Robin Williams
Robin Williams [ˈɹɑbɪn ˈwɪljəms][1] est un acteur, humoriste et producteur américain, né le [2] à Chicago (Illinois) et mort le à Paradise Cay (Californie).
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Robin McLaurin Williams |
Nationalité | |
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Formation | |
Activités |
Humoriste de stand-up, scénariste, narrateur de livre audio, acteur, producteur de cinéma, humoriste, mime |
Période d'activité |
- |
Père |
Robert Williams (d) |
Mère |
Laura McLaurin (d) |
Fratrie |
Robert Williams (d) |
Conjoints | |
Enfants |
Zachary Williams (d) Zelda Williams Cody Williams (d) |
Débutant au cinéma dans le rôle-titre du film Popeye (1980) de Robert Altman, il se fait connaître avec la série télévisée Mork and Mindy (1978-1983).
Il s'illustre ensuite aussi bien dans le domaine comique que dramatique, avec des films marquant les décennies 1980 à 2010 comme Good Morning, Vietnam (1987), Le Cercle des poètes disparus (1989), L'Éveil (1990), Hook ou la Revanche du capitaine Crochet (1991), Madame Doubtfire (1993), Jumanji (1995), Jack (1996), Insomnia (2002), La Nuit au musée (2006), ou Le Majordome (2013). Robin Williams remporte notamment l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour son interprétation dans Will Hunting (1997).
Il apparaît également dans la série télévisée The Crazy Ones (2013).
En 2014, âgé de 63 ans, il se suicide à son domicile : sa veuve attribue ce geste à son désespoir face aux effets de la maladie à corps de Lewy, découverte lors de son autopsie.
Biographie
modifierJeunesse et formation
modifierRobin McLaurin Williams naît à Chicago dans l'Illinois, puis grandit à Bloomfield Hills dans le Michigan et dans le comté de Marin en Californie.
Son père, Robert Fitzgerald Williams, d'ascendance anglaise, galloise et irlandaise, est le responsable de la région du Midwest pour le constructeur automobile Ford. Sa mère, Laurie McLaurin[3], qui a des origines cadiennes, est un mannequin natif de La Nouvelle-Orléans. Son demi-frère, Robert Todd Williams (Dr. Toad)[4], est mort le à cause de complications à la suite d'une opération de chirurgie cardiaque effectuée un mois plus tôt.
Après de courtes études de sciences politiques, il part à Juilliard School pour y étudier le théâtre, il y rencontre à cette occasion Christopher Reeve avec qui il se lie d'amitié.
Robin considérait Jonathan Winters comme son mentor. Ce à quoi ce dernier rétorquait : « Chez moi, ce mot est considéré comme un vilain mot. Emploie plutôt le mot idole… »[5][réf. non conforme]
Débuts artistiques
modifierEn 1976, Robin Williams est remarqué par le réalisateur Garry Marshall lors d'une audition pour la série télévisée Happy Days. Celui-ci lui confie le rôle de l'extraterrestre Mork, après que Williams a impressionné les producteurs par son féroce sens de l'humour quand il se met sur la tête pour s'asseoir sur un siège.
Pour ce personnage, il improvise la plupart des dialogues et la mise en scène, en parlant avec une voix haut-perchée et nasale. Son apparition dans la série est si appréciée, qu'on décide d'en faire une série dérivée. Il reprend à partir de 1978 dans la série télévisée Mork and Mindy, jusqu'en 1982. L'écriture du scénario s’accommode de ses improvisations. Ce rôle lui vaut en un Golden Globe du meilleur acteur dans une série télévisée musicale ou comique (remis par son ami Christopher Reeve[6]).
Toujours en 1978, il sort un album vinyle, Reality… What a Concept (sketchs en live enregistrés au The Copacabana Nightclub à New York City et au The Boarding House à San Francisco), puis en 1988 et 1993, deux contes musicaux pour le label Rabbit Ears, Pecos Bill, et The Fool and the Flying Ship, sur des musiques de Ry Cooder et de The Klezmer Conservatory Band (en).
Cinéma et télévision
modifierEn 1980, Robin Williams fait ses débuts au cinéma dans Popeye de Robert Altman suivi par Le Monde selon Garp (1982) de George Roy Hill adapté du roman du même nom de John Irving.
