Jean-Marc Morandini

animateur de télévision français

Jean-Marc Morandini est un animateur de radio, journaliste, présentateur de télévision et producteur français, né le à Marseille.

Jean-Marc Morandini
Image illustrative de l’article Jean-Marc Morandini
Jean-Marc Morandini en 2009.

Surnom JMM
Naissance (59 ans)
Marseille (Bouches-du-Rhône, France)
Nationalité Française
Profession Journaliste, animateur de radio, animateur de télévision, producteur de télévision
Spécialité Actualité des médias
Site internet www.jeanmarcmorandini.com
Médias actuels
Pays France
Média Presse écrite, radio, télévision et internet
Fonction principale Animateur de Morandini Live sur CNews
Historique
Presse écrite France Soir
Radio Europe 1 (2003-2016)
Télévision la Cinq (1987-1992)
TF1 (1993-1997)
Direct 8 (2006-2012)
NRJ 12 (2012-2022)
I-Télé (2016)
CNews (2017-)
Non Stop People (2017-2021)

Il s'est fait connaître en animant l'émission Tout est possible sur TF1 de 1993 à 1997.

Il a ensuite collaboré avec la radio Europe 1 de à avant d'en être congédié à la suite d'une mise en examen pour corruption de mineurs et corruption de mineurs aggravée[1].

Après six ans sur Direct 8 de 2006 à 2012 avec l'émission Morandini !, il anime quotidiennement l'émission Vous êtes en direct d' à sur NRJ 12, puis d'autres émissions comme Crimes ou Scandales.

À l'été 2016, il est mis en cause simultanément dans deux affaires judiciaires, l'une concernant ses méthodes de casting dans le cadre de ses activités de producteur et l'autre portant sur une corruption de mineur. Écarté de l'antenne sur NRJ 12, mis en retrait d'Europe 1, il arrive néanmoins à la rentrée sur I-Télé, où son embauche suscite l'opposition d'une majorité des journalistes et contribue à provoquer une grève majeure, qui est suivie par le départ de la majorité des journalistes de la chaîne. Son émission Morandini Live est alors suspendue mais il revient sur la chaîne — devenue entre-temps CNews — en . Alors qu'il officie encore à l'antenne, il est condamné en 2022 à un an de prison avec sursis probatoire de deux ans pour corruption de mineurs, à une obligation de soins et à l'inscription de son nom dans le fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (Fijais). Dans une autre affaire, il est également condamné, le , à 6 mois de prison avec sursis pour harcèlement sexuel à l'encontre d'un jeune comédien ainsi que pour travail dissimulé.

Biographie

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Origines, formation et début de carrière

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Jean-Marc Morandini est né le à Marseille[2]. Il est le fils de Laurent Morandini, ingénieur en télécommunications d'origine corse, et d'une mère secrétaire d'origine sarde[3].

Dès l'âge de 10 ans, le métier de présentateur de télévision l'intéresse. Il obtient un baccalauréat scientifique puis un BTS de commerce. Sa mère l'inscrit en école de journalisme. Pendant son service militaire, il intègre le Service d'informations et de relations publiques des armées (SIRPA)[4] comme agent administratif.

Diplômé de l'École de journalisme et de communication de Marseille[5], il fait ses débuts dans les années 1980 sur la chaîne Radio Star de Marseille[6], puis travaille comme reporter de 1986 à 1987 pour le quotidien Le Méridional, et présente le journal de 13 h sur FR3 Midi-Pyrénées[7]. En 1988, Jean-Marc Morandini devient journaliste et envoyé spécial sur La Cinq, où il va ensuite être présentateur puis rédacteur en chef[7]. En 1992, il anime une chronique « Consommation » dans Télématin sur France 2 et présente les journaux de la matinale sur NRJ[7].

Parcours à la télévision

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Tout est possible

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De à , Jean-Marc Morandini anime l'émission Tout est possible sur TF1[8],[9], avec pour thème les « destins hors du commun ». Dans ce cadre, il présente des portraits de célébrités comme Lolo Ferrari, ou des histoires d'anonymes comme celle d'« un aveugle qui découvre sa femme après avoir retrouvé la vue »[10]. « Du cul, de l'angoisse, des larmes », résume l'animateur dans un livre à propos de l'émission.

L'émission et son animateur essuient des critiques  : Le Point parle de procédés « racoleurs » et « voyeurs »[11], tandis que Libération dénonce la « veulerie » intellectuelle de l'émission[12], en la comparant à un « porno » (« Il faut voir ça au moins une fois, comme un film porno. Ici, il n'y a pas de quoi rire ni de "second degré" ; juste l'exploitation cynique de la misère la plus désespérante et la plus désespérée »). Le Nouvel Observateur surnomme l'animateur « Morazizi » tandis que le journal télévisé satirique Les Guignols de l'info présente sa marionnette comme la « créature crétinisante » des dirigeants de la chaîne TF1[13].

Bien que l'audience de l'émission ne se démente pas, TF1 l'arrête en 1997[10], en précisant que ses programmes sont « en quête de sens »[14]. Tout est possible fait à l'époque figure de symbole de la télé poubelle ; L'Express considère, vingt ans plus tard, que l'émission a annoncé d'autres programmes comme C'est mon choix, ainsi que l'arrivée en France de la téléréalité[10].

Ça reste entre nous

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À partir du , parallèlement à son émission sur Europe 1, Jean-Marc Morandini anime Ça reste entre nous, un talk-show quotidien sur l'actualité people sur Match TV[15]. La chaîne disparait en .

Morandini !

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À partir du , toujours parallèlement à son émission sur Europe 1, il présente Morandini !, une émission quotidienne d'une heure consacrée aux médias diffusée chaque soir en direct sur la chaîne de télévision Direct 8[16]. À partir de , dans le cadre de l'élection présidentielle française de 2007, son émission est provisoirement rallongée pour durer 90 minutes[17].

