trouverez la liste des revues, proposées à 4€ le numéro et non reprises dans l’inventaire en ligne, ci-dessous.

Au plaisir de vous y accueillir autour d’un café !

Les libraires

Quarto, Revue de psychanalyse publiée en Belgique :

Numéros 1 à 130

La cause freudienne / La cause du désir :

Numéros 1 à 110

Mental, Revue internationale de psychanalyse :

Numéros 1 à 37

Césure, revue de la convention psychanalytique : 

Numéros 1, 2, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 & 13. 

La petite girafe, Psychanalyse avec les enfants :

Numéros 1 à 33

Les feuillets du Courtil, Psychanalyse et institution :

Numéros 1 à 32

La célibataire, revue de psychanalyse (clinique, logique, politique) :

Numéros 1, 2, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 14, 15, 16, 17, 19, 21 & 25.

La revue lacanienne, Association lacanienne internationale, éd. érès :

Numéros 1 à 20 (manquent les numéros 2, 16 & 17). 

Le discours psychanalytique, Revue de l’Association Freudienne : 

Numéros 1 à 20 (excepté 15), 22 & 24. 

Nouvelle revue de psychanalyse :

Numéros 1 à 20

L’inconscient :

Numéros 1 à 8

Nouvelle revue de psychanalyse, éd. Gallimard :

Numéros 3, 7, 11, 14, 19, 22, 23, 33, 34, 36, 38, 41, 43.

Ornicar ?, Revue du Champ freudien :

Numéros 1 à 55

Préliminaire, Publication du Champ Freudien en Belgique :

Numéros 1 à 17

Barca !, Revue de poésie, politique, psychanalyse :

Numéros 1 à 12

Littoral, école lacanienne de psychanalyse : 

Numéros 1 à 28 (et épars par la suite)

Topique :

Numéros 1 à 22

L’ordinaire du psychanalyste :

Numéros 1 à 12

Essaim :

17 numéros épars

Le trimestre psychanalytique : 

1990 (numéros 1 à 4), 1991 (1), 1992 (1, 3 & 4), 1993 (1 à 4), 1994 (2, 3 & 4), 1995 (2, 3 & 4), 1996 (2 & 4), 1997 (1 & 2)

Ainsi que de nombreux numéros de: 

La clinique lacanienne, Cahiers de l’Association lacanienne internationale, Cliniques méditerranéennes, Etudes freudiennes, Revue française de psychanalyse, Bulletin freudien, Le discours psychanalytique, etc.

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Lectures, autour de la grande poétesse américaine Hilda Doolittle
Le mercredi 23 novembre 2022
19h30

Lectures, autour de la grande poétesse américaine Hilda Doolittle

Le mercredi 23 novembre 2022
19h30

lectures propose depuis 2013 des rencontres où la parole poétique est accueillie depuis le parti pris de la lecture comme acte créateur.

Pour cette nouvelle séance, il s’agira d’une rencontre autour de la grande romancière et poétesse américaine Hilda Doolittle (« H.D. ») en compagnie du traducteur J-P Auxeméry – et non des moindres –, à l’occasion de la sortie toute récente de l’ouvrage Hélène en Égypte aux éditions José Corti — https://www.jose-corti.fr/titres/helene-en-egypte.html

« Hélène en Égypte est le dernier poème de H.D., celui du bilan d’une destinée singulière, aux épisodes dramatiques aboutissant à une sorte de « joie ardente », celle de la consumation de soi au brasier de l’amour, destruction et régénérescence permanentes, et de la plénitude à laquelle l’œuvre en chantier ininterrompu permet d’accéder. »

bienvenu·es !

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Montagne limousine. Forêts désenchantées. 15e numéro de la Revue Z
Le jeudi 17 novembre 2022
19h

Montagne limousine. Forêts désenchantées. 15e numéro de la Revue Z

Le jeudi 17 novembre 2022
19h

Jeudi 17 novembre à 19h, nous accueillons la Revue Z pour une présentation du 15e numéro intitulé : Montagne limousine. Forêts désenchantées.

Depuis les plantations d’arbres qui quadrillent la Montagne limousine, ce numéro s’attaque à la sylviculture industrielle qui détruit les sols comme les corps des personnes qui y travaillent.

“ Avec celles et ceux qui se battent pour des usages populaires et collectifs des forêts, on tente de faire entendre des voix trop souvent recouvertes par le vacarme des machines, (…) nous avons remonté la filière de la pâte à papier et plongé dans les méandres de l’industrialisation des forêts.

