Sacha Distel
Sacha Distel est un guitariste de jazz, compositeur et chanteur français né le à Paris 13e et mort le au Rayol-Canadel-sur-Mer (Var).
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Distel Family Estate Grounds (d) |
Nom de naissance |
Sacha Alexandre Distel |
Pseudonyme |
Sacha |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Guitariste, guitariste de jazz, acteur, artiste d'enregistrement, musicien de jazz, compositeur, chanteur, auteur-compositeur-interprète |
Période d'activité |
- |
Parentèle |
Ray Ventura (oncle) |
A travaillé pour | |
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Membre de |
Bobby Jaspar All Stars Band (d) |
Instrument | |
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Genre artistique | |
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Distinction | |
Discographie |
Discographie de Sacha Distel (d) |
Biographie
modifierOrigines, enfance et jeunesse
modifierD'origine ukrainienne par son père, Lionia (Léonide), né à Odessa[1] en 1894 et mort en 1970, Sacha Distel est aussi le neveu de Ray Ventura par sa mère, Andrée Ventura (1902-1965), d'origine juive, turque par son père, pianiste et ancienne lauréate du Conservatoire[2].
Son père arrive en France en 1917, au moment de la révolution russe, pour y rejoindre son frère qui y possède une usine de produits chimiques. Il fait des études d'ingénieur chimiste avec l’intention de travailler dans l'usine de son frère mais celui-ci, en raison de difficultés financières, part vivre au Mexique. Son père devient alors garagiste, puis commerçant en produits électroménagers[3] possédant deux magasins, l'un à Paris 8e, rue de Surène et l'autre à Saint-Ouen-sur-Seine[4].
Ses parents travaillant tous les deux, il est mis au jardin d'enfants à l'âge de 3 ans et entre au cours préparatoire huit jours après[5]. Il vit alors dans le 16e arrondissement de Paris, 34, rue Erlanger[6].
Il apprend le piano très jeune. Bien qu'il l'admire, il ne voit alors jamais son célèbre oncle Ray Ventura, souvent parti en tournée, sauf lorsque celui-ci installe son orchestre à Paris. Sacha Distel intègre, le temps d'un dimanche après-midi, son orchestre, y jouant du saxophone miniature. Adorant chanter et en particulier imiter Maurice Chevalier, en 1939, il participe à l'âge de 6 ans à un radio-crochet qu'il remporte[7].
Sous l'Occupation, la police française arrête sa mère le [8], non pas parce qu'elle est juive, mais pour des raisons politiques[9]. Elle est emprisonnée à la prison du Cherche-Midi, mais n’est pas déportée. Lors de l'arrestation de sa mère, espérant pouvoir empêcher la police d'emmener celle-ci (il a alors 9 ans), il se met à jouer du piano et à chanter[10]. Sur l'initiative de son père, il est confié à Fernande Chaboche à La Baconnière[11]. Il est caché comme treize autres enfants juifs par Constant Domaigné au collège de l'Immaculée-Conception, rue Crossardière à Laval[12], où il est enregistré sous le nom d’Alexandre Ditel, afin d'éviter la curiosité des militaires allemands présents dans les locaux du collège. Il reste au collège jusqu'à la libération de Laval au début d'[13] où un jour son père vient le chercher[14] et retrouve sa mère lors de la libération de Paris[15].
Il entre au lycée Janson-de-Sailly, puis au lycée Claude-Bernard, où il est un élève moyen[16].
Grâce à son oncle Ray Ventura, Sacha Distel s’intéresse progressivement au jazz. Il assiste aux diverses répétitions et enregistrements de l'orchestre de celui-ci : Les Collégiens. En 1947, lors du tournage du film Mademoiselle s'amuse, dont son oncle est le producteur, il demande à Henri Salvador, guitariste de cet orchestre que l'on retrouve dans le film, de lui donner des leçons de son instrument, ayant deviné que c'était un puissant moyen de séduction auprès des femmes[17]. Henri Salvador l'envoie s'acheter une guitare à Montreuil chez le luthier Di Mauro[18] et il devient son élève[19]. À la rentrée scolaire 1947, il créé avec cinq camarades de son lycée Claude-Bernard les Noise Makers[20], un orchestre aux sonorités jazz Nouvelle-Orléans, dont il est le guitariste[21], répétant dans l'appartement familial de la rue Erlanger[22].
Ray Ventura, qui a eu vent de cela, lui propose de venir à une soirée à l’Alhambra l’hiver de 1948. Dizzy Gillespie y joue avec son orchestre. Entouré par Bruno Coquatrix, Paul Misraki, et André Hornez, Sacha découvre le bebop. Dans la salle, c'est une bataille d'Hernani[8].