En , certains médias accusent l'animateur de « bidonnage » : dans le cadre d'une émission spéciale présentée par Jean-Marc Morandini sur Direct 8, à l'occasion des funérailles de Michael Jackson, deux journalistes semblent en duplex depuis Los Angeles, alors qu'ils se trouvent dans un autre studio de la chaîne à Puteaux[18],[19]. L'animateur reconnaît « une connerie », qu'il attribue à une erreur d'incrustation de la part du réalisateur, tandis que l'un des deux journalistes, Jean-Luc Geneste, regrette d'avoir participé à l'émission, estimant s'être fait berner[20].

En , le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) indique être intervenu auprès de Direct 8, car « ces images, de nature à abuser les téléspectateurs, sont en contradiction avec [...] l'exigence d'honnêteté dans la présentation et le traitement de l'information »[21]. En mars 2011, le CSA adresse de nouveau une mise en garde à Direct 8 pour avoir diffusé dans l'émission Morandini ! un vidéoclip sexuellement explicite sans aucune signalétique « en méconnaissance des règles d'apparition de la signalétique jeunesse »[22]. La dernière émission de Morandini ! est diffusée le [23].

Présumé Innocent

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À partir de , tous les derniers lundis du mois en première partie de soirée sur Direct 8, il présente également Présumé Innocent, un magazine sur des faits de société[24][source insuffisante].

Vous êtes en direct

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Il rejoint NRJ 12 pour animer et produire, via sa société de production, « Ne zappez pas productions »[25], le magazine quotidien Vous êtes en direct, diffusé à partir du du lundi au vendredi en access prime-time[26],[23] à 18h30. En juillet 2013, le CSA rappelle NRJ 12 à ses obligations déontologiques, à la suite de la diffusion le 17 mai d'un reportage présenté avec la mention « en direct » alors qu'il était enregistré quelques jours plus tôt[27].

À partir de , il présente sur NRJ 12 l'émission Crimes, consacrée aux faits divers[28].

Morandini : télé, people, buzz

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Du au , il anime, toujours sur NRJ 12, Morandini: télé, people, buzz, toujours en access prime-time du lundi au vendredi à partir de 18 h 55[29]. Mais faute d'audience, l'émission est déprogrammée par la chaine au bout de 15 jours [30].

Scandales

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À partir du , il anime sur NRJ 12 Scandales, une émission décryptant des évènements médiatiques, à l'instar de l'affaire François Hollande-Julie Gayet, la vie sentimentale de Lady Di et l'affaire de dopage concernant Lance Armstrong[31].

Crimes en direct

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À partir de , il présente une nouvelle émission consacrée aux faits divers sur NRJ 12 intitulée Crimes en direct[32]. À la suite de la mise en examen du présentateur pour corruption de mineur aggravée en 2016, NRJ 12 décide de supprimer ses apparitions[33].

Face à France

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Morandini reprend le concept d'émission créée sur la Cinq. Face à France fait ainsi son retour le sur NRJ12. Pour cette nouvelle version, la présentation est assurée par Jean-Marc Morandini. Elle est diffusée en direct chaque mardi en deuxième partie de soirée.

Le , l'épisode 5 n'est pas diffusé par NRJ12 à la suite de son opposition à la proposition de Jean-Marc Morandini qui voulait aborder le sujet des attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Le , l'épisode 5 est une fois de plus déprogrammé par NRJ12 pour les mêmes raisons citées précédemment.

Le , NRJ 12 annonce la déprogrammation définitive de l'émission, officiellement en raison de « l'actualité dramatique persistante »[34]. Le patron de NRJ12 voulait privilégier les sujets légers tels que la téléréalité, ce qui ne correspondait pas au concept de départ de l'émission[35].

Morandini Live

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En , Jean-Marc Morandini est annoncé sur I-Télé à la rentrée de septembre pour y présenter la tranche info de 18 h-19 h[36], tout en restant sur NRJ 12[37].

Dans les semaines qui suivent l'annonce de son arrivée, il est cependant mis en cause pour ses pratiques de casting en tant que producteur et visé par une plainte pour « corruption de mineur aggravée ». Fin août, dans un communiqué, le groupe Canal+ confirme l'arrivée de Jean-Marc Morandini sur la chaîne, au nom du « principe de présomption d'innocence » à la suite des accusations portées à son encontre[38] à une date qui reste à déterminer, afin de permettre à l’animateur de préparer sa défense. « Dans le respect du principe de présomption d’innocence, le Groupe Canal + confirme l’arrivée de Jean-Marc Morandini sur iTélé [...] En cas de condamnation, Jean-Marc Morandini et iTélé ont d’ores et déjà prévu qu’il quitterait le groupe sans indemnité »[39]. Alors que l'animateur a été mis en examen, la rédaction d'i-Télé vote une motion de défiance à une très large majorité et la Société des journalistes de la chaîne publie un communiqué exprimant « colère et incompréhension »[40].

Le , pour protester contre l'arrivée de Jean-Marc Morandini, une grève est votée par la rédaction de la chaîne info[41], grève reconduite dans les jours qui suivent[42],[43]. Le premier numéro de Morandini Live n'en est pas moins diffusé le 17 octobre[44] : cette émission consacrée aux médias, filmée grâce à des techniciens de Canal + appelés en renfort pour parer à la grève d'i-Télé, est néanmoins boycottée par les annonceurs publicitaires[45]. La première diffusion de Morandini Live, très médiatisée, se traduit par une nette remontée des audiences de la tranche horaire d'i-Télé, mais le second numéro est suivi par moitié moins de téléspectateurs[46], tandis que les journalistes de la chaîne continuent leur grève.

