aisance
aisance
n.f. [ lat. adjacentia, environs, puis « commodités » ]AISANCE
(è-zan-s') s. f.REMARQUE
- Plusieurs personnes entendent par là , un air aisé et dégagé. Il y a pourtant des gens délicats qui ne peuvent souffrir ce mot, à cause de la signification qu'il a au pluriel [BOUHOURS, Nouv. Rem.]Heureusement cette puérilité n'a pas prévalu ; et aisance est resté dans le bon usage.
HISTORIQUE
- XVIe s. Ils s'abstenoyent tant qu'il estoit possible de tout ce qui appartenoit à l'aisance et soulagement du corps [CALVIN, Instit. 1013]Cette aysance que les bons esprits ont de rendre ce qu'ils veulent vraysemblable [MONT., II, 329]L'aysance qu'il a trouvé à desgosiller un passant [ID., I, 402]Si aucun a jardin ou terre labourable, estable, cheminée ou aisances contre un mur metoien, il y doit faire contre mur [LOYSEL, 291]Il avoit à faire bien long chemin sans trouver aisance d'eau quelconque [AMYOT, Pomp. 53]Et estoit une belle assiette pour loger un camp à seureté, ayant commodité et aisance de toutes choses [ID., Marius, 38]
ÃTYMOLOGIE
- Aise. On trouve dans les contrats de vente de la fin du XVe s. : Maison, court, puits, lieux, aisances et appartenances, ainsi qu'elle se comporte. De là , selon M. Léon de Laborde, lieux d'aisance (par abus).
SUPPLÃMENT AU DICTIONNAIRE
- AISANCE. Ajoutez :
- Ajoutez : XIVe s. Que lidiz Henris devoit avoir tout ce que Aubert et sa femme avoient en ladite boucherie,... Ã tout les aisances, les appartenances et les appendices (1303) [VARIN, Archives admin. de la ville de Reims, t. II, 1re partie, p. 38]
HISTORIQUE
aisance
Il signifie par extension Ãtat de fortune suffisant pour se procurer les commodités de la vie. Il vit dans l'aisance. Il est dans l'aisance. Il a de l'aisance. Il jouit d'une honnête aisance. Il doit son aisance à son travail.
AISANCES, au pluriel, se dit d'un Lieu pratiqué dans une maison pour y satisfaire les besoins naturels. Cabinet d'aisances. Fosse d'aisances. Lieux d'aisances.
aisance
Aisance, Procliuitas, Facultas, Commoditas. Et en pluriel Aisances se prend aussi pour un privé, d'autant qu'on y va aiser et descharger le ventre, Latrinae.
Aisance de temps ou de lieu, Opportunitas.
Aisance de langage, Facultas orationis.
L'aisance du chemin, Opportunitas viae.
Empoigner l'aisance pour nuire, Arripere facultatem laedendi.
Perdre et laisser l'aisance qu'on a de pouvoir faire quelque chose, Dimittere facultatem rei gerendae.
aisance
AISANCE, s. f. [Ãzance, 1reè moy. 2e. lon.] 1°. Facilité, liberté d'esprit et de corps dans l'action, dans les manières, etc. Faire toutes chôses avec aisance. "Avoir de l'aisance dans ses manières. — Au singulier, il se dit des persones pour exprimer un air aisé et dégagé. "Vous avez dans vos vers une aisance qu'on ne peut assez admirer.
On trouve dans mes vers une certaine aisance,
Qu'on peut louer, sans trop de complaisance.
Boisrobert.
On disait dans Trévoux, au commencement de ce siècle, que ce mot commençait à vieillir en ce sens. Il a donc repris faveur, car encore aujourd'hui tous les bons Auteurs s'en servent. — Quelques-uns le disent des chôses: doner de l'aisance à , c'est doner du jeu, de la place pour se mouvoir avec plus de facilité.
2°. Biens, commodités de la vie, avoir de l'aisance, être, vivre dans l'aisance; être à son aise.
3°. AISANCE, lieux-communs, garde-robe. — * C'est à cause de cette dernière signification, que dans le siècle passé des persones trop délicates ne pouvaient souffrir ce mot dans les autres sens. * L'Acad. a dit autrefois: aisances au pluriel, pour signifier les commodités d'une maison. "Il faut lui doner toutes ses aisances. Elle ne l'a plus mis dans la dern. Edit.
aisance
aisance
welgesteldheid, losheid, ongedwongenheid, vlotheidfacility, fluency, affluence, ease× ×××ת (× ), ר×××× (× ), × ×Ö¹××ּת, רְ×Ö¸×Ö¸×bonhavecoÃberflussάνεÏηagiatezza [fortuna], disinvoltura, spigliatezza (ÉzÉÌs)nom féminin