Par la suite, son interprétation dans Good Morning, Vietnam, dans lequel il joue un animateur de radio arrivé de Crète à Saïgon[7], lui vaut sa première nomination à l'Oscar du meilleur acteur en 1988. Elle est suivie de deux autres nominations en 1990 pour Le Cercle des poètes disparus, dans lequel il interprète le professeur de lettres John Keating, qui transmet à ses élèves le goût de la poésie et de la transgression[7], et en 1992 pour Le Roi pêcheur, où il donne la réplique à Jeff Bridges dans une fable autour de la rédemption[7].
Il remporte la statuette lors de la cérémonie de 1998, pour le Meilleur acteur dans un second rôle dans Will Hunting. Dans ce film, il interprète Sean Maguire, un psychiatre qui doit soigner les troubles du comportement de Will, un génie des mathématiques et un délinquant chronique. Ce film révèle l'acteur Matt Damon dans le rôle de Will ainsi que Ben Affleck[7].
En 1988, il joue à Broadway en compagnie de Steve Martin dans En attendant Godot de Samuel Beckett[8]. La même année, il participe au clip vidéo de la chanson Don't Worry, Be Happy de Bobby McFerrin[9].
En 1992, les studios d'animation Disney s'inspirent de Robin Williams pour créer le personnage du « Génie » dans le film Aladdin[10] et l'acteur développe le personnage, lui donnant sa voix dans la version originale mais aussi en créant de nombreux gags animés par la suite. Toutefois, il demande à Disney de ne pas utiliser sa voix pour commercialiser le film, ce qui se produit pourtant[11]. Une dispute débute alors entre le studio et l'acteur. Robin Williams est ainsi remplacé en 1994 par Dan Castellaneta pour la première suite du film et la série télévisée qui en a été tirée[12]. Mais, il revient pour le troisième film en 1996 et participe en 1999 à L'Homme bicentenaire, d'après l'œuvre de l'écrivain de science fiction Isaac Asimov , de Touchstone Pictures.
Fin 1993, selon une source anonyme au sein du studio[11], le succès au cinéma de l'acteur est dû à Disney, à la suite des films produits par Touchstone Pictures, Good Morning, Vietnam et Le Cercle des poètes disparus[11].
En 1994, l'acteur est récompensé par un Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie, un American Comedy Award et un MTV Movie Award pour son rôle dans Madame Doubtfire. Dans ce film, il interprète un père de famille en instance de divorce qui, pour être au contact de ses trois enfants, se grime et se travestit en gouvernante pour se faire engager par son ex-femme. Entre-temps, il enchaîne des films grand public comme Hook de Steven Spielberg, dans lequel il incarne le célèbre Peter Pan.
L'important succès commercial de Madame Doubtfire en 1993 fait de lui un des acteurs les plus populaires d'Hollywood[13]. Il accepte ensuite de tenir le rôle de l'homme politique homosexuel Harvey Milk dans la biographie que prépare le réalisateur Gus Van Sant, mais des désaccords avec la production font que Van Sant abandonne le projet pour plusieurs années. C'est finalement Sean Penn qui interprète le rôle en 2008[13].
En 1995, il apparaît pour le petit rôle de John Jacob Jingleheimer Schmidt dans le film Extravagances. Il y aide Vida (Patrick Swayze), Noxima (Wesley Snipes) et Gigi (John Leguizamo) à partir de New York pour aller à « Foliland », alias Hollywood, mais n'apparaît pas au générique.
Après cette décennie fructueuse, il interprète en 2002 le tueur psychopathe Walter Finch dans Insomnia, un film policier du jeune réalisateur Christopher Nolan où il partage l'affiche avec Al Pacino et Hilary Swank. Le film est un succès critique et public. La même année, dans Photo Obsession de Mark Romanek, il joue le rôle de Sy Parrish, un employé maniaque d'un laboratoire de développement de photographies d'un centre commercial, obsédé par une famille faisant partie de sa clientèle. L'acteur, jusque-là habitué à jouer le rôle de personnages sympathiques, parvient à travers ces deux rôles à montrer l'étendue de son talent[14],[15],[16],[17].