La protestation contre l'arrivée de Morandini s'inscrit dans une contestation plus large de la gestion de la chaîne par le groupe Canal+[47]. La presse et les réseaux sociaux se font l'écho des approximations et des fausses informations qui émaillent les émissions (sujet superficiellement traité[48] ou erroné[49], magnétos mal orthographiés[50], publi-reportage pour Stéphane Plaza et ses agences[51], lecture des communiqués de presse des chaînes ou plagiat d'une page Wikipédia en guise de sujet pour la chroniqueuse Rachel Bourlier[52], intervention d'une fausse experte en politique américaine qui n'est en réalité que consultante en ressources humaines[53], duplex avec une prétendue correspondante à New York, présentée comme une spécialiste des séries américaines, se révélant être la fille d'une chroniqueuse, exerçant le métier de photographe à Londres[54],[55]). La désaffection des annonceurs publicitaires se confirme également, plusieurs demandant expressément que leurs publicités ne figurent pas dans la tranche horaire de l'émission[56]. Le , Canal+, propriétaire d'I-Télé, annonce que l'émission est suspendue pour « raisons opérationnelles », jusqu'à la fin de la grève[57],[58].

Le , l'émission Morandini Live revient sur CNews et Non Stop People (Canalsat #46), pour des diffusions chaque jour de la semaine entre 11 h et 12 h[59]. La presse ne se montre pas plus clémente qu'en 2016 à l'égard de l'émission, soulignant son amateurisme, l'indigence de ses analyses ou l'absence de notoriété de ses chroniqueurs[60],[61],[62],[63].

Crimes & faits divers : la quotidienne

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En , la chaîne NRJ 12 annonce lancer une déclinaison quotidienne de Crimes, tous les jours en semaine à 13 h 35 intitulée Crimes et faits divers : la quotidienne, afin d'analyser avec des experts des histoires vraies aussi « fascinantes qu'effrayantes ».

Parcours à la radio

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Groupe NRJ

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Fin 1995, Jean-Marc Morandini rejoint le groupe NRJ pour animer la Morandini family sur la radio musicale Chérie FM, dont il prendra la direction d'antenne en [64]. En , il prend également la direction d'antenne de Nostalgie[65]. En , il démissionne du groupe NRJ.

Groupe LV&Co

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En [66], il rejoint le groupe LV&Co de Gérard Louvin, propriétaire des radios Voltage et MFM. En , il remplace au poste de directeur général Christophe Sabot, qui rejoint le groupe Lagardère[67], avant de quitter le groupe LV&Co en pour se concentrer sur l'animation au sein de la radio RMC Info.

À partir d', il anime la tranche de la mi-journée sur RMC[68]. En , il est licencié par la station à la suite d'une interview parue dans Le Parisien, dans laquelle il critiquait sévèrement la politique menée par les dirigeants de NextRadioTV, le qualifiant de « financiers » et non de « journalistes »[69]. En , le tribunal de grande instance de Paris déboute la station qui réclamait 1,5 million d'euros de dommages et intérêts à son ancien animateur pour ses propos[70].

Europe 1

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Jean-Marc Morandini au micro d'Europe 1 en 2015.

En , il rejoint Europe 1, pour animer une émission consacrée aux médias du lundi au vendredi entre 10 h 30 et 12 h[71].

En , il reprend la tranche 11 h - 14 h sur Europe 1 avec Le Grand Direct[72]. Son émission consacrée à la télévision est réduite à une heure, mais suivie d'un talk-show de deux heures consacré à l'actualité[73],[74].

En , Le Grand Direct, toujours diffusé du lundi au vendredi sur Europe 1, voit sa durée réduite de trois à deux heures trente de 11 h à 13 h 30[75].

À partir de , il ne présente plus Le Grand Direct des Médias qu'entre 11 h et 12 h, tandis que Patrick Roger reprend la présentation de la tranche de 12 h à 13 h 30, en baisse d'audiences de 8 % sur un an[76]. Désormais, il intervient également dans la matinale vers h 20 pour notamment évoquer les audiences de la veille[77]. En , l'émission consacrée aux médias sur Europe 1 voit son horaire avancé pour être diffusée de h 30 à 10 h 30[78].

À la rentrée 2014, Jean-Marc Morandini comptabilise trois heures d'antennes sur Europe 1. En effet, son émission Le Grand Direct des Médias est divisée en trois parties d'une heure : Le Grand direct des médias, Le Grand direct de l'actu et Le Grand direct de la santé[79],[80].

Le , à la suite de sa mise en cause dans des affaires de mœurs, Europe 1 précise dans un communiqué que « d'un commun accord » l'animateur se met « provisoirement en retrait de l'antenne », tout en restant salarié de la station[81]. Il est finalement congédié à la suite de cette affaire de mœurs supposée[82].

Presse écrite

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En , Morandini arrête sa collaboration avec France-Soir[83] pour proposer début une chronique dans Direct Soir, le quotidien gratuit du groupe Bolloré, qui contrôle également la chaîne Direct 8[84].

Sites internet

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Logo de jeanmarcmorandini.com

Adresse jeanmarcmorandini.com
Description site d'actualités médias
Slogan « Toutes l'actu médias ... et bien plus encore ! »
Publicité Oui
Langue Français
Inscription Facultative
Propriétaire 100 % Jean-Marc Morandini
Lancement été 2006
État actuel actif

Historique

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En , Jean-Marc Morandini lance le portail internet « toutestnet.com »[85]. Il lance aussi quelques mois plus tard le site internet Génération Gay, qui proposait parmi d'autres services aux visiteurs d'envoyer leurs photographies, dénudées ou non, par courrier afin de les scanner, ainsi que de participer à un casting pour devenir modèle de photos X pour ce même site internet[86].