Débuts comme guitariste de jazz
modifierDès le lendemain, Sacha Distel tente le tout pour le tout, en essayant de rallier les Noise Makers à sa nouvelle passion. Cette tentative scelle la fin de l’orchestre et donne naissance à deux groupes concurrents : les « Irréductibles » du style New Orleans de Guy Wormser et les « Aficionados » du cool jazz et du be-bop menés par Sacha Distel. En rencontrant Hubert Damisch, saxophoniste et fan de cool jazz (devenu depuis un historien de l'art), Sacha Distel monte le groupe qui lui permet d’entrer dans la cour des grands. Avec l’aide de Jean-Marie Ingrand (bassiste), Mimi Perrin (pianiste) et Jean-Louis Viale (batterie), ils décrochent à la Nuit du jazz du Coliséum le prix du meilleur petit orchestre moderne[8] (Hubert Damisch et Sacha Distel récoltant, quant à eux, des prix en tant que saxophoniste ténor et guitariste). Le café-restaurant Sully d’Auteuil les engage pour jouer tous les samedis après-midi, Jean-Louis Durand lui propose de l’accompagner pour une tournée en Bretagne. Pour Sacha Distel, une fois obtenu le baccalauréat, c’est le début de la carrière de musicien, qui commence l’année d’après. Il a 19 ans lorsque Ray Ventura l'expédie à New York, où il achète une guitare électrique, pour y apprendre l'anglais et découvrir le métier d'éditeur musical[23]. Il revient des États-Unis ivre de jazz, tout pétri de la musique noire du Birdland et de Greenwich Village. Il en rapporte aussi une guitare électrique. Lors de ce séjour, il a fréquenté Audrey Hepburn[24].
À son retour, il commence par être guitariste de jazz dans les boîtes de Saint-Germain-des-Prés et du Quartier latin, notamment le Caveau de la Huchette. En 1955, il enregistre avec Lionel Hampton l'album French New Sound et avec John Lewis, le pianiste du Modern Jazz Quartet, Afternoon in Paris[8],[note 1]. En 1956, Sacha Distel est considéré comme l'un des meilleurs guitaristes de jazz français[19]. Il joue avec Stéphane Grappelli, Roger Guérin, Bernard Vitet, Maurice Vander, Michel Portal, et bien d'autres. Il accompagne Juliette Gréco, Sarah Vaughan et découvre Frank Sinatra.
Chanteur et homme du show business
modifierScoubidou et autres succès
modifierCe travail d'accompagnateur de chanteurs l'encourage à se lancer lui-même dans la chanson. Le titre Scoubidou le lance définitivement en 1959[25]. Ce titre est au départ une pochade introduite dans un récital présenté au Casino d'Alger, en , avec un trio de jazz. Le refrain, « Des pommes, des poires et des scoubidous-bidous », inspiré du scat « shoo-bee-doo-be-doo »[26], devient rapidement populaire[27].
La Belle Vie
modifierEn 1961, une mélodie, Marina (La Belle Vie) que Sacha Distel compose à la demande de Roger Vadim pour l'un des sketches du film Les Sept Péchés capitaux rencontre un beau succès[note 2]. Les succès s'enchaînent : Personnalités en 1959, Mon Beau Chapeau en 1960[note 3], puis Quand on s'est connus.
Consécration
modifierSacha Distel vit une idylle de l'été 1958 au printemps 1959 avec Brigitte Bardot, rencontrée une première fois en 1956 dans le studio musical à Paris rue rue Jean-Giraudoux après le tournage de Et Dieu... créa la femme dont il est chargé de surveiller l'enregistrement de la bande sonore du film[28].
Couronné en 1959 par le Grand Prix de l'Académie Charles-Cros, il débute à l'écran dans le film Les Mordus de René Jolivet. Pendant le milieu des années 1960 et la période yé-yé en France, Sacha Distel se fait discret sur les scènes hexagonales et se construit avec succès une carrière internationale. Il est très apprécié dans les pays anglo-saxons. Il s'investit également comme animateur à la télévision française[29],[30]. À partir de 1963 (et jusqu'en 1971), il anime des émissions de variétés à la télévision, notamment les Sacha Show de Maritie et Gilbert Carpentier, émission qui avait notamment pour auteurs Serge Gainsbourg et Jean Yanne. Il chante entre autres avec Joe Dassin L'équipe à Jojo (1970), Henri Salvador, Mireille Mathieu et Joe Dassin dans un pastiche des Platters où ils interprètent la chanson Only You dans les années 1970[réf. nécessaire].
En 1960, Europe 1 dirige une enquête sur les goûts musicaux des jeunes. Ce dernier confirme la popularité de Sacha Distel auprès de vingt-six mille auditeurs entre 13 et 24 ans, puisque ce dernier arrive en tête du sondage[31].