En 2005, il reçoit le prix Cecil B. DeMille en reconnaissance pour sa carrière et de ses succès. Il en profite pour présenter ses enfants venus assister, avec sa conjointe de l'époque Marsha Garces Williams (en), à la cérémonie[18].
Le , il annonce être en lice pour le rôle d'Hugo Strange dans The Dark Knight Rises de Christopher Nolan[19]. Néanmoins, le personnage n'apparaît pas dans le film.
En , il apparaît avec sa fille Zelda dans une publicité pour la sortie du remake de The Legend of Zelda: Ocarina of Time, sur Nintendo 3DS[20],[21]. Il apparait de même lors de la sortie du jeu The Legend of Zelda: Skyward Sword, toujours aux côtés de sa fille.
En 2013, il obtient le rôle principal dans la série télévisée The Crazy Ones aux côtés de Sarah Michelle Gellar, mais celle-ci est annulée après sa première saison de diffusion[22].
Engagement auprès des troupes américaines
modifierRobin Williams participe à de nombreuses tournées organisées par l'United Service Organizations (USO) et le département de la Défense pour soutenir le moral des troupes américaines, auprès desquelles il est particulièrement apprécié[23].
Il s'est notamment produit au camp Arifjan (en) au Koweït, au camp Liberty (en) en Irak, au camp Phoenix (en) et à la base aérienne de Bagram en Afghanistan, dans le golfe Persique, au Bahreïn et en Asie du Sud-Ouest[24].
-
Robin Williams signant un autographe à un marin de l'USS Enterprise en 2003.
-
Robin Williams aux côtés des soldats américains à Bagdad en 2004.
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Robin Williams lors d'un spectacle de vacances pour la communauté de l'United Service Organizations (USO) à la base aérienne d'Aviano (Italie), le .
-
Robin Williams sur la scène du Gala de l'USO World 2008 à Washington, D.C.
Philanthropie
modifierSon ancien agent Brian Lord a dévoilé son engagement auprès des personnes sans-abris. Dans chacun de ses avenants complétant ses contrats de tournages ou d’événements, Robin Williams y ajoutait une condition qui était non négociable : celle d'engager des personnes SDF[25].
Mort
modifierLe , à l'âge de 63 ans, Robin Williams est retrouvé sans vie dans sa maison californienne de Paradise Cay. D’après la police, il aurait été retrouvé pendu à une ceinture[26], avec un couteau à côté de lui. Son poignet gauche était entaillé d'une dizaine de petites coupures. Cependant, ces coupures superficielles ne seraient pas la cause de sa mort, attribuée, selon un officier de police, à « un suicide dû à l’asphyxie à cause d’une pendaison »[26].
Le lendemain de sa mort, son corps est incinéré à la chapelle des Collines en San Anselmo et ses cendres sont dispersées dans la baie de San Francisco. Selon son attaché de presse, l'acteur souffrait « ces derniers temps d'une sévère dépression »[27].
Peu après sa mort, son épouse, Susan Schneider, déclare dans un communiqué : « Ce matin, j'ai perdu mon mari et mon meilleur ami, et le monde, l'un de ses artistes les plus appréciés. J'ai le cœur brisé[28] ». Le , elle précise que Robin Williams souffrait également des premiers stades de la maladie de Parkinson[29] dont le diagnostic avait été posé en et qu'il était totalement sobre depuis des années. En , elle explique à plusieurs médias américains que son mari souffrait de la démence à corps de Lewy, qui n'a été découverte que lors de l'autopsie. C'est la conscience de sa santé mentale dégradée qui aurait conduit l'acteur à mettre fin à ses jours[30],[31].
Hommages
modifierDe nombreux hommages ont été rendus à l'acteur par ses confrères du cinéma et d'autres personnalités. L'acteur Steve Martin, ami de Robin Williams, s'est dit « sonné »[28]. Barack Obama, alors président des États-Unis, a déclaré sur Twitter : « Robin Williams était un aviateur, un médecin, un génie, une nounou… et tout le reste. Mais, il était unique en son genre[32] ». Le secrétaire d’État à la Défense Chuck Hagel a également rendu hommage à l’acteur dans un communiqué dans lequel il déclare : « Le département de la Défense tout entier pleure la disparition de Robin Williams. Robin était un acteur et humoriste surdoué, mais aussi un vrai ami et supporter de nos troupes »[23].