En , il crée un blog, « morandini.canalblog.com »[87], consacré à l'actualité des médias[88]. Ce site est l'objet de vives critiques pour avoir repris sans citer ses sources des informations et images issus d'autres blogs[89]. Fin , quelques jours avant son arrivée sur Direct 8, Jean-Marc Morandini ferme alors son blog, s'estimant attaqué par « une presse déchaînée et mal intentionnée »[90],[91].

Durant l'été 2006, il lance une nouvelle version de son blog à l'adresse « jeanmarcmorandini.com »[92]. En , Morandini annonce[93] qu'il donnera sur son blog les résultats de l'élection présidentielle française dès 18 heures, soit avant l'heure légale de 20 heures[94]. Cependant, après avoir déclenché une campagne médiatique pour expliquer sa démarche, Jean-Marc Morandini renonce finalement, officiellement pour ne pas interférer avec les résultats du vote qui risquaient d'être serrés[95]. Publier les résultats de l'élection avant l'heure officielle constitue une infraction pénale passible de 75 000 euros d'amende[96]. En , présentant son blog comme « le premier site média de France »[97], il noue un partenariat avec le portail Tele7.fr, site officiel de Télé 7 Jours[98]. Ce partenariat prend fin d'un commun accord en 2009[99]. En , le site revendique un million de visiteurs uniques mensuels et plus de 25 millions de pages visitées, soit une audience quadruplée en un an[100]. En , un jury de personnalités réuni par l'hebdomadaire Challenges désigne le blog de Jean-Marc Morandini comme meilleur blog médias de France[101],[102].

À l'été 2008, « scooppeople.fr », un nouveau site consacré à l'actualité des célébrités, est fermé alors que le site, « en phase de test pour quelques jours », reprenait sans autorisation des photos de diverses agences de presse[103]. Gérant de la société The People Family[104] qui édite le site[105],[106], Jean-Marc Morandini précisera à la réouverture que « ce site est tenu par des amis qui m'ont demandé de les aider financièrement pour monter leur projet, ce que j'ai fait. Mon rôle s'arrête là. Je n'ai ni le temps, ni l'envie de m'impliquer dans la rédaction ou la ligne éditoriale de ce site »[107].

Polémiques et condamnations judiciaires

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Sur le site jeanmarcmorandini.com

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Indépendance contestée

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Le site jeanmarcmorandini.com essuie de nombreuses critiques au fil des années et devient le sujet de diverses polémiques. Son indépendance et son omniprésence sur quatre supports (télévision, radio, presse écrite et internet) ont été contestées dans la mesure où il travaille pour des groupes spécialisés notamment dans les médias : le groupe Lagardère sur Europe 1 et le groupe Bolloré sur Direct 8 (où son émission est produite par la société Endemol[108]). « Ma liberté de parole est totale. Mais de toute façon, à la télévision comme sur cette station, je n'ai jamais reçu le moindre coup de fil... », affirmait toutefois l'animateur en [109], avant de préciser en  : « quand j'ai une info sur Lagardère ou Bolloré, je demande l'autorisation avant de la sortir »[5]. « Il préfère le scoop à la précision », estime Télérama[5]. « Au fond, il n'a pas l'esprit journalistique, ce respect sacré de la vérité, analyse une reporter d'Europe 1. C'est plutôt un bateleur qui sait vendre une info, sinon la survendre. ». Sur son blog, certaines informations ont été présentées comme exclusives bien que plusieurs autres médias les aient relayées auparavant[110]. Télérama le qualifie d'« expert médias le plus douteux du secteur »[111]. Jean-Marc Morandini s'entoure de journalistes peu expérimentés ou de simples stagiaires[109] : « Les stagiaires, c'est la base du système Morandini. Sans ces petites mains, il ne pourrait pas cumuler autant d'activités. » souligne l'un de ses anciens collaborateurs interrogé par Télérama. Une attachée de presse de France Télévisions précise que le responsable du blog est un « type charmant qui passe systématiquement tous les communiqués qu'on lui envoie »[5]. Fin 2009, Jean-Marc Morandini précise qu'aucun stagiaire ne travaille pour son blog, alimenté par une équipe de salariés[99]. Jean-Marc Morandini a transformé son nom en une marque utilisée par exemple dans le nom de son émission sur Direct 8 et le titre de ce blog, ce qui amène certains à juger que l'animateur a « un ego surdimensionné ». « Son blog ne fonctionne qu'autour de son nom, visible absolument partout. Rien que sur la page d'accueil, on trouve plus de quinze fois le mot « Morandini » et cinq photos de lui », s'est ainsi agacé le blogueur Luc Mandret[112]. « Sur MON blog, je parle de moi... Vous imaginez le scandale ! » ironise en réponse l'animateur[113].

La présence de Jean-Marc Morandini sur quatre supports (télévision, radio, presse écrite et internet) lui permet d'utiliser et de recycler plusieurs fois une même information. « Morandini relaie une rumeur sur son blog, la dément sur Europe 1 puis résume toute la polémique sur Direct 8. À lui seul, il fait l'actu. » explique Télérama[5].

Selon certains internautes[114],[115], la modération des commentaires sur le site de Jean-Marc Morandini ne consiste pas seulement à supprimer les messages illégaux, mais également certains commentaires jugés trop critiques envers l'animateur ou s'opposant à ses vues[116]. « Les blogueurs peuvent nous attaquer mais si c'est du style le site est à chier, on se permet de retirer le commentaire. On ne force personne à venir consulter nos pages », explique Kévin Vatant, l'assistant de Jean-Marc Morandini chargé du blog fin 2007[117]. Le manque de modération des commentaires pose au contraire problème à certaines personnalités tel Patrick Sébastien qui déclare en 2010 : « si tu vas sur le blog de Morandini, c'est à gerber ! ». Jean-Marc Morandini lui répond : « le principe est la modération a posteriori car j'estime que les visiteurs sont des gens raisonnables. »[118]. Par ailleurs, le site est régulièrement accusé de plagier des articles ou des photos d'autres sites internet. Le blog a ainsi copié sans mentionner la source et sans autorisation une photo du site GuiM.fr en (enlevée ensuite à la suite d'une réclamation du site)[119], un article du site Zataz en (avec l'insertion des images hébergées sur ce site par simple copier-coller)[120], un article de MediaBB en [121] ou encore un billet de BlogiPhone en (légèrement modifié quelques heures après sa mise en ligne)[122]. Il a également plagié de petits blogs comme celui de Tux.fr[123] qui avait alors réagi à une bourde commise lors d'une émission de TF1.