Durant la décennie 1960, il connaît le succès avec deux titres cha-cha, Monsieur Cannibale et Scandale dans la famille, ainsi que L'Incendie à Rio, sous forme de samba de carnaval[20], se constituant un répertoire léger avec des chansons humoristiques, sans quitter son rôle de crooner. Sa version française de Toute la pluie tombe sur moi (chanson du film Butch Cassidy et le Kid) s'écoule à plus de 100 000 exemplaires en 1970[32].
En 1971, il interprète un rôle important dans le film de Philippe Labro Sans mobile apparent, mais ne reçoit pas ensuite de propositions d'autres films au cinéma.
Durant la décennie 1960, il change trois fois de maison de disques : Philips (1959-63), RCA (1963-66), Pathé-Marconi (1966-1974).
Succès et baisse de popularité
modifierDans les années 1970 et 1980, il connaît encore de beaux succès. Ses principaux tubes sont Ma première guitare (1972), Le soleil de ma vie (en duo avec Brigitte Bardot (1973), Accroche un ruban (1973), La vieille dame (1974), Vite chérie, vite (1975), Pour une nuit avec toi (1975), Toutes les mêmes (1976), Baby Star (1976), Le père de Sylvia (1976), Le Bateau blanc (1980), Ma femme (1982)[33]. Voulant moderniser son image et estimant que sa production est mal exploitée par Pathé Marconi[34], il signe pour la distribution chez Disques Carrère en 1975. Il doit encore par contrat un 33 tours à Pathé Marconi, et enregistre en un seul jour le 26 novembre 1974[35] un album de chansons brésiliennes, Un amour, un sourire, une fleur pour lequel il ne fait aucune promotion. (Au Royaume-Uni, le titre Toute la pluie tombe sur moi (Raindrops keep falling on my head) atteint la 10e place des ventes[36]. Il rechante sur scène avec Ray Ventura Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux, dans les années 1970[37].
En 1978, il tente de suivre la vague disco comme Dalida et Claude François. Il sort l'album Forever and ever où il reprend la chanson Venus[38] , titre de 1969 de Shocking Blue, repris aussi par Bananarama.
Malgré de nombreux 45 tours et albums sortis sous le label Carrère, il peine à retrouver le succès des deux décennies précédentes. Ainsi, malgré la collaboration de Serge Gainsbourg et Claude Nougaro, l'album de mai 1980 Musique et couleurs[39] ne rencontre qu'un succès d'estime. Il retrouve les faveurs du public avec le 45 tours Le bateau blanc sorti en décembre 1980.
Les deux albums suivants, Venise (1983) et Et je pense à toi (1985, ce dernier contenant des titres inédits de Jacques Brel, Les crocodiles, et de Georges Brassens, Le myosotis), ne lui permettent pas de retrouver un écho plus favorable.
Il produit et anime ensuite l'émission La Belle Vie sur TF1, de 1984 à 1985[40].
Le à 3h20 du matin, au volant de sa Porsche 924 Carrera GT, il perd le contrôle de son véhicule et a un accident de la route sur la RN 7 dans la traversée du hameau de Maltaverne (commune de Tracy-sur-Loire, à proximité de Cosne-sur-Loire). Sa passagère, l'actrice Chantal Nobel, alors héroïne du feuilleton télévisuel Châteauvallon, est grièvement blessée, et restera handicapée à vie. Sacha Distel, légèrement blessé à la tête, est condamné à un an de prison avec sursis, pour blessures involontaires[41],[42].
Ses albums suivants, Jazzy (1988)[43] et Dédicaces (1992, dans lequel il reprend des succès de la chanson française), passent inaperçus.
En , il présente en direct sur FR3 l'élection de Miss France 1989[44]
Reprise des succès de Ray Ventura
modifierRevenant à nouveau aux succès de Ray Ventura, Sacha Distel enregistre en 1993, à l'instar du Grand Orchestre du Splendid en 1977, un disque complet des reprises des chansons de son oncle, avec la participation d'Henri Salvador, Paul Misraki, Salvatore Adamo, Michel Fugain, Philippe Lavil, Guy Marchand, Francis Perrin, Claude Brasseur, Jean-Pierre Foucault, Michel Legrand, Gérard Holtz, Michel Drucker, Enrico Macias, Christian Morin, Popeck, Jean-Pierre Cassel, Darry Cowl, Jacques Martin, Carlos, Sim et Stéphane Grapelli[45]. Il sort deux albums, l'un en 1993 Sacha Distel et ses collégiens jouent Ray Ventura, l'autre Swinguer la vie (1995).
En 1998, il sort un nouvel album Ecoute mes yeux qui passe totalement inaperçu.
Fin de carrière
modifierIl tient le rôle principal dans la comédie musicale Chicago à Londres en 2001. En 2003, il tente un autre retour dans la chanson française avec un double CD, En vers et contre vous, recueil de mélodies jazzy associant de nouvelles compositions et des reprises de standards[46], sans grand succès[30].
