Étymologie

modifier
(XVIe siècle) De l’anglais tow (« tirer, remorquer »)[1] → voir touline, apparenté à l’espagnol toar ou encore à Tau (« corde ») en allemand ou plutôt du vieux-francique *tôgon (« tirer ») apparenté à l’allemand ziehen, et au vieux norrois toga[2][3].

touer \twe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Marine) Faire avancer un navire en le tirant, haler une péniche, remorquer un navire, paumoyer une barque, etc.
    • Aussitôt un officier est envoyé auprès du gouverneur (...). Sa mission est de remercier en mon nom, M. le gouverneur de son attention délicate de nous envoyer ses chaloupes pour nous touer dans le port. — (Dumont d’Urville, Voyage au Pôle Sud, t. 6, 1844)
    • En route, il arriva une péripétie. Nous touions, du verbe touer (rien à voir avec les touillettes), quand, sorti d'on ne sait où, un citoyen vint se mettre en travers du chemin. — (Philibert Humm, Roman fleuve, 2022, Folio no 7350, p. 243)

se touer transitif

  1. Se remorquer.
    • Se touer pour sortir d’un port, d’une rivière.
    • Si malheureusement un vaisseau se trouvait engagé dans les Abrolhos, il ne devrait pas pour cela se croire perdu. Il faudrait y mouiller. On trouve communément au pied des récifs cinq à six brasses d’eau, fond de vase blanchâtre. On en sortirait en se touant. — (Louis-Antoine de Bougainville, Voyage autour du monde, 1771)

Quasi-synonymes

modifier

Dérivés

modifier

Traductions

modifier

Prononciation

modifier

Homophones

modifier

Anagrammes

modifier

Modifier la liste d’anagrammes

Références

modifier
  1. « touer », dans Émile LittréDictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
  2. Walther von Wartburg, Französisches Etymologisches Wörterbuch. Eine darstellung des galloromanischen sprachschatzes, Bonn, 1928
  3. Dictionnaire historique de la langue française, sous la direction d’Alain Rey, p. 3695b

Forme de verbe

modifier

touer \ˈtuː.ɛr\

  1. Impersonnel du présent de l’indicatif du verbe touañ/touet/touiñ.