En mai 2011, ce blog fait l'objet de plusieurs attaques : le site est envahi de plusieurs centaines de messages d'insultes proférées à l'encontre de l'animateur[124]. En août 2011, des pirates parviennent à bloquer totalement l'accès au site pendant plusieurs jours[125],[126].

Le 25 octobre 2021, au cours d'une émission sur CNews tournée dans la rue aux côtés d'Éric Zemmour et d'une femme voilée, cette dernière propose en direct d'enlever son voile si Éric Zemmour enlève sa cravate... Jean-Marc Morandini ne s'oppose pas à cette séquence qui s'avère être très dérangeante pour certaines femmes voilées qui se sentent insultées et humiliées par cette séquence mélangeant "mode vestimentaire" et convictions religieuses[127]. On apprendra par la suite que la jeune femme voilée n'habitait pas la ville de tournage (contrairement à ce qui était annoncé), et que c'est une ancienne salariée du groupe Bolloré qui emploie Morandini et à qui appartient la chaîne Cnews qui diffuse l'émission. Certains commentateurs affirment que cette séquence a été montée de toutes pièces pour faire le buzz[128].

Offres de rachat et vente

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Propriétaire de son blog par la société The Web Family[129], Jean-Marc Morandini a refusé plusieurs offres de rachat de son site. Ainsi en , alors qu'une insistante rumeur annonçait une offre d'achat pour un million d'euros de la part du groupe Lagardère (dont fait partie Europe 1) et que Jean-Pierre Elkabbach, à l'époque président d'Europe 1, a publiquement souhaité que le blog soit intégré au site internet de la station[130], l'animateur a indiqué que son blog n'était pas « à vendre » et annoncé qu'il recrutait un collaborateur pour alimenter le site, qui, selon lui, reçoit à l'époque 150 000 visiteurs uniques par jour[131].

En , lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes médias, Jean-Pierre Elkabbach a affirmé qu'Europe 1 percevait « une quote-part sur les recettes publicitaires du blog », ce qu'a démenti Jean-Marc Morandini, qui évoque régulièrement les articles de son site lors de son émission sur la station[132]. Selon le président d'Europe 1, il est par ailleurs nécessaire que Jean-Marc Morandini « améliore la qualité » de son blog, qui revendique 500 000 visiteurs uniques chaque mois et emploie trois salariés, mais est accusé de reprendre les informations parues dans d'autres médias. Fin 2009, Jean-Marc Morandini indique avoir (au cours de l'année) « refusé à deux reprises de vendre le blog, en totalité ou en partie, en échange de plusieurs millions d'euros »[99]. En octobre 2011, Jean-Marc Morandini vend son blog au groupe Bolloré Médias[133].

Le , l'entreprise vend ses parts à Jean-Marc Morandini, qui redevient alors seul propriétaire du site jeanmarcmorandini.com[134].

Guerre sur les chiffres de fréquentation

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En , Ozap.com (nouveau nom d'Imedias.biz à partir d'avril 2008[135]) annonce avoir attiré 909 000 visiteurs uniques au mois de selon Médiamétrie/Nielsen[136], ce qui place le site derrière Programme-tv.net et Programme.tv mais devant le blog de Jean-Marc Morandini dont il est le principal concurrent. Évoquant des « informations erronées » bien que confirmées par d'autres médias[137],[138], Jean-Marc Morandini affirme quant à lui être toujours « le premier blog média de France »[139]. Médiamétrie précise que l'animateur « mélange [...] des chiffres qui ne sont pas comparables »[140] en utilisant à son avantage deux chiffres calculés selon des méthodes différentes[141] et en septembre 2009, convaincue en première instance de « concurrence déloyale » pour utilisation « [d']affirmations inexactes et de chiffres mensongers »[142], la société éditrice de son blog est condamnée à verser 5 000 euros à Ozap.com pour couvrir les frais de justice[143],[144]. Jean-Marc Morandini fait appel de cette décision[142]. Fin 2009, il affirme être « très largement numéro un face à [se]s concurrents », avec près de 1,4 million de visiteurs uniques par mois[99]. En janvier 2012, peu avant le jugement en appel, un accord à l'amiable est trouvé entre les deux sites. Le blog de Jean-Marc Morandini publie un communiqué « Nous avions à l'époque commis une confusion involontaire entre les chiffres [de] deux interfaces, et rectifions aujourd'hui notre erreur, à la demande de notre concurrent, auquel nous présentons nos excuses » et verse 5 000 euros de dommages et intérêts au propriétaire d'Ozap.com[145],[146].

Après une première condamnation pour « concurrence déloyale » envers Ozap.com en 2009, le blog de Morandini est de nouveau condamné pour le même motif en novembre 2012. Le préjudice porte sur plusieurs articles signés par Emmanuel Berretta pour le site internet du Point où la Cour d'appel de Paris parle d'un « pillage quasi systématique » des informations et de « comportement parasitaire » lui ayant permis de tirer profit de ces informations sur le plan publicitaire. Il est condamné à verser 50 000 euros de dommages et intérêts au magazine[147]. En 2014, la chambre commerciale de la Cour de cassation donne raison à Jean-Marc Morandini dans cette affaire[148].