Mort
modifierSacha Distel meurt le à l'âge de 71 ans des suites d'un cancer du côlon[30],[47]. Il avait survécu précédemment à un cancer de la peau et à un cancer de la glande thyroïde[48]. Il repose dans la crypte familiale de la propriété de ses beaux-parents au Rayol-Canadel[49].
Vie privée
modifierPar son charme et son physique de play boy, Sacha Distel a eu de très nombreuses aventures sentimentales, notamment avec Juliette Gréco, Jeanne Moreau, Brigitte Bardot et Annette Stroyberg. En 1961, il rencontre Francine Bréaud, championne de ski, qu'il épouse en 1963, à Megève, avec laquelle il a deux fils, Laurent en 1964, et Julien en 1967[40].
Hommages et références
modifierEn a lieu au Palais des sports la première de Hit Parade, comédie musicale rendant hommage aux titres de Claude François, Dalida, Mike Brant et Sacha Distel.
En novembre 2021 sort un album d'une nouvelle formation des collégiens, Hommage à Ray Ventura et Sacha Distel avec un titre inédit de Sacha Tu ressembles à Paris, paroles de Claude Lemesle, musique de Sacha Distel[50].
Références littéraires
modifier- Sacha Distel et Henri Salvador sont les deux seuls chanteurs de variété française à figurer dans le Dictionnaire du Jazz[51], chacun ayant bien connu Ray Ventura, Sacha Distel étant son neveu et Henri Salvador chanteur à ses débuts dans son orchestre.
- « Je me souviens de l'époque où Sacha Distel était guitariste de jazz. » - Je me souviens, 50, Georges Perec.
Discographie jazz
modifierEnregistrements :
- Night in Tunisia (avec Jaspar, 1955)
- Crazy Rhythm (avec Lionel Hampton, 1955)
- Modern jazz au club St-Germain (avec Bobby Jaspar, 1955)
- Afternoon in Paris (avec John Lewis, 1956)
- Two Guitar Blues (avec Jean-Pierre Sasson, 1956)
- Sacha Distel: Jazz d'aujourd'hui (avec Billy Byers, 1956)
- Olympia Orgy
- On serait des chats
- Round about Midnight
- N° 1 for Sacha
- Thanks Bill
- Avec ces yeux-là
- A piece of pizza
- Blues for Tiny
- Bobby Jaspar & Sacha Distel quintette (1957)
- Scotch Bop
- Everything happens to me
- Competition
- Sacha, Bill et Bobby
- No Sad Song for Sacha
- Stop and Go
- Hubert Fol & Sacha Distel Quintette : Jazz Boom (1954)
- Half Nelson
- I'll Remember April
- Sacha Distel : Les 7 Péchés capitaux / L'orgueil (1961)
- Marina
- Blue waltz de l'orgueil
- Sacha Distel: Back to jazz with Slide Hampton (1968)
- Felicidade
- The Good Life
- The Girl from Ipanema
- Francine
- Bird
- Living room
- Who can tell me why?
- Saki
- My guitar and all that jazz (1983)
- My Own Blues (1983)
- Jazz sur la Croisette (compilation avec Sacha Distel lors du Jazz festival de Cannes en 1958) - (INA Mémoire vive / Abeille Musique)
Quelques-unes de ses chansons à succès
modifier- Scoubidou (des pommes, des poires...) (1959)
- Oh ! Quelle nuit
- La Belle Vie (aussi connue sous le titre anglais The Good Life) (1964)
- Ces mots stupides (1965) (en duo avec Joanna Shimkus)
- Scandale dans la famille (1965)
- La Petite Puce (mai 1966)
- Les Perroquets (mai 1966)
- L'Incendie à Rio (octobre 1966)
- Rebecca et moi (octobre 1966)
- Y en a qui font ça (octobre 1966)
- Monsieur Cannibale (1966)
- Elles sont futées (1966)
- La pétanque (1969)
- Toute la pluie tombe sur moi (1970)
- Ma première guitare (1972)
- Le Soleil de ma vie (en duo avec Brigitte Bardot) (1973)
- Accroche un ruban (1973)
- La vieille dame (1974)
- Pour une nuit avec toi (1975)
- Vite Chérie vite (1975)
- Toutes les mêmes (1976)
- Le père de Sylvia (1977)
- Le Bateau blanc (1980)
Singles
modifier- La Mer (1991)
- Mesquita (1990)
- Michael et Raïssa (1989)
- Jazzy nostalgie (1988)
- Desperado (1986)
- Viva les bleus (1986)
- Jack et Jo (1985)
- Toi et moi ça ressemble à l'amour (1984)
- Je t'appelle pour te dire je t’aime (1984)
- Venise (1983)
- Parce que je t'aime (1983)
- Donne-moi la main encore (1982)
- Ma femme (1982)
- Le Soleil n'est jamais démodé (Toutes griffes dehors) (1982)
- Scoubidou (1981)
