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Autorail Baudet Donon Roussel

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Un autorail Baudet Donon Roussel (ou autorail BDR) est un autorail construit par Baudet, Donon et Roussel dans les années 1930. L'entreprise — spécialisée entre autres dans la construction de matériel roulant ferroviaire et notamment de locotracteurs — fabrique dix autorails pour le compte de quatre compagnies ferroviaires françaises selon trois types différents : autorail court à essieux pour la compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) et la compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans et du Midi (PO-Midi), autorail moyen à essieux pour la compagnie des chemins de fer de l'Est et autorail long à bogies pour la compagnie des chemins de fer du Nord.

La commande des quatre autorails du PLM fait suite au concours qu'organise la compagnie en 1931. Le PLM demande aux constructeurs ferroviaires et automobiles d'étudier des autorails légers capables de remplacer les trains à vapeur sur les lignes secondaires du réseau. L'autorail est alors vu comme une solution permettant de limiter les coûts d'exploitation des petites lignes peu rentables et menacées de fermeture.

Les dix autorails construits par BDR pour le PLM, le PO-Midi, l'Est et le Nord sont intégrés aux effectifs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) en 1938. Si les autorails à essieux sont rapidement démotorisés et transformés en remorques d'autorail après la Guerre, les deux autorails à bogies du Nord continuent leur service en Allemagne à partir de 1944 et jusqu'en 1960 pour l'un des deux. Aucun autorail BDR n'a été préservé.

Autorail court à essieux

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Autorail Baudet Donon Roussel
Description de cette image, également commentée ci-après
Autorail BDR du PLM en gare de Pontarlier.
Identification
Exploitant(s) PLM, PO-Midi puis SNCF
Désignation ZZ A 1 à 4 (PLM)
ZZ B4E 23801 et 23802 (PO-Midi)
ZZ BD 10001 à 10006 (SNCF)
Type autorail
Motorisation 1 moteur Diesel
Composition 1 élément
Constructeur(s) Baudet, Donon et Roussel
Mise en service 1934
Effectif 6
Caractéristiques techniques
Disposition des essieux A1
Écartement standard (1 435 mm)
Carburant Gazole
Puissance 105 ch
à 1 500 tr/min
Tare 13,6/14,1 t
Longueur HT 10,840 m
Empattement 5,6 m
Places assises 35/26 pl.
Climatisation non
Vitesse maximale 96,5/105 km/h

Au début des années , la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) fait face comme les autres compagnies ferroviaires françaises à une concurrence toujours plus rude avec le transport routier. En raison des coûts d'exploitation des trains omnibus à vapeur et du report modal vers l'automobile, certaines lignes secondaires sont menacées de fermeture[1]. L'autorail apparaît comme étant la solution idéale pour limiter les frais d'exploitation sur les itinéraires peu fréquentés. Aussi, le PLM décide en 1931 de lancer un concours entre plusieurs industriels de l'automobile pour la construction d'autorails légers à moteur Diesel destinés aux petites lignes du réseau de la compagnie[2],[3]. Huit constructeurs sont finalement sélectionnés, ce qui conduit à la commande de vingt-deux unités de conception purement automobile ou plus ferroviaire[4],[5].

L'entreprise Baudet, Donon et Roussel (BDR), notamment spécialisée depuis les années dans la construction de locotracteurs[6], répond à l'appel d'offres du PLM avec un projet d'autorail léger de quarante places assises[7]. Le projet fait partie des offres sélectionnées et le PLM commande à BDR quatre autorails en [AdF 1]. Leur prix de vente est de 266 500 francs[AdF 2]. Mis en service le , les engins sont affectés au dépôt de Pontarlier en roulement avec les deux SOMUA ZZ D 1 et 2[AdF 2],[8],[9].

En , la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans décide d'acquérir deux autorails BDR du même type avec un aménagement intérieur offrant moins de places assises[10]. Ils sont rattachés au centre autorail de Mont-de-Marsan et rejoignent les autorails Pauline déjà engagés sur les liaisons autour de la ville[AdF 2]. Les deux engins du PO-Midi sont vendus au PLM le et sont regroupés avec les engins de Pontarlier[AdF 2].

Les autorails du PLM sont numérotés ZZ A 1 à 4 tandis que les unités du PO-Midi sont immatriculées ZZ B4E 23801 et 23802[LF 1]. À la suite de leur rachat par le PLM, les autorails ex-PO-Midi sont renumérotés ZZ A 5 et 6[AdF 2].