En , l'animateur annonce sur son blog qu'il engage une action en justice contre Raphaëlle Ricci[149], professeur de Star Academy ayant eu sur W9 des mots très durs à l'encontre de l'animateur, qui l'avait critiquée à de multiples reprises sur son blog. Par ailleurs, Jean-Marc Morandini réclame 20 000 euros à imedias.biz, qui a mis en ligne une vidéo de cette intervention, pour les « préjudices moral et professionnel subis », alors que dans le même temps il n'attaque ni la chaîne qui a diffusé les propos de Raphaëlle Ricci ni l'ensemble des sites internet qui ont repris l'intervention[150]. Également spécialisé sur les informations sur les médias, Imedias.biz est le principal concurrent du blog de l'animateur[151].

En , le site 20minutes.fr est condamné par le tribunal de grande instance de Paris pour diffamation à la suite d'un article reprochant au blog de Jean-Marc Morandini de ne pas citer l'auteur original des informations publiées[152].

Recettes publicitaires

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La société éditrice du site Internet de Jean-Marc Morandini a été condamnée le par la cour d'appel de Paris à verser 171 000 euros à son ancien prestataire technique, selon un arrêt consulté lundi 4 mars par l'AFP. Cette somme correspond aux recettes publicitaires que The Web Family, la société éditrice de Jean-Marc Morandini, devait reverser à son ancien prestataire entre 2010 et 2011. Interrogé par l'AFP, Jean-Marc Morandini a indiqué qu'il comptait se tourner vers la Cour de cassation[153].

Plaintes, mises en examens et enquêtes pour harcèlement sexuel, travail dissimulé et corruption de mineurs

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Le , le magazine Les Inrockuptibles publie une enquête[154] portant sur les castings de la web-série Les Faucons, une fiction sur une équipe de football amateur produite par Jean-Marc Morandini. Selon l'hebdomadaire, les jeunes acteurs — âgés de 17 à 25 ans — qui postulaient pour la série ont eu de nombreux échanges par courriel avec une certaine « Catherine Leclerc », censément la directrice de casting, qui leur demandait de fournir des photos ou des vidéos les montrant nus ou se masturbant, allant jusqu'à suggérer à l'un d'eux d'accorder des faveurs sexuelles à l'animateur[154]. Selon l'enquête, le compte de « Catherine Leclerc », sur le site où étaient publiées les annonces de casting, aurait en réalité été utilisé par plusieurs membres de la société de production de Jean-Marc Morandini, voire peut-être par Morandini lui-même ; la photo apparaissant sur son profil est celle de Sophie Junker, une soprano belge[154],[155], qui n'a rien à voir avec l'affaire. L'animateur aurait notamment reçu lui-même un comédien dans les locaux d'Europe 1 et lui aurait demandé de se mettre nu pour le prendre en photo[154]. Les acteurs cités par l'enquête regrettent avoir participé à ce tournage, où la nudité était presque omniprésente[154]. Leurs contrats de travail font par ailleurs polémique, de nombreuses heures n'ayant pas été correctement déclarées ni payées[154],[156]. Marianne parle de « rapports malsains » avec les jeunes acteurs[157] et Télérama de « pratiques douteuses »[158]. À la suite de la publication de l'enquête, l'animateur annonce porter plainte pour diffamation[159]. Contacté par Closer, il se dit « sous le choc » devant de telles accusations, et dénonce « un papier à charge, fait pour [le] descendre »[160].

À la suite de ces témoignages, une autre personne déclare avoir subi en 2012 le même comportement de la part de Jean-Marc Morandini et de son assistant Kévin Vatant, affirmant avoir été, après une séance de photos réalisée au domicile de Vatant, victime d'attouchements de la part de l'animateur[161],[162].

En réaction à ces accusations, le directeur d'Europe 1, Fabien Namias, demande à Jean-Marc Morandini de rentrer de ses congés pour s'expliquer. La station aurait demandé sa démission, ainsi que la chaîne NRJ 12, où l'animateur présente l'émission Crimes[163]. Sa rentrée médiatique sur I-Télé en septembre est également compromise par cette affaire[163].

Le , Jean-Marc Morandini organise une conférence de presse durant laquelle il conteste les faits qu'on lui reproche, expliquant qu'« évidemment il y a eu des maladresses et [qu'il est] en train de [s]'en occuper, mais franchement tout cela est monté en épingle de façon pitoyable pour faire du sensationnel »[164]. Par ailleurs, il affirme avoir été victime de menaces et dénonce un chantage de la part de l'animateur Marc-Olivier Fogiel, car selon lui ce dernier n'aurait pas apprécié ses articles concernant les audiences de ses émissions[165] ; il annonce qu'il va porter plainte contre lui, ainsi que contre l'animateur Matthieu Delormeau, — qu'il accuse d'être le complice de Fogiel —[166] et Les Inrockuptibles[167],[168]. Peu après, Marc-Olivier Fogiel annonce de son côté porter plainte contre Morandini pour « dénonciation calomnieuse et diffamation »[169], affirmant notamment que cette charge contre lui est « un écran de fumée, une tentative de diversion classique et pathétique »[170]. Matthieu Delormeau nie également être lié à cette affaire et annonce porter plainte lui aussi[165].

Dans le numéro suivant daté du , Les Inrockuptibles publient de nouvelles révélations[171], à partir de nouveaux témoignages, concernant notamment une accusation de drague d'un mineur de 15 ans sur Twitter[172] et la présence en tournage d'un comédien mineur sans autorisation parentale[171],[173], cette dernière accusation étant démentie par l'animateur[174].

L'association La Voix de l'enfant déclare se constituer partie civile dès qu'elle aura reçu les plaintes des différentes victimes[173], et sera défendue par Francis Szpiner et François Baroin[175].