- Tu es sur ma liste (1981)
- Le Bateau blanc (1980)
- On n'est pas des grenouilles (1980)
- On ne peut plus se cacher (1979)
- Une fille beaucoup trop belle (1979)
- Venus (1978)
- Forever and Ever (1978)
- Fou d'amour (1978)
- Pour tes beaux yeux (1977)
- La Porte d'en face (1977)
- Pour une nuit avec toi (1976)
- Toutes les mêmes (1976)
- Babystar (1976)
- Vite chérie vite (1975)
- Quand on a une belle fille, on la garde pour soi (1975)
- Le voyage à Venise (1974)
- La vieille dame (1974)
- Accroche un ruban (1973)
- Le soleil de ma vie (1973) avec Brigitte Bardot
- Ainsi soit-il (1973)
- Wakadou Wakadé (1972)
- Chanson bleue (1972)
- Missié Missié (1972)
- C'est les vacances (1971)
- Moi j'aime pas ça (1971)
- Quand il y en a pour deux il y en a pour trois (1970)
- La Souris et le Rat (1970)
- Amour perdu (1970)
- Ça marche (1969)
- Fi...l...fi c'est fini (1969)
- Les bateaux s'en vont si loin (1969)
- La Pétanque (1969)
- Roméo et Juliette (1968)
- Allez donc vous faire bronzer (1968)
- Quel calamidad el amor (1968)
- Ces mots stupides (1967)
- Les Moustaches (1967)
- Sacha show (1966)
- La Petite Puce (1966)
- L'Incendie à Rio (1966)
- Petit oiseau bleu (1965)
- Chacun garde dans son cœur (1965)
- Love (1965)
- Scoubidou (1965)
- Scandale dans la famille (1965)
- La Chanson orientale (1964)
- Je sais que je t'aime (1964)
- Il tient le monde (1964)
- C'est pas vrai (1963)
- La la song (1963)
- Nous irons à Deauville (1963)
- Bossa nova (1962)
- L'Orgueil (1962)
- J'ai un rendez-vous (1962)
- Loin de toi (1962)
- Les Crocodiles (1962)
- Caterina (1962)
- Guitare et copains (1962)
- Le Boogie du bébé (1961)
- Madam' Madam' (1961)
- Samedi soir (1961)
- Personnalités (1959)
- Succès (1960)
- Mon beau chapeau (1960)
- Les Mordus (1960)
- Bye bye baby (1960)
- Gigi (1959)
- Sacha Distel à la guitare avec John Lewis (1959)
- Garde ça pour toi (1959)
- Scoubidou (1959)
- Altitude 10.500 (1959)
- Hommage à Django (1959)
- Oui oui oui oui (1959)
- Brigitte (1958)
- Sacha Distel chante (1957)
- Jazz d'aujourd'hui (1956)
- Afternoon in Paris (avec John Lewis, 1956)
- Sacha Distel chante (1957)
- Gigi (avec Maurice Chevalier, Jane Marken et Marie-France (actrice)) (1959)
- En personne (1959)
- Danse party chez Sacha Distel (1959)
- Sacha N°2 (1960)
- Sacha Distel N°3 (1961)
- Everybody loves the lover (1961)
- From Paris with love (1962)
- Caterina (1962)
- Les filles moi j'aime ça (1963)
- Sacha Distel à l'Olympia (1963)
- Chacun garde dans son coeur (1964)
- Der vagabund aus Paris (1964)
- Sacha Distel (Et nous aussi mon frère) (1965)
- L.O.V.E. (1965)
- Sacha show à l'Olympia (1966)
- Sacha Distel (Signor Cannibale) (1966)
- Sacha show (1967)
- Noël (1968) réédité en CD en 1996 sous le titre Sacha Distel chante Noël
- Back to jazz with Slide Hampton (1969)
- The Good life (1969)
- Sacha Distel (La pétanque) (1969)
- Sacha Distel (Raindrops keep falling on my head) (1970)
- Close to you (1970)
- Andrew Fenner, Sacha Distel (1970)
- Sacha Distel (Amour perdu, Comme moi) (1971)
- More and more (1971)
- Chansons pour toi, album 73 (1973)
- La musique et l'amour (1973)
- Love music (1973)
- Pour une nuit avec toi (1975)
- Un amour, un sourire, une fleur (1975)
- Love is all (1976)
- Le père de Sylvia (1976)
- Forever and ever (1978)
- Star Discothek Sacha Distel (1978)
- From Sacha with love (1979)
- Musique et couleurs (1980)
- Julien Distel et Sacha : Scoubidou (1981)
- Sacha Distel (Perbacco disse bacco) (1982)
- My guitar and all that jazz (1983)
- Venise (1983)
- Move closer (1985)
- Et je pense à toi (1985)
- Jazzy (1988)
- Dédicaces (1992)
- Sacha Distel et ses collégiens jouent Ray Ventura (1993)
- Sacha Distel et ses collégiens - Swinger la vie (1995)
- Ecoute mes yeux (1998)
- Envers et contre vous/But beautiful (2003)
Filmographie
modifierEn plus de cinquante ans de carrière, quelques films et des dizaines de shows télévisés.