Description et caractéristiques

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La caisse de l'autorail Baudet Donon Roussel est en tôles d'acier, elle repose sur un châssis en tôles d'acier embouties avec une interposition de caoutchouc[11]. Elle mesure 10,840 m de long tandis que la longueur hors tout de l'autorail est de 11,930 m[AdF 3]. Les roues font 860 mm de diamètre et l'empattement entre les deux essieux est de 5 600 mm[LF 1].

Photographie en sépia de deux autorails accouplés, vus de trois quart avant.
Couplage de deux autorails PLM.

La motorisation fait appel à un moteur Diesel à deux temps de la compagnie lilloise de moteurs (CLM) de type 85 LC 4 fabriqué sous licence Junkers[AdF 4],[LF 1]. Il délivre une puissance de 105 ch à un régime de 1 500 tr/min[AdF 4]. Le moteur est à quatre cylindres de 85 mm d'alésage et de 240 mm de course[AdF 4]. Le refroidissement est assuré par de l'eau circulant dans un radiateur fait de tubes en cuivre installé sur le toit ; cette eau sert également au chauffage du compartiment voyageur[AdF 4]. Le démarreur est électrique et de marque Bosch[AdF 4]. L'autorail est réversible et dispose d'un poste de conduite à chaque extrémité[11].

La transmission vers l'essieu moteur est mécanique. Le moteur est relié à un embrayage à disques qui transmet l'effort à un arbre à cardans[AdF 4]. Un inverseur de marche à pignons coniques permet de changer de sens de marche[11]. Une boîte de vitesses Cotal à quatre rapports commande la vitesse de rotation en sortie de transmission[11]. L'effort moteur est enfin transmis à l'essieu moteur avec une chaîne triple[AdF 4]. Une batterie Saft de 24 V rechargée par dynamo sert à l'alimentation électrique des différents équipements[AdF 4]. La vitesse maximale est d'environ 100 km/h[AdF 4].

Le freinage est de type Westinghouse à air comprimé complété par un frein à vis[AdF 4]. Un compresseur d'air maintient en pression le circuit d'air qui sert donc au freinage de l'engin mais aussi au fonctionnement des sablières[AdF 4]. Les autorails sont couplables entre eux grâce à des attelages automatiques Willison type 1/2 ; une barre d'attelage permet le remorquage en cas de panne[AdF 3]. Un coupleur Robinson monté sur l'extrémité 2 permet de relier les conduites d'air et les circuits électriques entre les engins[AdF 3],[12].

La principale différence entre les unités du PLM et du PO-Midi est l'aménagement intérieur des autorails[LF 1]. Les engins du PLM offrent trente-cinq places assises de 3e classe tandis que le PO-Midi a préféré privilégier un fourgon à bagages plus grand, limitant ainsi la capacité du compartiment voyageurs à vingt-six places assises[AdF 4]. Dans les deux cas, cinq strapontins complètent les places assises. Le fourgon a une surface de 4 m2 pour l'autorail PLM et de 7 m2 sur celui du PO-Midi[AdF 4].

Les autorails du PLM arborent la livrée des autorails de la compagnie, à savoir un bas de caisse bleu ciel et un haut de caisse gris[LF 2]. Les engins du PO-Midi sont peints avec une livrée bleu soutenu en bas de caisse et gris pour le haut de caisse[LF 2].

Services effectués

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En , les autorails du PLM sont affectés au centre autorails de Pontarlier, annexe de celui de Besançon[8]. En roulement avec les deux SOMUA ZZ D 1 et 2, ils desservent les lignes de l'étoile de Pontarlier, à savoir les lignes de Pontarlier à Gilley, de Pontarlier à Frasne, de Pontarlier à Vallorbe et de Frasne à Vallorbe[AdF 2].

Les autorails du PO-Midi sont rattachés au dépôt de Mont-de-Marsan et rejoignent les Paulines en roulement sur les relations vers Nérac et vers Morcenx[AdF 2]. Cédés au PLM le , ils sont regroupés avec les autres autorails BDR de Pontarlier[AdF 2].

Les deux autorails SOMUA sont réformés vers avec la fermeture des services voyageurs sur l'étoile de Pontarlier le [AdF 2],[13]. Les autorails BDR intègrent quant à eux les effectifs de la SNCF sous l'immatriculation ZZ BD 10001 à 10006[AdF 2]. Démotorisés vers , ils sont transformés en remorques d'autorail affectées à la région Sud-Ouest de la SNCF et numérotées RZ 10021 à 10026 puis XR 10021 à 10026[AdF 2]. Équipées d'un attelage à vis et d'un équipement de choc léger, elles offrent quarante-quatre places assises dont quatre strapontins[AdF 2]. Les remorques, allégées de leur système de motorisation, pèsent 10,5 t et sont chauffées avec un poêle[AdF 2]. Elles apparaissent aux inventaires de la SNCF de 1950 mais sont absentes de celui de 1959[14].