Nous avons convergé depuis le Finistère, le Perche, les Cévennes, la Drôme, Lyon, Marseille ou encore la région parisienne vers les sous-bois aux couleurs d’automne de la Montagne limousine. Depuis un siècle, sur ce bout de terre du centre de la France, des arbres ont été plantés en rangs bien serrés et la machine industrielle forestière s’est mise en branle, maltraitant inlassablement les corps et les écosystèmes. Une réalité bien loin de la forêt fantasmée par les chantres du développement personnel qui y voient une possibilité de déconnexion et de ressourcement, ou par les classes aisées qui la prennent d’assaut pour y télétravailler au grand air.

Derrière le mirage vert d’une filière qui se prétend écolo et renouvelable, les suicides se multiplient parmi les salarié·es de l’Office national des forêts et de gigantesques coopératives forestières accaparent la « ressource bois ». Les entreprises les plus fortunées rachètent et plantent des arbres à marche forcée sur des terres paysannes, prétendant ainsi compenser leurs émissions de CO2. Tout cela avec le soutien du ministère de l’Agriculture et plus largement de l’État, dont la police n’hésite pas à s’acharner sur les habitant·es qui tentent de faire exister un autre discours sur la « gestion » de la forêt.

Depuis les sentiers à l’ombre des bois, on a suivi le bruit des tronços et des abatteuses autant que l’écho des chants de lutte. On a écouté les récits de celles et ceux qui ont été arraché·es à leurs territoires, anciennes colonies, pour fournir une main-d’œuvre bon marché à l’industrie galopante et qui, malgré l’épuisement, ne se laissent pas abattre. Ou encore de celles et ceux pour qui la forêt est une question de survie, un espace de refuge, et de toutes les personnes qui, à la lisière des logiques productivistes, tissent d’autres rapports aux mondes forestiers en expérimentant des imaginaires et des pratiques émancipatrices.”

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In a silent way
Le jeudi 10 novembre 2022
19h

In a silent way

Le jeudi 10 novembre 2022
19h

Le silence est l’instrument le plus puissant dont je dispose.

L’esprit est tout, et la technique est toujours secondaire.

Mark Hollis, Talk Talk

Bonjour,

Nous avons le plaisir de vous inviter jeudi 10 novembre à 19h à la projection du documentaire In a silent way. La projection sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur, Gwenaël Breës.

Synopsis

Un équipe de cinéma sillonne les côtes anglaises pour tenter de percer le mystère entourant un disque paru 30 ans plus tôt, Spirit of Eden, et le passage de la lumière à l’ombre de ses auteurs Talk Talk. De rencontres incertaines en captation sonores inattendues, leur voyage va se transformer en quête du silence. Avec le punk comme philosophie, considérant que la musique est accessible à tous et l’esprit se situe au-dessus de la technique.

Voir la bande-annonce.

 

 

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Spectacle « D’AIR ET D’OS » : contes slamés sur la puissance du désir
Le vendredi 28 octobre 2022
19h30

Spectacle « D’AIR ET D’OS » : contes slamés sur la puissance du désir

Le vendredi 28 octobre 2022
19h30

Bonjour,

Nous avons le plaisir tout particulier d‘accueillir ce vendredi 28 octobre à 19h30, le spectacle  » Dair et dos: contes slamés sur la puissance du désir » de Florence Vinckenbosch.

Sur le rythme chaloupé des mots sonnants, cette conteuse-slameuse vous livre le récit énigmatique (parfois effrayant, toujours philosophique) de ces êtres insensés qui nous rappelle que la vie germe et ne s’invente que là où frissonne la puissance du désir.

Cet ermite barbu, célèbre pour son ascétisme impitoyable, veut coûte que coûte trouver la paix du cœur. 

Lauriane, enfermée, n’a qu’un rêve : danser sur les falaises face à la mer. 

Ignorant et maladroit, Saralah brûle du désir d’obtenir la reconnaissance du vénérable érudit Mohan. 

Désir d‘être heureux. Désir de liberté et d’amour. Désir d’appartenance. Trois souffles, trois contes: une même manière de s’embraser jusqu’à la démesure.

Tous publics à partir de 12 ans

Durée : 35 min.

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Même pas mort ! de Véronique Sels
Le vendredi 21 octobre 2022
19h

Même pas mort ! de Véronique Sels

Le vendredi 21 octobre 2022
19h

Rencontre autour du livre Même pas mort ! de Véronique Sels, aux éditions Genèse

Dessiner me procurait l’intime conviction de progresser dans l’élucidation du mystère de mes origines.