- 1953 : Femmes de Paris de Jean Boyer (apparition, membre de l'orchestre de Ray Ventura)
- 1960 : Les Mordus de René Jolivet : Bernard
- 1960 : Zazie dans le métro de Louis Malle (apparition au sortir d'une colonne Morris)
- 1961 : Aimez-vous Brahms... (Goodbye Again) : dans son propre rôle
- 1962 : Les Sept Péchés capitaux (sketch : L'orgueil) de Claude Chabrol (Uniquement musique)
- 1962 : Nous irons à Deauville de Francis Rigaud : dans son propre rôle
- 1964 : La Bonne Soupe de Robert Thomas : Roger
- 1964 : La Bonne Occase de Michel Drach : dans son propre rôle
- 1970 : Le Voyou de Claude Lelouch : dans son propre rôle
- 1971 : Sans mobile apparent de Philippe Labro : Julien Sabirnou
- 1995 : Drôle de Noël pour Jeremy ! de François Hanss et Jérôme Revon (téléfilm musical diffusé le 24 décembre 1995) : dans son propre rôle
- 2001 : Absolutely Fabulous de Jennifer Saunders et Dawn French (série télévisée) (épisode : Paris) : dans son propre rôle[53]
Autobiographies
modifier- Sacha Distel, Les pendules à l'heure, Paris, Carrère, , 365 p. (OCLC 17711474)
- Sacha Distel, Profession musicien, Éditions de la Martinière, , 334 p.. Le livre est inachevé par la mort de l'artiste, mais publié avec une préface de la famille.
- Francine Distel, L'amour n'est pas si simple, Jean-Claude Lattes, , 232 p.. Ce livre complète la biographie de son mari inachevée par son décès.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Le morceau est une référence au Japon. C'est devenu un standard
- Anglicisée en The Good Life (paroles de Jack Reardon), la mélodie Marina devient un standard de jazz, interprété par Tony Bennett
- Un des exemples de transfert du répertoire anglo-saxon vers le répertoire français : c'est une adaptation du traditionnel gospel When the Saints go Marchin'in
Références
modifier- Archives de l'état-civil de Paris (13e arrondissement, acte de naissance (copie intégrale).
- O'Connor 2004.
- Les Confidences de Sacha Distel, publiées dans le journal L'Écho républicain de la Beauce et du Perche du .
- Paris Match n°572, 26 mars 1960
- Les Confidences de Sacha Distel, publiées dans le journal L'Écho républicain de la Beauce et du Perche du : « Mes premiers souvenirs d'enfance datent de l'école lorsque j'avais trois ans. C'est l'âge où je fus admis au jardin d'enfants. Mes parents travaillaient, je ne pouvais pas rester à grandir en regardant les lustres qu'ils vendaient. Au bout de huit jours, j'ai été admis en onzième. »
- Paris Match n°572, 26 mars 1960 : "Les Distel habitent, au 34 de la rue Erlanger, quatre pièces lumineuses où luisent derrière des vitrines, de mystérieux bibelots chinois"
- Les Confidences de Sacha Distel, publiées dans le journal L'Écho républicain de la Beauce et du Perche du : « À l'époque, je ne voyais jamais mon oncle Raymond Ventura. Parce qu'il était en pleine réussite. Il était une grande vedette et par conséquent toujours en tournée… J'adorais chanter. Mon grand succès était dans le cercle de la famille : Il pleurait, pleurait comme une Madeleine. C'était une chanson de Maurice Chevalier. J'avançais le menton comme il convient, je chipais le canotier de grand-père… Radio-crochet : Cela se passait en public, salle Washington, je crois. Cela m'amusait vraiment. J'ai fait le concours avec un sang-froid admirable pour mes six ans et j'ai gagné ! »
- Marmande 2004.