Pour la sortie de leur seizième album studio intitulé The Book of Souls (sorti quelques mois après la mort de l'acteur), le groupe Iron Maiden rend hommage à l'acteur à travers la chanson Tears of a Clown.
Plusieurs pétitions de fans ont rapidement demandé des personnages de jeux vidéo à l'image de Robin Williams et de ses rôles dans Madame Doubtfire ou Docteur Patch par exemple. Les franchises World of Warcraft et Zelda ont été les premières à recevoir positivement ces pétitions[33].
En , soit cinq ans après la mort de l'acteur, son fils aîné Zachary Williams lui rend hommage en racontant les derniers jours de la vie de son père. La même année, Cody, le fils cadet de l’acteur, a quant à lui décidé de se marier le , jour de l’anniversaire de son père[34].
Vie privée et amitiés
modifierMembre de l'église épiscopale des États-Unis[35], Robin Williams a eu trois enfants :
- Zachary (1983), de son premier mariage avec Valerie Velardi, dont il a divorcé à la suite d'une relation extra-conjugale avec Michelle Tish Carter[note 1] ;
- Zelda (1989) et Cody (1991), de son second mariage avec Marsha Garces Williams (en), l'ancienne nourrice de Zachary.
En 2008 après dix-neuf ans de vie commune, il divorce de Marsha Garces, qui demande la garde légale de Cody, avec droit de visite pour Williams.
Le , Williams est opéré du cœur à Cleveland pour le remplacement de la valve aortique et pour la réparation de la valve mitrale[36].
Le , il épouse Susan Schneider à Saint Helena en Californie[37].
Consommateur de cocaïne dans les années 1970 et 1980, Robin Williams a longtemps lutté contre l'alcoolisme et a effectué plusieurs séjours en cure de désintoxication, notamment en 2006[28].
Le choix du prénom de sa fille, Zelda, est inspiré du jeu vidéo The Legend of Zelda, apprécié de son fils aîné Zachary.
Robin Williams s'était lié d'amitié à certaines personnalités comme Christopher Reeve et Billy Crystal.
- Reeve était un de ses collègues étudiants de théâtre dans la prestigieuse Juilliard School : il lui a remis son premier Golden Globe en 1979[6] ; à son tour, Williams a rendu hommage à son ami, en lui dédiant à titre posthume le prix Cecil B. DeMille qu'il venait de recevoir lors de la cérémonie des Gloden Globes de 2005[18].
- Williams a participé à quelques spectacles communs avec Crystal (notamment le Comic Relief VII en 1996 avec Whoopi Goldberg[38]), à des remises de prix ainsi qu'à un épisode de Friends.
Filmographie
modifierComme acteur
modifierCinéma
modifierRobin Williams a participé à 76 films (dont trois étaient encore en production après sa mort en 2014), la plupart du temps en tant qu'acteur principal. Il a été également l'acteur principal dans deux séries télévisées et a fait plusieurs apparitions en tant qu'invité dans d'autres séries télévisées.