Le , Europe 1 précise dans un communiqué que « d'un commun accord » l'animateur se met « provisoirement en retrait de l'antenne », tout en restant salarié de la station[81] ; il est remplacé pendant son absence par Thomas Joubert[176]. Le lendemain, L'Obs publie une enquête révélant que les méthodes de castings reprochées à Jean-Marc Morandini avaient déjà cours en 2006. L'animateur, qui disait à l'époque vouloir produire un remake français du film américain Ken Park, a auditionné pour ce projet pendant plusieurs années de nombreux jeunes acteurs, qui étaient invités à poser pour des photos dénudées[177].

Ce même mois, une plainte est déposée contre Jean-Marc Morandini par l'avocat de trois comédiens pour « harcèlement sexuel » et « travail dissimulé »[177]. Fin juillet et début août, le parquet de Paris ouvre deux enquêtes préliminaires à son encontre, l'une pour « corruption de mineur » et l'autre pour « harcèlement sexuel et travail dissimulé »[178]. Le 21 septembre, il est placé en garde à vue[179]. Au terme des 48 heures, il est déféré pour être présenté à un juge[180],[181] puis mis en examen pour « corruption de mineur » aggravée par l'utilisation d'un moyen de communication électronique, et placé sous contrôle judiciaire[182]. Cette mise en examen ne porte pas sur l'affaire des castings, mais sur la plainte concernant les messages SMS sexuellement explicites que l'animateur aurait envoyé en 2013 à un adolescent de quinze ans, croisé à l'occasion d'une émission[183].

Le , NRJ 12 décide de refaire le montage des futurs numéros de Crimes que devait présenter Morandini, afin que celui-ci ne soit plus physiquement présent à l'antenne. L'affaire n'empêche cependant pas l'animateur d'arriver sur I-Télé, malgré les protestations des journalistes de la chaîne[184],[38].

En , Le Point et Les Inrockuptibles publient de nouveaux articles sur les méthodes de casting de Jean-Marc Morandini, cette fois au sujet des photos sexy réalisées au début des années 2000 pour Génération Gay, un site internet qui était alors publié par l'une des sociétés créées par l'animateur. Un homme, âgé à l'époque de 18 ans, dit avoir passé un casting pour le site en présence de Jean-Marc Morandini, qui aurait alors obtenu de lui une relation sexuelle. Les Inrockuptibles estiment que Génération Gay a été pour Morandini « une sorte de laboratoire », qui lui aurait servi à mettre en place un modus operandi utilisé par la suite lors de ses autres castings[185],[186],[187].

En , l'enquête portant sur les castings est classée sans suite par la justice, en raison d'« infractions insuffisamment caractérisées ». L'animateur demeure cependant mis en examen pour corruption de mineurs aggravée, dans le cadre de deux plaintes sans rapport avec l'affaire des castings[188].

À l'été 2018, l'enquête visant Jean-Marc Morandini pour « harcèlement sexuel » et « travail dissimulé » est relancée, à la suite d'une nouvelle plainte déposée par trois acteurs des Faucons. En août, une juge est désignée pour instruire l'affaire[189].

Fin , on apprend par la presse que le parquet de Paris a demandé le un procès pour Jean-Marc Morandini devant le tribunal correctionnel pour « corruption de mineur » et « corruption de mineur par personne mise en contact avec la victime par un réseau de communications électroniques »[190],[191].

En , Morandini est renvoyé devant le tribunal correctionnel pour corruption de mineurs ; son avocat annonce un pourvoi en cassation[192].

Le , la justice ordonne le renvoi de l'animateur pour « harcèlement sexuel » et de sa société de production pour « travail dissimulé »[193].

Le , la Cour de cassation a rejeté le pourvoi de l’animateur accusé de « corruption de mineur ». Après avoir examiné tant la recevabilité du recours que les pièces de procédure, la Cour de cassation a constaté qu’il n’existait, en l’espèce, aucun moyen de nature à permettre l’admission du pourvoi ». Jean-Marc Morandini sera donc bien jugé pour ce chef d’accusation[194]. Son procès débute le au tribunal correctionnel de Paris[195].

Procès pour corruption de mineurs et condamnation

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Jean-Marc Morandini comparaît le lundi devant le tribunal correctionnel de Paris, visé par trois plaintes dans ce dossier. Le procureur demande un an de prison avec sursis pour l'animateur. Durant l’audience, une confrontation entre l’animateur de 57 ans et l’un des plaignants, mineurs au moment des faits aujourd’hui jeune majeur, a pu avoir lieu[196]. Face aux juges, Jean-Marc Morandini demande un huis-clos qui lui est refusé, qu'il n'avait pas connaissance du jeune âge de la victime, puis il plaide « l’humour » et « l'imprudence », récuse toute « attirance particulière » pour les mineurs en déclarant que « J’ai reçu des dizaines de stagiaires de 3ème sans qu’il y ait de problèmes »[197]. Face à cette stratégie de défense, le procureur précise que « Ce n'est pas une imprudence d'avoir des échanges sexualisés avec des mineurs, c'est un délit » estimant « intenable » de soutenir que l’âge d’une victime n’était « pas connu »[198]. Il s'alarme également de l'absence de « prise de conscience » du prévenu et du comportement désinvolte de l’accusé : « Soit il refuse de voir, soit il s'en moque, dans les deux cas c'est très grave »[199]. Le procureur s'interroge sur le nombre de victimes possibles en déclarant « Aujourd'hui, on a trois victimes. Mais on a des dizaines de messages, de mails, qui montrent qu'on est dans la sérialité »[197]. Pour sa défense, Me Dreyfus-Schmidt affirme que Jean-Marc Morandini est victime d'un lynchage médiatique : « Aujourd'hui, la presse noble dénie le statut de journaliste à Morandini. Il est jalousé car il a un succès indéniable. Il y a même eu un mois de grève contre son arrivée à ITélé. » En effet, des grèves et une tribune en 2016 signé par Antoine Genton au nom de la Société des journalistes d’i-Télé ont demandé la démission en déclarant que « Notre métier impose une éthique, une déontologie et une forme d’exemplarité que le public nous réclame »[200]. Corinne Lasek, deuxième avocate de Jean-Marc Morandini, défend que « demander une photo nue d'une jeune de 15 ans n'est pas de la corruption de mineurs. C’est pour satisfaire un plaisir personnel, c'est moralement contestable, mais ce n'est pas de la corruption »[197],[201].