- Les Confidences de Sacha Distel, publiées dans le journal L'Écho républicain de la Beauce et du Perche du : « Un jour, il était sept heures du matin, on a sonné. je voyais depuis des mois mes parents tourmentés. Mon père a demandé : Qui est là ?. J'ai entendu : Ouvrez, police !. Et c'était en effet la police française du 16e arrondissement. Elle était venue arrêter ma mère pour raisons politiques. »
- Les Confidences de Sacha Distel, publiées dans le journal L'Écho républicain de la Beauce et du Perche du : « Alors pensant que peut-être ils seraient contents d'entendre de la musique, que cela les ferait penser à autre chose et les empêcherait d'emmener maman, je me suis mis au piano et j'ai chanté, mais les policiers n'avaient pas d'oreille. Il n'y a rien eu à faire. Ils l'ont emmenée. Elle m'a embrassé en me demandant de ne pas pleurer. »
- Les Confidences de Sacha Distel, publiées dans le journal L'Écho républicain de la Beauce et du Perche du : « Nous sommes restés pendant deux jours, papa et moi, dans l'appartement vide. Et puis il m'a fait comprendre que moi aussi je devais partir. En Provence. Chez des gens “sûrs” que je connaissais d'ailleurs : ils avaient travaillé au magasin pour mes parents. »
- Les Confidences de Sacha Distel, publiées dans le journal L'Écho républicain de la Beauce et du Perche du : « Je suis arrivé à Laval. Bien sûr les gens qui m'accueillirent, “les amis sûrs”, furent très gentils. Ils m'entourèrent. Mais je ne pouvais pas rester chez eux, la dame me conduisit au collège de L'Immaculée Conception. Elle habitait à seize kilomètres dans la campagne, et venait me voir régulièrement. »
- Yagil 2010, p. 355.
- Les Confidences de Sacha Distel, publiées dans le journal L'Écho républicain de la Beauce et du Perche du : « Et puis ce fut le miracle. Deux longues, lentes, mortelles années s'étaient écoulées et ce fut comme le ciel bleu après l'orage, la Libération. Je vois mon père venant me retrouver, notre étreinte. »
- Les Confidences de Sacha Distel, publiées dans le journal L'Écho républicain de la Beauce et du Perche du : « Tous deux serrés l'un contre l'autre [Sacha Distel et son père], guettant derrière la fenêtre l'arrivée de maman… Ce moment-là ! Du plus loin que nous l'avons aperçue… le choc que cela peut faire dans la poitrine !… Oui, c'était un miracle. Tout le monde s'en était sorti. Les deux ans de séparation furent oubliés, anéantis. »
- Les Confidences de Sacha Distel, publiées dans le journal L'Écho républicain de la Beauce et du Perche du : « On me disait doué, mais – entre nous – je ne bûchais pas beaucoup et je devins le prototype de l'élève moyen sans plus, honnête, désireux de bien faire. »
- Les Confidences de Sacha Distel, publiées dans le journal L'Écho républicain de la Beauce et du Perche du : « Je dois d'avoir découvert la guitare à Henri Salvador. À la fin de l'été 1947, Ray Ventura tournait Mademoiselle s'amuse. J'étais encore en vacances et je traînais naturellement tous les jours sur le plateau. Mon oncle m'avait chargé d'une mission très importante : réveiller chaque matin Henri Salvador qui habitait précisément en face de chez nous, et l'emmener au studio… J'avais de l'argent de poche inemployé : il trouverait sa destination. Je m'achèterais une guitare ! Il me faut bien avouer que j'avais une arrière-pensée : Henri était un ravageur de cœurs. Ses succès féminins étaient nombreux…“Que veux-tu, petit, c'est ma guitare !” Je pensais que la guitare c'était un bon truc. Je demandai donc à Henri de me donner des leçons et nous en étions seulement à la quatrième lorsque le film se termina. Il ne me restait plus qu'à travailler seul. »
- Paris Match n°572, 26 mars 1960 : "- Et si tu m'apprenais à jouer de la guitare ? Un grand éclat de rire illumine le visage café au lait du bon Salvador : - Si ça peut te faire plaisir, mon pote, c'est d'accord. Puis il l'envoie à l'autre bout du monde, à Montreuil, chez un célèbre luthier au nom stendhalien de Di Mauro. C'est sur cette guitare, payée sept mille quatre cents francs, sa première guitare, que Sacha Distel, un jour, jouera à Saint-Tropez pour Brigitte Bardot, les mélodies de leur idylle."
- Loupien 2004.
- Lesprit 2004.
- Paris Match n°572, 26 mars 1960 : "Cette année-là, à la rentrée, les élèves de seconde au lycée Claude-Bernard n'ont plus d'oreille que pour Sacha Distel. Avec une demi-douzaine de camarades, il forme un orchestre de jazz dont il devient sur le champ le guitariste."
- Paris Match n°572, 26 mars 1960 : "Les répétitions ont lieu le jeudi chez les Distel."
- Paris Match n°572, 26 mars 1960 : "Ventura l'envoie faire des stages à New York où il apprend l'anglais en ficelant les paquets de la Leeds Music Corporation". "
- « Sacha Distel, le roman d'un séducteur », sur www.parismatch.com, Paris Match, (consulté le ).
- Lachat 2013.
- Calvet 2006.