Films
modifierTélévision
modifierAnnée | Titre français | Titre original | Rôle | Œuvres | Observations |
---|---|---|---|---|---|
1978-1979 | Happy Days | Mork, l'alien | Série télévisée (saison 5, épisode 22 et saison 6, épisode 24) | (VF : Gilles Guillot (1re voix) Vincent Violette (2e voix)) | |
1978-1982 | Mork and Mindy | Mork | Série télévisée | inconnu | |
1994 | Homicide | Robert Ellison | Série télévisée (saison 2, épisode 1) | (VF : Patrick Floersheim) | |
1997 | Friends | Tomas | série télévisée (saison 3, épisode 24) | ||
2008 | New York, unité spéciale | Law and Order: Special Victims Unit | Merritt Rook | Série télévisée (saison 9, épisode 17) | (VF : Michel Papineschi) |
2011 | The Legend of Zelda: Ocarina of Time (Nintendo 3DS) The Legend of Zelda: Skyward Sword (Nintendo Wii) |
Lui-même | Publicités avec sa fille Zelda pour la sortie des jeux vidéo) | (VF : Patrick Floersheim) | |
2012 | Louie | Lui-même | Série télévisée (saison 3, épisode 6) | encore indéterminé | |
Wilfred | Le thérapeute | Série télévisée (saison 2, épisode 1) | encore indéterminé | ||
2013 | The Crazy Ones | Simon Roberts | Série télévisée (22 épisodes) | (VF : Michel Papineschi) |
Comme producteur
modifierAutres performances
modifier- 1988 : Rabbit Ears: Pecos Bill : ? (voix - livre-disque)
- 1988 : Don't Worry, Be Happy : ? (clip vidéo de Bobby McFerrin)
- 1993 : Le Visionarium (From Time to Time réalisé par Jeff Blyth, une attraction des parcs Disney) : voix de Timekeeper
- 1993 : Rabbit Ears: The Fool and the Flying Ship : ? (voix - livre-disque)
- 1995 : Aladdin on Ice de Steve Binder : ? (voix - spectacle sur glace)
- 2011 : Cobra Starship (You Make Me Feel) : ? (clip avec sa fille Zelda)
- Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.[40] et Allociné[41]
- Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[42], Doublagissimo[43] et La Tour des héros[44] ; version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[45]
Discographie
modifier- 1998 : In My Life de George Martin - chante avec Bobby McFerrin sur Come Together.
Distinctions
modifierRécompenses
modifier- Golden Globes 1979 : Golden Globe du meilleur acteur dans une série télévisée musicale ou comique pour Mork and Mindy
- Golden Globes 1988 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie pour Good Morning, Vietnam.
- Golden Globes 1992 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie pour The Fisher King : Le Roi pêcheur
- Golden Globes 1993 : Golden Globe pour une contribution spéciale pour son travail vocal dans une comédie d'animation pour son doublage du « Génie de la lampe » et de « Peddler, le colporteur » dans Aladdin
- Golden Globes 1994 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie pour Madame Doubtfire
- Golden Globes 2005 : Cecil B. DeMille Award pour l'ensemble de sa carrière
- Primetime Emmy Awards 1987 : Meilleure prestation individuelle pour une émission de variétés ou musicale pour Carol, Carl, Whoopi and Robin (en)
- Primetime Emmy Awards 1988 : Meilleure prestation individuelle pour une émission de variétés ou musicale pour ABC Presents: A Royal Gala
- MTV Movie Awards 1993 : Meilleure performance comique pour Aladdin
- MTV Movie Awards 1994 : Meilleure performance comique pour Madame Doubtfire (Mrs. Doubtfire)
Nominations
modifier- Oscars 1988 : Oscar du meilleur acteur pour Good Morning, Vietnam
- Oscars 1990 : Oscar du meilleur acteur pour Le Cercle des poètes disparus
- Oscars 1992 : Oscar du meilleur acteur pour The Fisher King : Le Roi pêcheur
- Golden Globes 1980 : Golden Globe du meilleur acteur dans une série télévisée musicale ou comique pour Mork and Mindy
- Golden Globes 1985 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie pour Moscou à New York
- Golden Globes 1990 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour Le Cercle des poètes disparus
- Golden Globes 1991 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour L'Éveil
- Golden Globes 1998 : Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle pour Will Hunting
- Golden Globes 1999 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie pour Docteur Patch
- Primetime Emmy Awards 1979 : Primetime Emmy Award du meilleur acteur dans une série télévisée comique pour Mork and Mindy
- Primetime Emmy Awards 1994 : Primetime Emmy Award du meilleur acteur dans une série télévisée dramatique pour Homicide
- Primetime Emmy Awards 1996 : meilleure prestation individuelle dans une émission de variétés ou musicale pour Comic Relief VII, partagé avec Whoopi Goldberg et Billy Crystal
- Primetime Emmy Awards 2003 : meilleure prestation individuelle dans une émission de variétés ou musicale pour Robin Williams Live on Broadway
- Primetime Emmy Awards 2003 : meilleur scénario dans une émission de variétés ou musicale pour Robin Williams Live on Broadway
- Primetime Emmy Awards 2008 : Primetime Emmy Award du meilleur acteur invité dans une série télévisée dramatique pour New York, unité spéciale
- Primetime Emmy Awards 2010 : meilleure émission spéciale de variété, musicale ou comique avec Robin Williams: Weapons of Self Destruction, partagé avec les producteurs David Steinberg, Marty Callner (en), Randall Gladstein et Mason Steinberg
BAFTAs :
- BAFTA 1989 : British Academy Film Award du meilleur acteur pour Good Morning, Vietnam
- BAFTA 1990 : British Academy Film Award du meilleur acteur pour Le Cercle des poètes disparus
Hommages
modifierLe jeu vidéo The Legend of Zelda: Breath of the Wild (2017), sorti trois ans après la mort de l'acteur, lui rend hommage avec un personnage le représentant.