Selon Armelle Le Bigot-Macaux, la présidente de l’association Agir contre la prostitution des enfants (ACPE), qui s’est constituée partie civile au procès, la défense de Jean-Marc Morandini est une « classique » chez les « agresseurs sexuels » et souligne l’aspect « emblématique » du procès en déclarant « On parle de violences sexuelles sur un jeune garçon homosexuel, c’est encore plus caché, c’est un double tabou. C’est épouvantable pour lui d’aller s’afficher devant une cour »[202]. Pour l'avocat Francis Szpiner, qui défend La voix de l'enfant ainsi qu'une victime, déclare « M. Morandini se sert de sa notoriété, c'est un prédateur, […] Morandini n'avait aucun projet de film. Il a tout simplement monté un traquenard pour attirer des jeunes et parfois des mineurs et demander qu'ils se masturbent devant lui ».

La date du délibéré fixée au , le tribunal correctionnel de Paris condamne Jean-Marc Morandini à un an de prison avec sursis pour corruption de mineurs ainsi qu'à une obligation de soins et à une inscription au Fijais. La présidente justifie sa décision sur le manque de remise en question de l'animateur mais souligne qu'il « ne ressort ni du dossier ni des débats, que l'on puisse qualifier monsieur Morandini de prédateur ou de pédophile »[203]. L'avocate de Jean-Marc Morandini annonce vouloir faire appel considérant le jugement « incompréhensible » et « sévère »[204]. Cet appel, s'il restitue à Jean-Marc Morandini sa présomption d'innocence, ne suspend toutefois pas l'obligation de soins à laquelle il a été condamné en première instance, tout comme son inscription au Fijais.

La chaîne CNews, en raison de cet appel, annonce continuer sa collaboration avec l'animateur.

Procès pour harcèlement sexuel

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Jean-Marc Morandini est également poursuivi dans un autre dossier. Dans ce dernier, il est accusé de « harcèlement sexuel » par cinq jeunes acteurs à qui il avait réclamé des photos, des vidéos, fait passer des castings et fait tourner dans une web-série intitulée Les Faucons. Ce second procès est prévu le 18 et au Tribunal judiciaire de Paris[205]. L’enquête a révélé que l'animateur de CNews avait créé un personnage fictif, baptisé Catherine Leclerc, afin de pouvoir approcher de jeunes acteurs sur les sites de castings en leur adressant des mails pour leur demander des vidéos à caractère sexuel notamment des exhibitions [206] . Le verdict du procès contre l'animateur Jean-Marc Morandini a été prononcé le 15 juin 2023 avec six mois de prison avec un sursis probatoire de deux ans ont été requis par le parquet de Paris[207]. Seul un des cinq plaignants obtient une indemnisation tandis que la société de production, « Ne zappez pas ! production » (NZPP) dont l’animateur est l’unique gérant est poursuivie pour « travail dissimulé ». Dans ses réquisitions, la procureure a dénoncé « le goût de la manipulation » et souligne des « pressions graves » sur l'une des victimes avec « sollicitations explicites et réitérées ». L'avocat de Jean-Marc Morandini affirme faire appel de cette décision[208].

Le , Jean-Marc Morandini est condamné six mois de prison avec sursis probatoire pour harcèlement sexuel[209]. Ses avocates annoncent qu’il fera appel[210].

Condamnation pour atteinte à la vie privée

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Le , Jean-Marc Morandini est condamné par le TGI de Paris à verser la somme de 6 500 euros (5 000 euros de dommages et intérêts et 1 500 euros de frais d'avocat) à Matthieu Delormeau pour atteinte à la vie privée, en raison des propos tenus lors de sa conférence de presse de juillet 2016[211].

Résumé de ses activités médiatiques et d'écrivain

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Publications

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  • Le Bal des faux-culs, Paris, Éditions L'Archipel, , 258 p. (ISBN 2-84187-572-5)
  • L'enfer du décor, Paris, Éditions L'Archipel, , 325 p. (ISBN 2-84187-678-0)
  • Télé-vérité : Parents, vos enfants sont en danger !, Paris, Éditions L'Archipel, , 232 p. (ISBN 2-84187-799-X)
  • Télé, l'implosion : Chronique d'un désastre annoncé, Paris, Éditions L'Archipel, , 305 p. (ISBN 2-84187-988-7)

Programmes de télévision présentés

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Notes et références

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  59. Charles Decant, « "Morandini Live" : Fidèle à lui-même, Jean-Marc Morandini a fait son retour sur CNews » sur PureMédias, 4 septembre 2017
  60. "Morandini Live" : la rentrée ratée de Jean-Marc Morandini sur CNews sur lepoint.fr du 4 septembre 2017
  61. Au secours, Jean-Marc Morandini est de retour sur CNews ! sur telerama.fr du 4 septembre 2017
  62. Couacs, chroniqueurs inconnus: le retour confus de Morandini Live sur lexpress.fr du 4 septembre 2017
  63. Morandini Live : quel avenir pour l’émission de Jean-Marc Morandini ? sur tvmag.lefigaro.fr du 4 septembre 2017
  64. « Chérie FM - Retour de Jean-Marc Morandini », sur RadioActu,
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