Autorail moyen à essieux

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Autorail Baudet Donon Roussel
Description de cette image, également commentée ci-après
Autorail ZZ ABCEs 40002 de l'Est.
Identification
Exploitant(s) Est puis SNCF
Désignation ZZ ABCEs 40001 et 40002 (Est)
ZZ BD 10101 à 10102 (SNCF)
Type autorail
Motorisation 1 moteur Diesel
Composition 1 élément
Constructeur(s) Baudet, Donon et Roussel
Mise en service 1935
Effectif 2
Caractéristiques techniques
Disposition des essieux A1
Écartement standard (1 435 mm)
Carburant Gazole
Puissance 125 ch
à 1 600 tr/min
Tare 18,4 t
Longueur HT 14,590 m
Places 1re cl. 8 pl.
Places 3e cl. 30 pl.
Climatisation non
Vitesse maximale 100 km/h

Le , la Compagnie des chemins de fer de l'Est passe commande à Baudet, Donon et Roussel de deux autorails à essieux, semblables à ceux du PLM et du PO-Midi, mais plus longs et équipés d'une motorisation plus puissante[AdF 5]. Les deux engins sont achetés 424 000 francs[AdF 5]. Ils sont livrés vers [15],[16] et leur mise en service intervient en mars 1935[AdF 5].

Les deux autorails sont numérotés ZZ ABCEs 40001 et 40002[LF 1].

Description et caractéristiques

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Les autorails BDR de la compagnie de l'Est reposent sur deux essieux dont un moteur. La caisse est plus longue que celle des autorails PLM et PO-Midi[6] : elle mesure 14,590 m de long, la longueur totale de l'engin attelages compris étant de 15,550 m[AdF 3]. La masse à vide d'un autorail est de 18,4 t[LF 1]. Les roues sont à bandage en acier[16].

Photographie en noir et blanc des deux autorails accouplés, vus de trois quart avant.
Jumelage des deux autorails.

La commande initiale prévoyait l'installation d'une motorisation Diesel Codra sous licence Mercedes-Benz à six cylindres et délivrant une puissance de 125 ch à 1 600 tr/min[AdF 5]. L'autorail est finalement livré avec un moteur Diesel Berliet de type MDK2 construit sous licence Acro[AdF 4],[16]. Il fournit avec ses six cylindres une puissance de 135 ch[AdF 4],[16]. La transmission de l'effort se fait via une boîte de vitesses Cotal à quatre rapports et une chaîne double entraîne l'essieu moteur[16]. L'engin peut atteindre les 100 km/h en palier, 63 km/h en rampe de 15 ‰ et 78 km/h en rampe de 7[AdF 4],[16].

L'engin dispose de deux postes de conduite et est donc réversible[16]. Les deux autorails peuvent être accouplés entre eux grâce à des attelages automatiques Willison complétés par des connecteurs pour les réseaux électrique et pneumatique[AdF 6],[16]. Un règlement d'exploitation stipule toutefois qu'un agent de conduite doit être présent en cabine de l'engin mené ; cette configuration s'apparentant alors plus à un jumelage qu'à un couplage[AdF 6].

L'aménagement intérieur de l'autorail offre deux compartiments : un compartiment mixte de première et deuxième classe avec huit places assises et un compartiment de troisième classe avec trente places[AdF 5]. L'ensemble est complété par huit strapontins, quatre sièges amovibles et vingt places debout[AdF 5],[16]. Le chauffage des compartiments fait appel à l'eau de refroidissement du moteur[16]. Le fourgon de l'autorail, d'une surface de 6,5 m2, permet de transporter une tonne de bagages et de colis[AdF 5],[16].

Les autorails arborent une livrée avec bas de caisse rouge et haut de caisse crème[LF 2].

Services effectués

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Les deux autorails sont affectés à leur livraison en au dépôt de Mirecourt[AdF 6]. Ils sont utilisés pour les trains omnibus vers Barisey-la-Côte, Toul et Langres[AdF 6]. Intégrés aux effectifs de la SNCF en , ils sont renumérotés ZZ BD 10101 et 10102[AdF 6],[LF 1]. Un des deux autorails est transformé en pour fonctionner avec un gazogène[AdF 6]. Les deux engins sont finalement démotorisés et transformés en remorques d'autorail sous les immatriculations XR 10031 et 10032[AdF 6]. Les remorques sont radiées entre et [14].