Un livre écrit au passé composé.
Stéphane y parle à la première personne du singulier.
Et ne se souvient de rien.
Pas même qu’il s’appelle Mandelbaum…
Mandelbaum veut dire amandier, et cela aussi il l’a oublié.
Il se réveille un jour à Casablanca, et c’est le trou noir.
Ou la page blanche.
Mais, très vite, il retrouve le mouvement de la main qui dessine, de la main qui danse.
La mémoire du corps dicte ce que sa conscience ne parvient pas à lui rappeler.
Et, à la quête impossible des origines, se substitue bientôt la poursuite éperdue du désir…
Des femmes ; des pays ; des peintures.
La beauté d’un monde enfoui sous un amas de violence.
C’est à la jouissance de cette redécouverte -de soi et du monde- que nous invite Véronique Sels.
Comme une manière de faire revenir d’entre les morts ce poète au destin tragique qui continue de
peupler notre esprit de figures étranges.
Comme une manière, aussi, de nous faire douter de notre propre réalité, en restituant à
l’imagination cette puissance de se saisir du temps comme d’une matière plastique.
Dans le récit de cette existence posthume s’ouvre toute la multiplicité d’une vie sans borne ni
frontière.
Stéphane (1961-1986) n’avait tout simplement pas dit son dernier mot.
C’est à dialoguer avec celle qui lui a prêté l’oreille pour en recueillir l’utopique témoignage que cette
rencontre visera.

Quelques extraits seront lus par la comédienne Galia De Backer

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Trans : des existences frontalières.
Le lundi 17 octobre 2022
19h

Trans : des existences frontalières.

Le lundi 17 octobre 2022
19h

Le lundi 17 octobre à 19h, nous accueillons la revue d’anthropologie publique, Monde Commun, pour une présentation du septième numéro intitulé Trans : des existences frontalières.

Le numéro est coordonné par Michel Agier et Mélanie Gourarier et illustré par Kelsi Phung.
La rencontre sera animée par Giulia Mensitieri, membre du conseil de rédaction de la revue.

Mélanie Gourarier présentera l’élaboration de ce numéro consacré à une revisite des notions de frontières et de passing à partir d’existences frontalières et de situations interstitielles. Cette anthropologie des limites se veut critique de l’ordre des choses, des pensées identitaires et des catégories binaires. Littérature afropéenne, ethnographie et trahison, micropolitiques de l’identité, phénomènes de passing de genre, de race et de classe, figurent au sommaire de ce numéro.

Michel Agier présentera le projet porté par la revue Monde Commun – Des anthropologues dans la Cité qu’il a fondé et co-dirige : “Ni savoir « militant » au service d’une cause, ni savoir « expert » au service d’un pouvoir, l’anthropologie publique naît dans la société et y revient. Elle en est partie prenante et elle la réfléchit. Elle en est un ouvroir autant qu’un miroir.

Vous pouvez écouter l’enregistrement audio de la rencontre en cliquant ci-dessous :

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Subtil Béton
Le mercredi 12 octobre 2022
19h30

Subtil Béton

Le mercredi 12 octobre 2022
19h30

Mercredi 12 octobre à 19h30, nous accueillons les Aggloméré.es pour une présentation de leur roman Subtil Béton et du processus d’écriture collectif qui lui a donné naissance.

Subtil Béton est un roman d’anticipation politique, écrit et dessiné à plein de mains, qui se déroule au début des années 2040. C’est un récit choral dont les multiples voix ricochent pour dépeindre une société modelée par le fascisme, où se répondent la tendresse, les peurs et les espoirs. Le livre est accompagnée d’une grande carte-affiche qui représente la ville où se déroule l’histoire.

PRÉSENTATION-DÉBAT

Zoé est lycéenne lorsque le mouvement social devient insurrectionnel. À force d’assassinats et de disparitions, la révolte est écrasée par le régime. Les révolutionnaires se dispersent alors que l’autoritarisme se renforce. Subtil Béton n’est pas l’histoire de cette insurrection, mais de ce qui reste après la défaite. Colères et tendresses se mêlent en de multiples tentatives pour reconstruire espoirs et solidarités.

Présenter le bouquin, échanger sur les thématiques que le roman explore et l’aventure qu’a représenté sa fabrication. Un moment d’explication du processus d’écriture, un moment de présentation de l’histoire du roman, des extraits lus et une discussion sur tout ça.

Entre 2007 et 2021, Subtil Béton a été écrit à partir d’ateliers d’écriture féministes puis retravaillé, relu et réécrit de nombreuses fois.

