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« Barre oblique » : différence entre les versions

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== Lettre ==
== Lettre ==
[[Fichier:Armoiries_de_l'Afrique_du_Sud.svg|300px|thumb|Armoiries de l'Afrique du Sud avec ''{{langue|xam|!ke e: ǀxarra ǁke}}'' transcrit ''{{langue|xam|!ke e: /xarra //ke}}'' avec la barre oblique.]]
La barre oblique est utilisée comme lettre additionnelle de l’alphabet latin dans l’écriture de l’[[Iraqw (langue)|iraqw]] ou l’écriture du burunge pour représenter une [[consonne fricative pharyngeale voisée]] {{SAPI|ʕ}}.

La barre oblique est utilisée comme lettre additionnelle de l’alphabet latin dans l’écriture de l’[[alagwa (langue)|alagwa]], du [[burunge]], du [[gorowa]] ou de l’[[Iraqw (langue)|iraqw]] pour représenter une [[consonne fricative pharyngale voisée]] {{SAPI|ʕ}}.

Il a été ou est parfois utilisé au lieu de la lettre [[ǀ]], ou utilisé doublé au lieu de la lettre [[ǁ]].

== Ton ==
Dans l’écriture du [[sabaot]], la barre oblique pour indiquer le ton grammatical de la forme indéfinie du verbe, distinct de la première personne du pluriel, par exemple ''/Kikeechoor teeta'', « On a volé la vache », ''Kikeechoor teeta'', « Nous avons volé la vache »{{sfn|Kipkirich|Larsen|2006|p=23-25}}.


== Autres usages ==
== Autres usages ==
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== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Références}}
{{Références}}

== Bibliographie ==

* {{ouvrage|langue=en|prénom1=Johnson|nom1=Kipkirich|prénom2=Iver|nom2=Larsen|titre=Chōōnii :soboon muut|sous-titre=Learn to read and write in Sabaot|lieu=Nairobi|éditeur=BTL|année=2006|url=https://www.academia.edu/37969812/Ch%C5%8D%C5%8Dnii_soboon_muut}}


== Annexes ==
== Annexes ==

Dernière version du 12 novembre 2024 à 21:06

Barre oblique
/
Graphies
Graphie /
Codage
Nom Barre oblique
Unicode U+002F
Bloc Commandes C0 et latin de base

La barre oblique « / », ou par anglicisme le slash, est un caractère typographique, symétrique de la barre oblique inversée « \ ».

Informatique

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Avec l'arobase et le tilde, la barre oblique / est l'un des symboles les plus utilisés sur Internet, puisque la double barre oblique est le début de tout URI, après l'indication du protocole utilisé (ainsi, avec le protocole HTTP, l’URI commencera par http://).

C'est aussi, pour la plupart des systèmes d'exploitation, le caractère qui distingue les différents dossiers d'un chemin dans une arborescence. Par exemple, dans /Musique/Beethoven, les barres obliques montrent que « Beethoven » est contenu dans « Musique ».

Elle est aussi utilisée, sous d'autres systèmes d'exploitation, pour annoncer une commande JCL ou encore pour séparer les paramètres d'une telle commande.

Mathématiques

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La barre oblique tient lieu de barre de fraction lorsque la fraction est écrite de manière linéaire. Elle apparaît pour la première fois vers le milieu du XIIe siècle, dans des recueils algébriques arabes (soit maghrébins, soit andalous)[1].

Armoiries de l'Afrique du Sud avec !ke e: ǀxarra ǁke transcrit !ke e: /xarra //ke avec la barre oblique.

La barre oblique est utilisée comme lettre additionnelle de l’alphabet latin dans l’écriture de l’alagwa, du burunge, du gorowa ou de l’iraqw pour représenter une consonne fricative pharyngale voisée [ʕ].

Il a été ou est parfois utilisé au lieu de la lettre ǀ, ou utilisé doublé au lieu de la lettre ǁ.

Dans l’écriture du sabaot, la barre oblique pour indiquer le ton grammatical de la forme indéfinie du verbe, distinct de la première personne du pluriel, par exemple /Kikeechoor teeta, « On a volé la vache », Kikeechoor teeta, « Nous avons volé la vache »[2].

Autres usages

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Ce symbole est également par exemple en substitution au mot « ou ». On le rencontre aussi parfois utilisé à la place du trait d'union dans des expressions composées telles que « cuisine/salle à manger ».

Les imprimeurs du XVe au XVIe siècle ont utilisé cet artifice pour abréger certains groupes de caractères (voir abréviations pour plus de détails).

En russe, ce symbole sert d'abréviation (ж/д pour железная дорога « chemin de fer » ou железнодорожный « ferroviaire »), en concurrence avec les parenthèses (les premières machines à écrire bon marché n'avaient pas de parenthèses, l'usage est resté), ou dans les adresses de bâtiments formant un angle avec une autre rue (par exemple, le lycée français de Moscou est à l'adresse Спасоналивковский 1-й пер., 12/16, soit au 12 de la rue 1re Spassonalivkovski et au 16 d'une rue sécante). Les deux premiers usages, quoique refusés par la typographie officielle du russe, restent très vivants.

Ce symbole est également utilisé comme diacritique, par exemple dans le Ø (et la minuscule ø) nordique ; on dit qu'il s'agit d'une barre oblique inscrite.

La barre oblique peut aussi figurer en bas et à droite d'un document comprenant plusieurs pages, entre deux séries de points de suspension (…/…) et sans indication de pagination, pour indiquer que le document se poursuit[réf. nécessaire].

Elle est souvent utilisée pour écrire des dates de façon plus condensée, ainsi, le s'écrira, en français, 28/01/2013.

La barre oblique est aussi parfois utilisée pour les formes tronquées, notamment pour la féminisation : les étudiant/e/s, les contrôleur/euse/s, ce qui est parfois déconseillé[Par qui ?], à part dans les documents types avant que ceux-ci ne soient remplis et qu’une seule des deux formes ne soit utilisée[3] et dans certains systèmes d'écriture inclusive.

Elle est en outre utilisée pour signaler un passage au vers suivant, lorsqu'on veut citer un texte versifié sans marquer les sauts de ligne[4], par exemple dans le cours d'une phrase ou pour gagner de la place dans une note : « Pigeon, oiseau à la grise robe, / Dans l'enfer des villes, / À mon regard tu te dérobes. / Tu es vraiment le plus agile. » NB : dans cette utilisation, la barre oblique est précédée et suivie d'une espace.

Les correcteurs du journal Le Monde la considèrent comme « horrible »[5].

Notes et références

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  1. « Les mathématiques arabes (3/6) » [vidéo], sur Dailymotion (consulté le ).
  2. Kipkirich et Larsen 2006, p. 23-25.
  3. Chancellerie fédérale de la Confédération suisse, Guide de formulation non sexiste, (lire en ligne).
  4. Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Gouvernement du Canada, « 6.12.9 Citation de vers - 6.12 La barre oblique - 6 La ponctuation - Le guide du rédacteur - TERMIUM Plus® - Bureau de la traduction », sur btb.termiumplus.gc.ca, (consulté le ).
  5. Martine Rousseau et Olivier Houdart, « le top 10 de l’horreur typographique », sur Langue sauce piquante, (consulté le ).

Bibliographie

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  • (en) Johnson Kipkirich et Iver Larsen, Chōōnii :soboon muut : Learn to read and write in Sabaot, Nairobi, BTL, (lire en ligne)

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Articles connexes

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Liens externes

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