En 2019, les Studios Disney dédient la nouvelle version du film Aladdin, sorti en mai de cette année, à la mémoire de Robin Williams (qui avait interprété le rôle du génie de la lampe dans le film d'animation de 1992) et à Howard Ashman (parolier)[réf. souhaitée]. L'acteur Will Smith qui reprend le rôle de Williams dans cette version, a annoncé que son interprétation avait pour but de rendre hommage à la performance de l'acteur[46], tout en y apportant son adaptation personnelle.
Avant son décès en 2014, Robin Williams avait toutefois exigé que sa voix (dont les studios Disney possédaient suffisamment d'enregistrements sonores non utilisés pour le premier film pour pouvoir quand même faire un nouveau film avec) ne soit pas utilisée dans un éventuel nouvel épisode du dessin animé. Il avait indiqué refuser que ces enregistrements soient utilisés « pendant 25 ans après sa mort ». Le comédien voulait, par cet acte éviter à sa famille d'encourir des « pénalités salariales dues à ses revenus posthumes »[47].
Voix francophones
modifierEn France, Michel Papineschi[42] a doublé Robin Williams dans la grande majorité de ses apparitions, le doublant pour la première fois dans L'Éveil en 1990 et devenant sa voix régulière au cours de la même décennie. Patrick Floersheim a été la première voix régulière de l'acteur au début de sa carrière, l'ayant doublé à 12 reprises de 1986 jusqu'à 1997[42]. Éric Bonicatto l'a également doublé dans World's Greatest Dad et Deuxième chance à Brooklyn.
À titre exceptionnel, Robin Williams a été doublé par Jacques Balutin dans Popeye, Pierre Arditi dans Le Monde selon Garp, Maurice Sarfati dans Les Survivants, Igor De Savitch dans Moscou à New York, Jean-Claude Montalban dans La Dernière Passe, Jacques Frantz dans Club Paradis, Dominique Collignon-Maurin dans Jack et Jean-Claude Donda dans Les deux font la père[42]. Dans Happy Days, il est d'abord doublé par Gilles Guillot, puis par Vincent Violette.
Au Québec, Luis de Cespedes et Vincent Davy sont principalement les voix québécoises régulières de l'acteur[48]. Il y a également, de manière occasionnelle, Alain Zouvi dans Mort à Smoochy, Insomnie, VR et Mariage 101[48] ainsi qu'Hubert Gagnon dans Hook ou la Revanche du capitaine Crochet[48], Guy Nadon dans Les deux font la père[48], Yves Soutière dans Everyone's Hero[48] et Manuel Tadros dans Une Nuit au musée : Le Secret du tombeau[48].
- Versions françaises :
- Michel Papineschi dans L'Éveil, Hook ou la Revanche du capitaine Crochet, Jumanji, Will Hunting, Insomnia[42], etc.
- Patrick Floersheim dans Le Pouvoir de l'argent, Good Morning Vietnam, Le Cercle des poètes disparus, Dead Again, Madame Doubtfire[42], etc.
- Versions françaises :
- Versions québécoises (la liste indique les titres québécois) :
- Luis de Cespedes dans Moi, papa !?, Jack, L'Homme bicentenaire, August Rush, Une Nuit au musée 2 : La Bataille du Smithsonian[48], etc.
- Vincent Davy[48] dans La Société des poètes disparus, Le Secret du bonheur, Jumanji, La Fête des pères, Le Destin de Will Hunting[48], etc.