ATELIER D’IMAGINAIRE

Subtil Béton a été écrit à partir d’ateliers d’écriture féministes puis retravaillé, relu et réécrit de nombreuses fois. Nous voulons partager cette pratique dans une mixité choisie (non-mixité) féministe. Écrire à plusieurs peut être facile, amusant, surprenant, renforçant. Venez dégommer avec nous les fausses évidences qui nous font croire que l’écriture est toujours une épreuve, et qu’elle est réservé à un petit cercle de solitaires, savants et bien trop massivement cis-masculins. Venez tâter du pouvoir libérateur de la fiction ! Une pratique accessible à toustes !

Le jeudi 13 octobre, il y aura un Atelier d’imaginaire, à La Foudre – Bibliothèque Queer Féministe Autogérée Naast Monique (Anderlecht) à 19h.
L’atelier se déroulera en mixité choisie ( sans mecs cis-genre hétéro )

Ces moments sont à prix libre / avec un chapeau pour contribuer aux frais de la tournée.

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au Pianocktail – présentation d’ouvrages de Félix GUATTARI
Le samedi 08 octobre 2022
14h

au Pianocktail – présentation d’ouvrages de Félix GUATTARI

Le samedi 08 octobre 2022
14h

Dans le cadre des quatre journées GUATTARI CHAOSMIK
au cinéma NOVA du 6 au 9 octobre,
nous sommes ravi·es de nous rassembler au
Pianocktail des Marolles (304 rue Haute) ce SAMEDI 8 OCTOBRE à 14h ;

en présence d’ami·es de Félix Guattari,
à l’occasion de la sortie de trois livres en cette année 2022,
aux éditions Lignes, que sont :

• Trialogues. Exercices de schizoanalyse (avec Jean-Claude Polack et Danielle Sivadon)
• 65 rêves de Kafka
• la ré-édition attendue de Chaosmose (paru initialement en 1992)

☞ à 17h, une séance débute au cinéma NOVA avec l’anthropologue Barbara Glowczewski ;

☞ la librairie Par Chemins sera aussi présente ce soir-là dans le bar du cinéma avec divers ouvrages (neufs et d’occasion) dont ceux de B. Glowczewski, F. Guattari, F. Deligny, R. Gentis, etc.

Au plaisir de vous y voir !

Le Gualeguay
Rencontre avec Vincent Weber, autour du poème « Le gualeguay » de J. L. Ortiz
Le mercredi 28 septembre 2022
20h

Rencontre avec Vincent Weber, autour du poème « Le gualeguay » de J. L. Ortiz

Le mercredi 28 septembre 2022
20h

RENCONTRE AVEC L’ÉDITEUR ET TRADUCTEUR VINCENT WEBER (édition Trente-trois morceaux) 

AUTOUR DU POÈME LE GUALEGUAY DU POÈTE ARGENTIN JUAN LAURENTINO ORTIZ

 

lectures propose depuis 2013 des rencontres où la parole poétique est accueillie depuis le parti-pris de la lecture comme acte créateur.

Pour cette nouvelle séance, lectures  propose une rencontre, le mercredi 28 septembre à 20h, autour du légendaire poème LE GUALEGUAY , récemment traduit en langue française et publié dans les éditions Trente-trois morceaux.

 

Juan Laurentino Ortiz est un poète américain au-delà de l’exotisme, les tropiques, l’arborescence baroque de l’image. Son nouveau monde représente un grand défi pour le lecteur, qui est autant dire pour le traducteur et l’éditeur. Le Gualeguay, avec ses 2639 vers, est l’œuvre de maturité du poète.  Paru en 1971, Le Gualeguay est un poème d’une étonnante modernité où la genèse du fleuve, du poème, du langage et de l’histoire se confondent.

Au sein de la littérature américaine (et à côté des longs poèmes américains de Pablo Neruda, Octavio Paz, Ernesto Cardenal ou Carlos Drummond de Andrade, entre autres), Le Gualeguay occupe une place à part. Aboutissement d’une oeuvre devenue presque légendaire à force de discrétion et qui a su se protéger pour élaborer son système, le poème est le lieu d’un rendez-vous longuement préparé avec le Río Gualeguay, qui traverse du nord au sud la province argentine d’Entre Ríos et au bord duquel Juan L. Ortiz ouvrit les yeux en 1896. Adoptant le point de vue du fleuve, le poème aspire tout autant à une veine lyrique, ouverte aux reflets de l’instant, qu’à une visée épique de la destinée historique de la région, depuis les premières populations amérindiennes ayant vécu sur ses rives jusqu’aux guerres d’indépendance et aux guerres civiles consécutives à la révolution de mai 1810, puis à l’avènement de la nouvelle industrie des saladeros. Le fleuve-poème constitue ainsi progressivement le miroir dans lequel peut se regarder l’Histoire, avec ses contradictions et ses hésitations, ses élans et ses destructions, en même temps que la quête d’un phrasé qui soit apte à conjuguer, et peut-être réconcilier, ces « diverses catégories du temps ».

