Juan José Arévalo
Juan José Arévalo Bermejo, né le à Taxisco, dans le département de Santa Rosa, et mort le à Guatemala, est un professeur de philosophie et homme d'État guatémaltèque, premier président de la république du Guatemala démocratiquement élu de 1945 à 1951.
Juan José Arévalo | |
Arévalo en 1945 | |
Fonctions | |
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Président de la république du Guatemala | |
– (6 ans) |
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Vice-président | Mario Monteforte |
Prédécesseur | Juan Federico Ponce Vaides |
Successeur | Jacobo Árbenz Guzmán |
Biographie | |
Nom de naissance | Juan José Arévalo Bermejo |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Taxisco (Guatemala) |
Date de décès | (à 86 ans) |
Lieu de décès | Guatemala (Guatemala) |
Nationalité | Guatémaltèque |
Parti politique | PAR (en) |
Enfants | Bernardo Arévalo |
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Présidents de la république du Guatemala | |
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Il est le père de Bernardo Arévalo, président de la république à partir de 2024.
Biographie
modifierEn 1945, il devient le premier président démocratiquement élu du Guatemala à la suite d'un soulèvement populaire qui chasse le dictateur Jorge Ubico. Durant ses six années à la tête du pays, il échappe à plusieurs tentatives de coup d'État, met en œuvre des réformes sociales et supervise la mise en place d'une nouvelle constitution (1945). Ses réformes majeures sont, d'une part, l'établissement en 1947 d'un code du travail, lequel abolit un servage encadré par la loi depuis la fin du XIXe siècle, et d'autre part la création en 1949 de l’Institut guatémaltèque de sécurité sociale, qui assure des soins gratuits aux citoyens[1]. Il décide de ne pas se représenter en 1951, laissant le pouvoir à Jacobo Árbenz.
En 1956, il publie le livre The Shark and the Sardines (Le Requin et les sardines) qui décrit et condamne la politique impérialiste américaine en Amérique latine, sa « zone d'influence ». Au mois de , quelques jours avant l'assassinat du président Kennedy, ce livre fut emprunté par le tueur présumé Lee Harvey Oswald à la bibliothèque Jefferson de Dallas[2].
Il est par la suite ambassadeur du Guatemala au Chili en 1969-1970 puis en France entre 1970 et 1972.
Son fils, Bernardo Arévalo, est président de la république à partir de 2024.
Notes et références
modifier- Mikaël Faujour, « Un « printemps guatémaltèque » qui dura dix ans », sur Le Monde diplomatique,
- [1] Dallas News Nov. 2013
Liens externes
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- Ressource relative à la littérature :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :