Par M.K. Bhadrakumar – Le 1er mars 2025 – Source Indian Punchline
La scène dramatique qui s’est déroulée dans le bureau ovale vendredi soir indique que le président Donald Trump est en train de dissocier les États-Unis de la « guerre éternelle » en Ukraine que son prédécesseur Joe Biden avait laissée derrière lui. La guerre est sur le point de se terminer dans un gémissement, mais son « effet papillon » sur notre monde incroyablement complexe et profondément interconnecté définira la sécurité européenne et internationale pour les décennies à venir.
Les médias occidentaux, hostiles à Trump, ont saisi l’occasion pour le caricaturer comme étant un personnage impulsif, dans une inversion des rôles avec Zelensky. En réalité, c’est l’administration Biden qui a littéralement poussé Trump à agir de la sorte.
La réaction très émotionnelle de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui a exprimé sa compassion à l’égard du président Zelensky, est éloquente : « Votre dignité honore la bravoure du peuple ukrainien. Soyez fort, soyez courageux, n’ayez pas peur. Vous n’êtes pas seul, cher président ». Le refus de Trump d’accorder un rendez-vous à Von der Leyen peut expliquer en partie sa fureur de femme bafouée. En vérité, l’« Occident collectif » se trouve à la croisée des chemins et ne sait pas quelle route prendre. Sans la couverture aérienne et les apports satellitaires des États-Unis, le déploiement de troupes occidentales en Ukraine sera impossible. Même le Français Emmanuel Macron admettrait que ses troupes seront passées au hachoir.
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