Juan Laurentino Ortiz (1896-1978) est né à Puerto Ruiz, dans la province d’Entre Ríos, en Argentine. À l’exception d’un bref séjour à Buenos Aires et d’un voyage tardif en Chine, il passe l’essentiel de sa vie dans sa province natale, particulièrement dans les villes de Paraná et Gualeguay. Entre 1937 et 1958, il publie dix livres, rassemblés en 1971 dans une œuvre unique, En el aura del sauce, au sein de laquelle paraît pour la première fois Le Gualeguay.

En 2022, les éditions Trente-trois morceaux en ont publié la traduction française.

Bart Vonck/Sami El-Hage/Adolfo Barberá

 

La rencontre aura lieu le 28 Septembre 2022 à 20h00 à la librairie commune « Par chemins », rue Berthelot 116 à Forest.

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Écoutes Radiophoniques
Le samedi 24 septembre 2022
14h

Écoutes Radiophoniques

Le samedi 24 septembre 2022
14h

Nous avons le plaisir de vous inviter au premier cycle d’écoutes radiophoniques de la librairie.

Au programme : quatre documentaires, dont les deux dernières productions de Par Chemins ! Des documentaires très différents mais qui partagent le souci de sortir du silence, ou de l’oubli, des paroles, des parcours de vie, des problématiques. C’est le dialogue entre une réalisatrice et un père autour de la mort brutale de son fils; c’est la quête familiale d’une petite-fille de missionnaire qui l’amène à découvrir les blessures passées et l’histoire « ensilencée »  de sa grand-mère;  ce sont les témoignages des usagers et employés des bains publics qui racontent le manque d’eau pour les franges populaires des populations urbaines; c’est le contre-récit d’un ancien « ennemi public numéro 1″…

Nous vous proposons des espaces d’écoute collective pour élargir notre compréhension du monde, y ajouter un peu de complexité, ouvrir un espace de dialogue là où parfois il semble interdit de parler, et peut-être commencer à imaginer des réparations …

Les écoutes auront lieu à Par Chemins et au Centre Culturel Jacques Franck, on s’y retrouve?

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24/09 – 14:00-18:00 (ouverture des portes à 13h30)// Par Chemins

« Parler pour un autre regard »

Un documentaire en trois épisodes de Paola Stévenne

En 2004, dans un atelier de RAP, la réalisatrice Paola Stévenne rencontre un groupe de garçons; des jeunes généreux, créatifs, intelligents. Ils débutent. Elle leur présente un groupe de rageuses aguerries. Ils vont écrire et enregistrer ensemble. La cinéaste filme leur processus de création.

Parmi eux, un jeune homme de quinze ans, Sean.
Le jour où elle apprend sa mort, elle promet à son père de partager l’image qu’elle conserve de son fils. Le père, quant à lui, décide de raconter leur histoire.

Ecriture, réalisation, montage: Paola Stévenne / Prise de son:  Cyril Mossé / Assistante monteuse: Muriel Alliot / Coach voix: Raphaëlle Bruneau / Ecriture voix partie trois: Veronika Mabardi, Paola Stévenne  / Production: l’ASBL Ouria et de l’atelier Graphoui / Design : oilinwater.be /  Avec le soutien du Fond d’Aide à la Création Radiophonique de la Fédération Wallonie–Bruxelles / Merci à l’AJC, le Gsara, Thomas Ferrando, Khristine Gillard, Guillermo Kozlowski, Isabelle Rey, Olivier Van Bets.

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25.09 –  17:00 à 21:00  //  Par Chemins

« Sous l’eau, les larmes du poisson ne se voient pas »

Un documentaire en trois épisodes de Delphine Will et Jeanne Debarsy

Sous l’eau, les larmes du poisson ne se voient pas démarre d’une quête familiale. Petite-fille d’un ex-missionnaire qu’elle n’a jamais pu rencontrer car décédé avant sa naissance, Delphine se lance, avec son amie Jeanne, dans la reconstitution du récit de vie de son grand-père Félix. Cette quête les mène entre la Belgique et le Congo, au croisement de plusieurs générations. Rapidement, le personnage de sa grand-mère congolaise Astrida apparaît sous un nouveau jour, faisant ainsi ressurgir des enjeux et des blessures enfouis au fil du temps.