- Versions québécoises (la liste indique les titres québécois) :
Notes et références
modifierNotes
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Robin Williams » (voir la liste des auteurs).
- Une serveuse de cocktails qui le poursuit pour transmission du virus de l'herpès[réf. souhaitée].
Références
modifier- Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
- Sources conflict. The print biographies "The Life and Humor of Robin Williams: A Biography" and "Robin Williams: A Biography" give his birth year as 1952. "The Robin Williams Scrapbook" also gives a birth year as 1952, as does "Encyclopædia Britannica". Williams refers to himself as being "55" in an interview published July 4, 2007. (en) Katherine Monk, « Marriage 101 with Robin Williams »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur canada.com, . He also verifies his date of birth as July 21, 1951 in a fansite interview : Stuurman, Linda, RWF « talks with Robin Williams: Proost! », .
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- Fiche de Dr. Toad, imdb.com.
- https://m.imdb.com/title/tt2338901/?ref_=ext_shr_lnk.
- (en) [vidéo] « Christopher Reeve Presents Robin Williams With Award For Fav New TV Performer & Fav New TV Program », sur YouTube (consulté le ).
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- (en) « Waiting for Godot / Lincoln Center Theater », sur Lincoln Center Theater (consulté le ).
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- Thomas Imbert, « 30 héros animés inspirés par de vraies personnes », sur Allociné, .
- (en) Robert W. Welkos, « The Genie Has a Gripe With Disney », Los Angeles Times, .
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- Stéphane Bouquet et Jean-Marc Lalanne, Gus Van Sant, Paris, Cahiers du cinéma, , 203 p. (ISBN 978-2-86642-538-8), p. 77.
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- « The Dark Knight Rises : le tournage approche, Robin Williams aussi ? », sur premiere.fr, (consulté le ).
- [vidéo] (en) « The Legend of Zelda: Ocarina of Time 3D Robin Williams Zelda Williams Spot ».
- [vidéo] (en) « Ocarina of Time 3D - Robin & Zelda Williams Interview ».
- (en) Greg Braxton et Yvonne Villarreal, « Robin Williams: 'The Crazy Ones' was his last hurrah », sur latimes.com, (consulté le ).
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- (en) Kara W, « It Was Not Depression That Killed Robin': Susan Williams Opens up to PEOPLE About Husband's Battle with Lewy Body Dementia », sur People.com, .
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- Le doublage québécois a été conservé lors de la sortie DVD zone 2 du film.
- (en) « Filmographie complète de Robin Williams », sur IMDb.com, (consulté le ).
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- « Comédiens ayant doublé Robin Williams en France », sur RS Doublage, (consulté le ).
- « Comédiens ayant doublé Robin Williams en France », sur Doublagissimo, (consulté le ).
- « Doublages effectués par Michel Papineschi », sur La Tour des héros, (consulté le ).
- « Comédiens ayant doublé Robin Williams au Québec », sur Doublage.qc.ca, .
- « Will Smith rend hommage à Robin Williams », Élodie Haye, radiodisneyclub.fr, .
- « Robin Williams : son testament interdit une suite d'Aladdin », Hélène Pagesy, Le Figaro.fr, .
- « Comédiens ayant doublé Robin Williams au Québec », sur Doublage.qc.ca (consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierOuvrages
modifier- (en) The Robin Williams Scrapbook, Secaucus, NJ, Carol Pub., , 197 p. (ISBN 978-0-8065-1891-6).
- (en) Andy Dougan, Robin Williams : A Biography, Thunder's Mouth Press, , 266 p. (ISBN 978-1-56025-213-9).
- (en) Jay David, The Life and Humor of Robin Williams : A Biography, New York, Quill, , 224 p. (ISBN 978-0-688-15245-1).
Documentaires
modifier- Steven J. Botticher, Robin Williams, un génie de la comédie (Viel mehr als witzig), documentaire télévisé, 2014.
- Robin Williams: Viens dans mon esprit (Robin Williams: Come Inside My Mind), documentaire de Marina Zenovich, 2018.
Article connexe
modifierLiens externes
modifier
- (en) Site officiel
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