Autorail long à bogies

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Autorail Baudet Donon Roussel
Description de cette image, également commentée ci-après
Autorail ZZ 15 du Nord.
Identification
Exploitant(s) Nord puis SNCF puis Westerwaldbahn
Désignation ZZ ABCEs 40001 et 40002 (Est)
ZZ BD 10101 à 10102 (SNCF)
Type autorail
Motorisation 2 moteurs Diesel
Composition 1 élément
Constructeur(s) Baudet, Donon et Roussel
Mise en service 1935
Effectif 2
Caractéristiques techniques
Disposition des essieux BB
Écartement standard (1 435 mm)
Carburant Gazole
Puissance 300 ch
à 1 600 tr/min
Tare 35,2 t
Masse en service 43,2 t
Longueur HT 20,740 m
Places 3e cl. 58 pl.
Climatisation non
Vitesse maximale 100 km/h

Le service du Matériel et de la Traction de la Compagnie des chemins de fer du Nord désire expérimenter plusieurs types de transmissions pour les autorails[AdF 7],[15]. Ainsi, la compagnie commande en à trois constructeurs des engins équipés de différents types de transmissions[AdF 7] :

Tous les autorails sont bimoteurs et sont équipés de moteurs Diesel Saurer BXD[AdF 7].

Le prix d'achat des deux autorails BDR est de 700 000 francs[AdF 3]. Ils sont respectivement mis en service le et le [AdF 3],[6].

Description et caractéristiques

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L'autorail fait 21,700 m de long pour une longueur de caisse de 20,740 m[AdF 8]. En ordre de marche, l'engin pèse 35,2 t et 43,2 t en charge[AdF 8]. Il est monté sur deux bogies à deux essieux[LF 3]. L'autorail est équipé de deux postes de conduite et est réversible[AdF 6].

Chaque bogie est équipé d'un moteur Diesel Saurer BXD de 150 ch à 1 500 tr/min[AdF 6]. L'effort est ensuite transmis aux essieux via une boîte de vitesses Cotal et un inverseur de marche à deux sorties donnant sur les ponts de chaque essieu[AdF 6]. Le freinage est pneumatique à sabots de type JMR[AdF 6]. Les autorails sont équipés d'attelages automatiques Willison[AdF 8]. Cependant, leur exploitation en couplage ou en jumelage n'est pas prévue[AdF 8].

L'aménagement intérieur est à classe unique : il propose cinquante-huit places assises de troisième classe réparties sur des banquettes à deux ou trois places[AdF 6]. Les banquettes sont recouvertes soit de tissus, soit de simili-cuir[AdF 3]. En outre, quatre strapontins sont disponibles sur la plateforme d'accès et vingt personnes peuvent voyager debout[AdF 6]. Un cabinet de toilettes et deux fourgons à bagages de 11 m2 avec compartiment postal complètent l'ensemble[AdF 6],[LF 3].

    Livrées des autorails BDR du Nord.
  • Autorail long avec caisse entièrement vert foncé et toit gris.
  • Autorail long avec caisse vert foncé et toit et extrémités de caisse crème.


Les autorails arborent la livrée des engins du Nord : caisse entièrement verte ou caisse verte et pavillon et extrémités de caisse crème[AdF 8],[LF 3].

Services effectués

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À leur livraison en , les autorails sont affectés au dépôt de Compiègne[AdF 8]. La desserte de l'étoile s'organise dès autour des relations vers Soissons, La Ferté-Milon (via Pierrefonds et Villers-Cotterêts), Montdidier (via Estrées-Saint-Denis) et Roye et entre Clermont-de-l'Oise et Beauvais[17],[18],[19]. Outre les deux autorails BDR, ces relations sont assurées par deux autorails Decauville, deux autorails ADN, un autorail Ateliers du Nord de la France, deux autorails CFMCF et deux Renault VH[17],[19]. Trente mois après leur mise en service, les autorails BDR ont parcouru en moyenne 163 200 km[AdF 8].

