Palais Saint-Georges
Abbaye Saint-Georges
Destination initiale |
Abbaye |
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Destination actuelle |
Bureaux municipaux |
Architecte | |
Construction |
1670 |
Propriétaire |
Ville de Rennes (d) |
Patrimonialité |
Région | |
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Département | |
Commune |
Rennes |
Autobus |
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Coordonnées |
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Le palais Saint-Georges est un édifice de la ville de Rennes, en Ille-et-Vilaine. Il est construit sur l'emplacement de l'abbaye Saint-Georges de Rennes.
Localisation
[modifier | modifier le code]Le palais se trouve à l’est du centre ville de Rennes dans la partie ouest du quartier Thabor - Saint-Hélier - Alphonse Guérin. Il se situe le long de la Vilaine à l’extrémité de la rue Jean Janvier (dont la gare occupe l’autre extrémité).
Histoire
[modifier | modifier le code]L'abbesse Magdelaine de la Fayette préside la construction en 1670 par l'architecte de l'école lavalloise Pierre Corbineau. Le nom de l’abbesse est d’ailleurs écrit en lettres capitales sur la façade. La grande galerie qui donne sur le jardin vers la Vilaine est très similaire au cloître du Monastère des Ursulines de Laval[3].
Le palais Saint-Georges devint une caserne à la Révolution française[3].
Dans la nuit du 4 au , l'ensemble du bâtiment a subi un incendie dévastateur, ne laissant que les maçonneries des façades[4]. Cédé par l'armée à la Ville de Rennes, le palais est reconstruit à la suite de l'incendie et accueille désormais la caserne des sapeurs pompiers, la police municipale, ainsi que des services administratifs de la ville[5].
Ce monument fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [1].
En 2010, l’aménagement du palais en hôtel de luxe est envisagé[6]. En , quatre candidats présentent à la municipalité un projet de 120 à 140 chambres. Le lauréat sera désigné début 2014, pour des travaux débutant en et une ouverture prévue pour [7]. Ce projet de réaménagement fut abandonné en , au profit de la construction de l’hôtel de la place des Lices[8].
Le , le conseil municipal vote la réhabilitation du palais Saint-Georges pour créer une Maison de citoyenneté et de la tranquillité, ouverte au public. Au rez-de-chaussée, des guichets accueilleront le public pour effectuer des formalités tandis que dans les étages, plusieurs services municipaux seront regroupés. La police municipale sera ainsi rejointe par la direction du quartier centre, et celles s'occupant de la santé publique et handicap, des associations, de la jeunesse et de l’égalité, de la culture, des sports et de la communication[9].
Architecture
[modifier | modifier le code]Le bâtiment central comprend une galerie orientée vers le sud et composée de 19 arcades. Au-dessus des piliers de chaque arcade se trouvent des lettres en fer formant le nom de « MAGDELAINEDLFAYETTE » en lettre capitale, assurant la stabilité de l'édifice[3]. Au centre de ce bâtiment se trouve un fronton circulaire surmonté d’une croix et contenant un blason coupé de la France et de la Bretagne. Entre le premier étage et le deuxième, au niveau du fronton central ainsi qu’à chaque extrémité se trouve le blason des La Fayette.
Un jardin à la française s'étend devant la façade.
Archives municipales
[modifier | modifier le code]Les archives des travaux effectués sur le Palais Saint-Georges sont conservées aux archives municipales de Rennes et numérisées. Elles sont consultables en ligne[10].
Galerie
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Notice no PA00090671, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no IA35022376, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Ouest-France, « Magdelaine de La Fayette au palais Saint-Georges », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
- Le Gall, Erwan, « Au tour de la caserne Saint-Georges ! », En Envor, consulté le 14 mars 2014
- Virginie ENÉE, « Rennes. Incendie, inscriptions énigmatiques… Découvrez l’histoire secrète du palais Saint-Georges », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
- Stéphane Vernay, Et si le Palais Saint-Georges devenait un hôtel ?, Ouest-France, 4-5 septembre 2010, no 20078.
- C.S., « Et si le Palais Saint-Georges devenait un Crowne plaza ou un Golden Tulip ? », Le Mensuel de Rennes, (consulté le )
- « Rennes. Il n'y aura pas d'hôtel au palais Saint-Georges », sur www.ouest-france.fr, (consulté le ).
- « Rennes. Feu vert des élus pour les travaux au Palais Saint-Georges », sur www.ouest-france.fr, (consulté le ).
- Palais Saint-Georges, Rennes, Archives municipales de Rennes.