Réalisation, prise de son, montage et mise en onde: Delphine Wil et Jeanne Debarsy /Musique originale: Loup Mormont / Mixage: Christophe Rault / Illustration: Maya Mihindou / Production: Babelfish asbl / Diffusion: ACSR  / Avec la participation de Amélie, Doka, Apolline, Mado, Mimie, Éric et Addis / Avec les voix de Philippe Léonard, Élisabeth Mouzon, Anne Van Ermengem, Marcha Van Boven, Luc Van Grunderbeeck et Vincent Minne

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Jeudi 29.09 – 18.45 // Centre Culturel Jacques Franck:

« Corps sales . Villes sèches »

Un documentaire en 3 épisodes de Pauline Bacquaert et Sophie Richelle

Alors que le manque d’eau touche des franges de plus en plus larges de la population urbaine, les bains publics ont presque tous disparus. La disparition et la rareté de ces lieux populaires dans de nombreuses villes interpellent. 

À travers Bruxelles et les témoignages des personnes qui les ont fréquenté, « Corps sales // Ville sèche » nous plonge au cœur de l’une de nos pratiques parmi les plus intimes : se laver. Depuis les lieux méconnus où l’on peut se laver en ville, hors de chez soi, ce documentaire décortique en 3 épisodes, d’hier à aujourd’hui, les enjeux et l’importance de pouvoir prendre soin de soi.

Montage, mise en onde et aide à la réalisation : Guillaume Abgral /Prise de son : Guillaume Abgrall, Pauline Bacquaert , Sophie Richelle / Composition musicale :  Sébastien Schmitz (et Guillaume Abgrall) /  Mixage: Roxane Brunet / Production : Par Chemins et Ruines / Avec le soutien de  d’Innoviris , du Fonds d’Aide à la Création Radiophonique de la Fédération Wallonie Bruxelles , de l’Atelier de création sonore et radiophonique et de l’ULB-FNRS.

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19.09 – 25-09 en écoute libre dans la librairie Par Chemins:

« Le Mécano de l’Evasion »

Un documentaire en 9 épisodes de Chedia Le Roij

Nordin part du principe que s’il n’y a pas beaucoup de personnes qui s’évadent en Belgique, c’est pas que ce n’est pas possible, mais que c’est encore un bon filon. Par la porte principale, cachot, avec une corde, cachot, en hélico, cachot… il s’évade. Et est repris. Les conditions de détention se resserrent, fuir, les contacts extérieurs sont interdits, s’échapper, quartier d’isolement en verre, se faire la belle, hallucinations, sortir.

Un récit de Nordin Benallal / Réalisation : Chedia Le Roij / Prise de son : Vincent Nouaille et Chedia Le Roij / Montage : Cabiria Chomel et Chedia Le Roij / Sounddesign : Frédérique-Pierre Saget / Musique : Antonin Simon / Mixage : Aurélien Lebourg / Visuel : Matthias Förster / Graphisme : Andreas Stathopoulos / Une production de Par Chemins et Ruines, avec le soutien de l’ACSR et du Fond d’Aide à la Création Sonore et Radiophonique de la Fédération Wallonie-Bruxelles / Un tout grand merci à Paola Stévenne, et à toute l’équipe de l’acsr, ainsi qu’à Vincent Nouaille, Guillermo Kozlowski, Matthias Forster, Clara Alloing, Antonin Simon, Clémence Davigo, Maud Girault, La Griffe, l’Axoso, et Nordin Benallal.

 

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Vente exceptionnelle: Marxisme, Anarchisme, Histoire sociale et politique
Le samedi 10 septembre 2022
11h

Vente exceptionnelle: Marxisme, Anarchisme, Histoire sociale et politique

Le samedi 10 septembre 2022
11h

Bonjour,

Nous avons acheté durant l’été plusieurs bibliothèques qui, bien que venant de courants différents, avaient en commun de reprendre de nombreux ouvrages de marxisme et d’histoire sociale et politique. Nous sommes heureux de proposer ces livres (il y en a plus d’un millier!), à la vente le samedi 10 septembre de 11h à 19h et le dimanche 11 septembre de 14h à 17h à la librairie Par Chemins, rue Berthelot 116 à 1190 Bruxelles.

Vous pourrez trouver de nombreux textes de et sur Marx & Engels, Rosa Luxemburg, Trotsky, Staline, Che Guevara, Bakounine, ainsi que des titres de Victor Serge, Nicos Poulantzas, Karl Korsch, Henri Lefebvre, Charles Fourier, Louis Althusser, Pierre Broué, Eric J. Hobsbawm, Jean Ellenstein, Anne Kriegel, Noam Chomsky, Anne Morelli, José Gotovitch…. Ainsi que des auteurs de la littérature prolétarienne : E. Caldwell, H. Poulaille, M. Gorki, J. Amado, J. London, S. Dagermann…

Les ouvrages viennent en grande partie des maisons d’édition suivantes: Spartacus, Maspero, éditions Sociales, éditions de Minuit, éditions Complexes, Champ Libre, Archives Julliard, EPO, La Découverte, 10 18, Flammarion, Folio… 

Les thématiques abordées sont assez variées: la commune de Paris, les luttes latino-américaines, l’anarchisme, la guerre d’Espagne, les débuts de l’Union Soviétique, l’antifascisme historique, le communisme chinois, les luttes ouvrières, notamment en Belgique.

On notera une petite quarantaine de livres en Espagnol, ainsi que des dizaines d’exemplaires des Cahiers Marxistes, et des revues Les révoltes logiques, Partisans, Le fil du temps, Contradictions.

Vous pouvez trouver un aperçu des livres présents sur notre inventaire en ligne, en notant que plusieurs centaines de titres n’ont pu y être ajoutés par manque de temps.

Au plaisir de vous voir

Les libraires

Réouverture aux horaires habituels

Le jeudi 01 septembre 2022
15h

Bonjour!

L’été touchant à sa fin, nous ré-ouvrons dès demain selon nos horaires habituels:

Lundi, Mercredi & Samedi: 11h-19h
Mardi, Jeudi & Vendredi: 15h-19h
Dimanche: 14h-17h

Nous annoncerons prochainement les rencontres, présentations de livres et écoutes radiophoniques à venir. Nous avons aussi eu l’occasion durant l’été d’acheter plusieurs bibliothèques importantes et de renflouer nos rayons avec plusieurs centaines de nouveaux livres – n’hésitez pas à jeter un oeil sur notre inventaire en ligne qui reprend une partie de ces titres.

Au plaisir de vous revoir

Les libraires

librairie
Horaires Août 2022
Le lundi 01 août 2022
15h

Horaires Août 2022

Le lundi 01 août 2022
15h

Le consolateur dit toujours des choses qu’il ne croit pas lui-même,

et reprend courage dans ses propres paroles. Pour quelques heures.

(Georges Didi-Huberman)

Bonjour,

Au mois d’août, nous serons ouverts du mardi au samedi de 15h à 19h. Nous restons disponibles pour les dons ou rachats de bibliothèque (via l’adresse librairie.berthelot[at]gmail.com ou au 0466.36.90.49.).

Bel été à toutes et tous

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André Robe a rejoint la cîme des arbres
Le dimanche 10 juillet 2022
10h

André Robe a rejoint la cîme des arbres

Le dimanche 10 juillet 2022
10h

Vivre comme un arbre, seul et libre
Vivre en frères, comme les arbres d’une forêt
– Nâzım Hikmet

Voisin forestois, André a passé ses derniers moments à la librairie Par Chemins.
Nous le connaissions peu et reprenons donc l’éloge écrit par Isabelle Marchal et publié par Inter-Environnement Bruxelles.

Jeudi dernier, c’est avec beaucoup de tristesse que nous apprenions le décès d’André Robe, militant de la première heure et infatigable défenseur du Vivant, particulièrement sensible à la cause des arbres en ville. Infatigable mais aussi très présent sur quantité de dossiers, il ne lâchait rien. Passant au crible les enquêtes publiques, préparant en solitaire et dans les moindres détails ses prises de parole – souvent mémorables – lors de commissions de concertation, alertant d’un danger ou exigeant par mail la transparence des documents publics, il se joignait aussi régulièrement à des actions sur le terrain, pour la défense de tel espace naturel en ville, pour dénoncer tel projet démesuré ou, comme tout récemment encore, s’indigner de l’alliance des pouvoirs publics et des promoteurs.

André Robe avait le contact facile et avec lui, pas de barrière, ni de génération ni d’aucune sorte. Dès la première rencontre, la connexion était instantanée et de son œil bienveillant et malicieux, il semblait vous dire : « C’est bien naturel voyons, les ami·e·s de mes amis les Arbres sont aussi mes ami·e·s »

C’était un rassembleur, un visionnaire, tout à la fois tenace, jusqu’à son dernier souffle, et d’une infinie gentillesse.

Et nous sommes bien tristes, aujourd’hui, de le savoir parti. Mais il fut et sera une source d’inspiration pour les nombreux combats qu’il nous reste à livrer et nous entendrons longtemps sa voix nous glisser à l’oreille « Ne rien lâcher, il ne faut rien lâcher » !

Bon voyage, cher André Robe, et merci pour ces graines de résistance semées sur votre route qui a si souvent croisé la nôtre.

 

 

Unknown
[Editions L’Angle Mort] « Vases », de Guy Marc Hinant & « Prises », d’Eileen R. Tabios
Le vendredi 08 juillet 2022
19h

[Editions L’Angle Mort] « Vases », de Guy Marc Hinant & « Prises », d’Eileen R. Tabios

Le vendredi 08 juillet 2022
19h

Bonjour,

Nous avons le plaisir d’accueillir vendredi 8 juillet à 19h les éditions L’Angle Mort qui viendront présenter Vases, de Guy Marc Hinant, ainsi que Prises, d’Eileen R. Tabios, traduit par Fanny Garin.
Ces deux livres, dans la collection 11H18, seront tout juste sortis des presses typographiques et risographiques de la maison, qu’ils auront ainsi inaugurés.
Seront présents Guy Marc Hinant, Fanny Garin et les éditeurs.
Au programme, lectures et présentations des livres.

Guy Marc Hinant est un cinéaste, écrivain et producteur originaire de Charleroi. Vases est une sélection de poèmes issus d’un ensemble plus vaste, écrits durant sa jeunesse.
Ces textes choisis invitent sur un univers angoissé en des paysages septentrionaux sur lesquels rôdent des fantômes en bord de Sambre.

Eileen R. Tabios est une poétesse américaine, originaire des Philippines. Prises est issu du recueil Love in time of belligerence. Il s’agit d’un poème en prose, dans lequel une femme rencontre un homme. D’apparence très simple, l’écriture n’en est pas moins déroutante. On s’y perd en l’architecture convexe d’un immeuble de Manhattan comme dans une chronologie à rebours du pinceau sur la toile.

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Horaires de juillet
Le vendredi 01 juillet 2022
15h

Horaires de juillet

Le vendredi 01 juillet 2022
15h

Bonjour,

 

Nous allons réduire un peu nos horaires pour le mois de juillet, nous fermons les matinées et serons ouverts du lundi au dimanche de 15h à 19h. Nous continuons à être disponibles pour les rachats de bibliothèques et autres vides-greniers de livres (via l’adresse librairie.berthelot[at]gmail.com ou au 0466.36.90.49.).

 

Au plaisir de vous voir

 

Les libraires

 

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Neutralité carbone, fuite en avant climatique
Le mardi 28 juin 2022
20h

Neutralité carbone, fuite en avant climatique

Le mardi 28 juin 2022
20h

Mardi 28 juin à partir de 20 heures, nous accueillons une présentation de la revue Gresea échos consacrée à la gestion des émissions de CO2.

La première conférence des Nations-Unies sur l’environnement s’est tenue en 1972. En 1992, lors du sommet de la Terre de Rio, un cycle de négociation a démarré, donnant naissance aux COP, dont la 26e édition s’est tenue à Glasgow fin 2021. Les rapports du GIEC se suivent et se ressemblent, début 2022, les deuxième et troisième volet du 6e rapport d’évaluation ont été rendus publics : il reste trois ans à l’humanité pour espérer rester sous le seuil de 1,5°C de hausse des températures par rapport à l’ère préindustrielle

Romain Gelin reviendra sur 30 ans de négociations climatiques internationales. De la réduction des émissions, nous sommes passés aux marchés du carbone et à la neutralité carbone, en conservant les combustibles fossiles, et avec la promesse – par la technologie – d’absorber le surplus de carbone émis dans le futur: une véritable fuite en avant.

Boris Fronteddu présentera la situation énergétique belge : 75% de l’énergie finale consommée est d’origine fossile, une part relativement stable au cours de la dernière décennie, malgré les engagements climatiques affichés. Nous reviendrons sur le poids des infrastructures liées aux énergies fossiles dans l’économie nationale, et sur les verrous qui rendent leur abandon particulièrement complexe.

Romain Gelin est chargé de recherche au Groupe de Recherche pour une Stratégie Economique Alternative (Gresea), il coordonne le 110e numéro de la revue Gresea échos. Boris Fronteddu est chargé de recherche au Centre Permanent pour la Citoyenneté et la Participation (CPCP).