En , les deux engins sont intégrés aux effectifs de la SNCF avec la numérotation ZZ BD 1001 et 1002[LF 3]. En , les autorails sont vendus au chemin de fer secondaire allemand du Westerwaldbahn (de)[20]. Ils rejoignent l'Allemagne en convoi avec les deux autorails CFMCF ex-ZZ 22 et 23 et un ADN[AdF 8]. L'un des deux autorails est démotorisé avant son arrivée[20]. Le second, immatriculé VT 103, est mis en service dès mais prend feu fin [20]. Le premier autorail est finalement remotorisé et remis en service en avec la numérotation VT 101(II)[20] ; il circule jusqu'en 1960[AdF 8]. Il est équipé d'un seul bogie motorisé avec un moteur Diesel Klöckner-Humboldt-Deutz A8M 517 à huit cylindres[AdF 8],[LF 3]. Ce moteur délivre 180 ch à 1 500 tr/min[AdF 8]. La transmission mécanique est fabriquée par Deutsche Getriebe Berlin et la boîte de vitesses est de type Mylius CV2 ; la vitesse maximale de l'engin est portée à 60 km/h[AdF 8].

Les autorail du Westerwaldbahn sont peints avec une livrée rouge soulignée de liserés jaune clair[LF 3].

Une reproduction statique à l'échelle HO d'un autorail BDR du PLM a été intégrée à la collection Michelines et autorails des éditions Atlas[21].

Notes et références

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  • Yves Broncard, Autorails de France, t. IV,
  1. Broncard 2007, p. 48.
  2. a b c d e f g h i j k l et m Broncard 2007, p. 49.
  3. a b c d e f et g Broncard 2007, p. 53.
  4. a b c d e f g h i j k l m n o et p Broncard 2007, p. 54.
  5. a b c d e f et g Broncard 2007, p. 50.
  6. a b c d e f g h i j k l m et n Broncard 2007, p. 51.
  7. a b et c Broncard 2007, p. 44.
  8. a b c d e f g h i j k et l Broncard 2007, p. 52.
  • Thierry Leleu, La grande encyclopédie des locomotives françaises, t. 2 - les autorails,
  1. a b c d e f et g Leleu 2015, p. 15.
  2. a b et c Leleu 2015, p. 16.
  3. a b c d e et f Leleu 2015, p. 17.
  • Autres références
  1. Clive Lamming, « Le pou du rail : apôtre du chemin de fer minimal », section Certes la crise économique n’épargne pas le chemin de fer (consulté le ).
  2. E. Holzer, « Chemins de fer et automobiles », Bulletin PLM,‎ (lire en ligne).
  3. Clive Lamming, « Le concours d’autorails du PLM en 1932 : l’arrivée des mal-aimés », section 1931 : le concours du PLM donne leur vraie chance aux autorails, sur trainconsultant.com (consulté le ).
  4. « Commande d'autorails par la Compagnie P.-L.-M », Revue générale des chemins de fer,‎ (lire en ligne).
  5. « Autorails de la Cie P.-L.-M. », Courrier du Puy-de-Dôme,‎ (lire en ligne).
  6. a b et c « Baudet-Donon-Roussel », La Vie du Rail,‎ (lire en ligne).
  7. « Acquisition d'autorail par notre Réseau », Bulletin PLM,‎ (lire en ligne).
  8. a et b « Développement de nos services d'autorails », Bulletin PLM,‎ (lire en ligne).
  9. A. Renault, « Nos centres d'autorails », Bulletin PLM,‎ (lire en ligne).
  10. « Les autorails à l'essai », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  11. a b c et d « ZZC 60 A 1 à 4 puis ZZC 60 A 1 à 6 », sur wikiplm.railsdautrefois.fr (consulté le ).
  12. « Couplages et jumelages des autorails », Revue générale des chemins de fer,‎ (lire en ligne).
  13. « La ligne », sur coni-fer.com (consulté le ).
  14. a et b Jehan-Huber Lavie, Correspondances, LR Presse « L'art de composer les trains d'autorails », (ISSN 1634-8206) .
  15. a et b « Matériel roulant », L'Usine,‎ (lire en ligne).
  16. a b c d e f g h i j et k « Des autorails sont livrés par les Ets Baudet, Donon et Roussel à la compagnie de l'Est », L'Usine, 31 janvier 1935,‎ (lire en ligne).
  17. a et b « L'Étoile de Compiègne », Le Journal des transports,‎ (lire en ligne).
  18. « Un service d'automotrices rayonnera autour de Compiègne », L'Œuvre,‎ (lire en ligne).
  19. a et b Bernard Roux, « Le rail à compiègne (1847-1961) » [PDF], sur histoire-compiegne.com (consulté le ), p. 43.
  20. a b c et d (de) « Westerwaldbahn », sections BDRo 1933/ 15 - Bo'Bo' dm - 1435mm et BDRo 1933/ 16 - (1A)'2' dm - 1435mm, sur beitraege.lokomotive.de (consulté le ).
  21. « Encore des autorails originaux », Loco Revue,‎ , p. 13.

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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