- Mortaigne et Siclier 2004.
- Paris Matchn°572, 26 mars 1960 : "Il est chargé de surveiller l'enregistrement de la bande sonore du film qui vient de faire entrer Brigitte dans la mythologie sensuelle du XXe siècle : "Et Dieu créa la femme". Le studio, précise-t-il au téléphone, est rue Jean-Giraudoux : rendez-vous à trois heures. Mais BB est en retard. Distel, hors de lui, la malmène un peu, exaspéré par sa moue capricieuse et sa désinvolture."
- Fléouter 1966.
- Reins 2004.
- « LES GOUTS DES JEUNES EN MATIÈRE DE CHANSONS », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « TOP 45 Tours - 1970 », sur top-france.fr
- « Encyclopédisque - Discographie : Sacha DISTEL », sur www.encyclopedisque.fr (consulté le )
- « Les pendules à l'heure - Sacha Distel », sur Babelio (consulté le )
- Sacha Distel, Les pendules à l'heure, Paris, Michel Lafon, , 366 p. (ISBN 9782868040909), p. 307
- « Sacha DISTEL », sur blogspot.fr (consulté le ).
- « Sacha Distel "Qu'est ce qu'on attend pour être heureux" », sur dailymotion.com
- discogs, « discogs Venus »
- Discogs, « Sacha Distel - Musique et couleurs »
- Le Nouvel Obs 2004.
- leprogres.fr
- Le Monde 1988.
- « Jazzy de Sacha Distel, 33T chez recordsale », sur www.cdandlp.com (consulté le )
- « Comment l’élection de Miss France est devenue un show », sur europe1.fr,
- « Sacha DISTEL : découvrez son clip inédit réalisé par Télé Melody », sur melody.tv,
- Libé 2004.
- Mélanie Hennebique, « Sacha Distel : son calvaire médical raconté par ses 2 fils », sur Gala.fr,
- Émission de télévision « Vivement Dimanche », , Hommage à Sacha Distel
- Lena Lutaud, « J'irai chanter sur vos tombes », Le Figaro, cahier « Le Figaro et vous », 30-31 octobre 2021, p. 28-29 (lire en ligne).
- Nathalie Gendreau, « "Les collégiens", l'hommage qui rend heureux », sur PRESTAPLUME, (consulté le )
- Carles, Clergeat et Comolli 1994.
- « Sacha Distel », sur Discogs (consulté le )
- Allociné - [1]
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierClassement par date de parution.
Livres
modifier- Philippe Carles, André Clergeat et Jean-Louis Comolli, Dictionnaire du Jazz, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1379 p. (ISBN 2-221-07822-5)
- Louis-Jean Calvet, Cent ans de chansons française, Éditions de l'Archipel, , 522 p. (lire en ligne).
- Limore Yagil, La France terre de refuge et de désobéissance civile (1936-1944), t. I, Éditions du Cerf, , 480 p. (lire en ligne).
- Rodolphe Lachat, Chronique des années rock'n'roll, Éditions Chronique, , 136 p. (lire en ligne).
- (de) Michael Fischer et Fernand Hörner, Lied und populäre Kultur - Song and Popular Culture 57 (2012) : Jahrbuch des Deutschen Volksliedarchivs Freiburg - 57. Deutsch-französische Musiktransfers : German-French Musical Transfers, Waxmann Verlag, , 600 p. (lire en ligne).
Articles
modifier- Claude Fléouter, « Sacha Distel à l’Olympia », Le Monde, (lire en ligne).
- Rédaction Le Monde, « Sacha Distel condamné à un mois de prison avec sursis », Le Monde, (lire en ligne).
- Francis Marmande, « Sacha Distel, le jazz en face B », Le Monde, (lire en ligne).
- Bruno Lesprit, « Sacha Distel, c’était la belle vie », Le Monde, (lire en ligne).
- Rédaction Libé, « Homme à jam », Libération, (lire en ligne).
- Serge Loupien, « Un Sacha sachant jazzer », Libération, (lire en ligne).
- (en) Patrick O'Connor, « Sacha Distel. Smooth-voiced entertainer who brought the charm of the chanson from Paris to London », The Guardian, (lire en ligne).
- Rédaction Le Nouvel Obs, « Obsèques "dans la plus stricte intimité" pour Distel », Le Nouvel Observateur, (lire en ligne).
- Véronique Mortaigne et Sylvain Siclier, « Sacha Distel », Le Monde, (lire en ligne).
- (en) Reuters, « Sacha Distel, Entertainer Who Was Awarded Legion of Honor, Dies at 71 », The New York Times, (lire en ligne).
- Sacha Reins, « Sacha Distel. Adieu, crooner », Le Point, (lire en ligne).
Articles connexes
modifierLiens externes
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- Site de Sacha Distel
- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :