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Introduction
Façade du Congrès des députés.
Façade du Congrès des députés.

L'Espagne est une monarchie constitutionnelle à régime parlementaire dans laquelle le roi est le chef de l'État et le président du gouvernement le chef de gouvernement. Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement. Le pouvoir législatif appartient aux Cortes Generales, composé du Congrès des députés élu et du Sénat élu et désigné. Le Tribunal suprême est la plus haute juridiction du pays.

L'actuelle constitution de l'Espagne a été approuvée par le Parlement le puis ratifiée par référendum le . Elle est entrée en vigueur le .

Depuis les années 1980, l'Espagne a engagé un processus de transfert des compétences de l'État central vers ses communautés autonomes ; processus qui n'est pas encore achevé.

L'Espagne est un pays multipartite dans lequel deux partis principaux alternent au pouvoir depuis 1982 : le Parti populaire et le Parti socialiste ouvrier espagnol. Le scrutin proportionnel tend à favoriser l'un ou l'autre des principaux partis mais permet l'éclatement des forces politiques au Parlement. Les élections générales ont lieu au maximum tous les quatre ans.

Scrutins récents
Dernière procédure électorale Prochaine procédure électorale
5 mois et 6 jours depuis les élections européennes. 497 jours avant les élections régionales en Castille-et-León.
Notions
Évènements
Communautés autonomes
Drapeau de la communauté autonome.

La région de Murcie constitue l'une des dix-sept Communautés autonomes espagnoles. Son statut d'autonomie a été approuvé par une loi organique du , entrée en vigueur lors des premières élections régionales, l'année suivante.

Depuis les législatives de 1993, la Murcie est un bastion du Parti populaire (PP).

Le pouvoir exécutif est détenu par le président (officiellement Presidente de la Comunidad Autonoma) et le conseil de gouvernement, tandis que le pouvoir législatif relève de l'Assemblée régionale de Murcie, qui siège à Carthagène et non à Murcie.

L'actuel président de la Région de Murcie est, depuis 2017, Fernando López Miras, du Parti populaire. Entre et , elle a été la première communauté présidée par une femme, la socialiste María Antonia Martínez.

À l'inverse de ses voisines andalouse et valencienne, elle n'est pas reconnue comme nationalité historique (nacionalidad histórica).

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Citation
La politique est la science et l'art de proposer à la société le modèle qu'elle aime.
Julio Anguita, le 23 mai 2004.
Élections et partis politiques
Drapeau de l'Espagne. 1 an, 3 mois et 23 jours depuis les élections générales.

Lors des dernières élections générales, le , le Parti populaire a remporté la majorité relative, avec 137 députés sur les 350 du Congrès des députés. Il devance le Parti socialiste ouvrier espagnol, qui en compte 121. Vox est la troisième force avec 33 députés, juste devant la coalition Sumar, qui en obtient 31. Le reste est occupé par des partis nationalistes, souverainistes ou indépendantistes périphériques.

Sièges au Congrès des députés à l'issue des élections de 2023.
Sièges au Congrès des députés à l'issue des élections de 2023.

Drapeau de l'Espagne Partis politiques nationaux :

Partis politiques régionaux :

Drapeau de l’Union européenne Élections européennes (dernières élections en 2019)

Institutions
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Lumière sur une personnalité historique
Portrait de la personnalité évoquée.
Carme Chacón en 2009.

Carme María Chacón Piqueras est une femme d'État espagnole membre du Parti des socialistes de Catalogne (PSC), née le à Esplugues de Llobregat et morte le à Madrid.

Elle naît en Baix Llobregat, dans la « banlieue rouge » de Barcelone. Elle obtient sa licence en droit et devient professeure de droit constitutionnel à l'université de Gérone en . Elle passe son doctorat dans ce domaine deux ans plus tard. Elle participe ensuite à plusieurs missions d'observation électorale de l'OSCE dans les Balkans.

Membre des Jeunesses socialistes de Catalogne à partir de , elle adhère au PSC sept ans plus tard. Elle est élue conseillère municipale de sa ville natale en , où elle est nommée première adjointe au maire. En , elle remporte un siège de députée dans la province de Barcelone.

Elle participe ensuite au collectif social-libéral Nueva Vía, qui soutient et permet l'élection de José Luis Rodríguez Zapatero au secrétariat général du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). Elle devient alors secrétaire à l'Éducation du PSOE et secrétaire à la Justice du PSC. Comme responsable des questions éducatives, elle porte l'opposition frontale des socialistes aux réformes de l'enseignement primaire, secondaire et supérieur promu par la ministre de l'Éducation Pilar del Castillo.

Après les élections de , elle est élue première vice-présidente du Congrès des députés. Elle est nommée ministre du Logement en , dans l'objectif de mobiliser la jeunesse et les Catalans pour les élections générales à venir. Elle présente deux mois plus tard un plan, inspiré de celui mis en place en par sa prédécesseure, pour aider les jeunes à devenir locataires, puis instaure des tribunaux spécifiques pour traiter des expulsions locatives. Cette dernière mesure lui sera reprochée pendant la crise des années 2010.

Pour les élections générales de , elle est tête de liste à Barcelone et chef de file du PSC. Avec 46 % des voix et 25 députés, le parti catalan réalise son meilleur résultat depuis . Elle change de portefeuille le mois suivant et devient ainsi la première femme à occuper le poste de ministre de la Défense. Elle gère la participation espagnole à la guerre d'Afghanistan et à la lutte contre la piraterie en Somalie, le retrait du Kosovo, et la réforme du statut des militaires.

De plus en plus populaire dans l'opinion, elle prépare au début de l'année sa candidature aux primaires socialistes en prévision des prochaines élections générales. Soumise aux pressions de l'appareil, elle renonce à postuler et apporte son soutien à l'autre favori, Alfredo Pérez Rubalcaba. À la suite de la déroute électorale du PSOE, elle se présente au congrès de mais s'incline face à Rubalcaba.

Elle continue de siéger au Congrès jusqu'en , puis elle se met en retrait de la vie politique en prenant un poste d'enseignante universitaire aux États-Unis. Elle accepte en d'intégrer la direction du PSOE, sous l'autorité du nouveau secrétaire général Pedro Sánchez, puis d'être tête de liste du PSC aux élections de .

L'impossibilité de former un gouvernement conduit à la tenue d'un nouveau scrutin en , auquel elle renonce à se présenter, puis elle apporte son soutien à Susana Díaz, concurrente de Sánchez, dans la perspective des primaires socialistes de 2017. Elle meurt en des conséquences d'une malformation cardiaque qui aurait dû la tenir éloignée de la vie politique. Son décès à l'âge de 46 ans bouleverse la classe politique espagnole.

Des élections marquantes
Carte des élections.

Les élections au Parlement basque de 1980 se tiennent le dimanche afin d'élire les 60 députés de la Ire législature du Parlement basque pour un mandat de quatre ans.

Le scrutin se tient quelques semaines après l'entrée en vigueur du statut d'autonomie du Pays basque, adopté par référendum en . Il est marqué par une importante abstention, en raison d'une faible mobilisation des ouvriers issus de l'immigration intérieure, qui se sentent peu concernés par une campagne aux accents idéologiques très marqués.

Il voit une large victoire des partis nationalistes, qui conquièrent les deux tiers des sièges, et un net recul des partis à implantation nationale par rapport aux précédentes élections générales, en 1979. À lui seul, le Parti nationaliste basque remporte 25 députés, ce qui lui garantit une majorité absolue de facto puisque Herri Batasuna n'a pas l'intention d'occuper ses 11 sièges de parlementaire.

Le président sortant du gouvernement autonome provisoire, Carlos Garaikoetxea est investi un mois plus tard lehendakari par le Parlement avec les seules voix du Parti nationaliste, ayant refusé préalablement de former une coalition gouvernementale.

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