Hugh Dowding

officier britannique de la Royal Air Force

Hugh Caswall Tremenheere Dowding (, Moffat en Écosse, Tunbridge Wells en Angleterre), 1er baron Dowding, est un officier britannique qui a participé aux deux guerres mondiales. Il fut le chef du Fighter Command durant la bataille d'Angleterre, et fut incontestablement le principal artisan du succès de cette bataille d'un genre particulier puisque si celle-ci ne permit pas à l'Angleterre de vaincre l'Allemagne nazie, elle lui permit de ne pas être vaincue par elle. Sa vie fut retracée par deux biographes[1], Basil Collier[2] puis Robert Wright[3]. Hugh Dowding était un homme d'une grande pudeur et d'une grande dignité qui le faisait passer à tort auprès de ceux qui l'approchaient pour un personnage un peu guindé et sans humour[4]. D'une grande humanité, il se montra très soucieux de la sécurité de ses pilotes[5] et en retour il était très apprécié d'eux. Pourtant il est probable que cette humanité joua contre lui[6] à la fois dans sa carrière et dans la reconnaissance qu'il était en droit d'attendre des plus hautes autorités britanniques.

Hugh Dowding
Hugh Dowding
Fonction
Membre de la Chambre des lords
Titres de noblesse
Baron Dowding (en)
-
Baron
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Allégeance
Formation
Activités
Homme politique, officier, aviateur, militaire, airmanVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Arthur John Caswall Dowding (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Maud Caroline Tremenheere (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Clarice Maud Williams (d) (à partir de )
Muriel Dowding, Baroness Dowding (en) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Derek Dowding, 2nd Baron Dowding (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Armes
Grade militaire
Conflits
Distinctions

Biographie

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Hugh Dowding est né en 1882 à Moffat en Écosse où il passe sa jeunesse. Il déménage avec sa famille en 1897 en Angleterre, où il se passionne pour les débuts de l'aviation. Il étudie au Winchester College puis entre à l'Académie militaire royale de Sandhurst, d'où il sort officier, puis sert dans l'artillerie.

La Première Guerre Mondiale - l'opposition Dowding Trenchard

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Après avoir obtenu son brevet de pilote en , Dowding rejoint le Royal Flying Corps (RFC). C'est à partir de cette période que son entourage lui donne affectueusement le surnom de « Stuffy » (« Vieux jeu »)[7]. Il est envoyé en France et en 1915, il est promu chef de la No. 16 Squadron RAF (en). Après la bataille de la Somme, il est en conflit avec le général Hugh Trenchard, commandant du RFC, à propos de la nécessité d'accorder aux pilotes exténués par des missions non-stop, un peu de repos. Il en résulte le renvoi en Angleterre de Dowding, bien qu'il soit promu brigadier-général. Il n'est plus en service actif jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale.

L'entre-deux-guerres - le rôle de Dowding dans le développement de l'aviation de chasse

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Il rejoint la toute nouvelle Royal Air Force où il acquiert de l'expérience dans les départements de la formation, de l'approvisionnement, de la recherche et développement. Il est à l'origine du développement des liaisons radio air-sol[8]. Il préconise par ailleurs l'élimination du bois dans les avions, arguant du fait qu'en cas de conflit majeur, les ressources en bois saisonniers seraient insuffisantes[9].

Contrairement à d'autres pilotes britanniques tels que Keith Park, Hugh Dowding ne s'est pas fait un nom au combat. Pourtant, il a manifesté d'excellentes qualités de pilotage, en particulier lors de certaines manifestations sportives et ce, alors qu'il était proche de ses quarante ans[10]. En 1929, il est promu vice-maréchal de l'air. Envoyé en Palestine mandataire en tant qu'observateur, il prend pleinement conscience de la complexité du problème politique local (l'opposition entre les Sionistes et les Arabes) et de la position délicate de l'Angleterre dans cette affaire[11]. L'année suivante, il rejoint le Air Council (en). Dans l'entre-deux-guerres, sa femme meurt, le laissant seul pour élever son fils, Derek. Hugh Dowding se réfugie alors dans le travail.

En 1933, il est promu au grade d'Air Marshal, et est anobli en 1934.

La Seconde Guerre Mondiale : Dowding, l'artisan de la victoire de la bataille d'Angleterre

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Durant la bataille de France en 1940, il s'oppose à l'envoi d'avions de chasse pour soutenir l'armée française[12], pressentant la future bataille d'Angleterre. Il eut à ce propos une entrevue le avec Winston Churchill au cours de laquelle il fit valoir ses arguments[13]. Alors que Winston Churchill voyait dans cette aide apportée aux Français, une aide à la fois matérielle et psychologique (il avait pu constater que le moral des Français était sérieusement atteint après les premiers jours de l'offensive allemande), Hugh Dowding y voyait un risque de gaspillage inutile des forces britanniques[14]. Son audition au Cabinet de Guerre se passa très mal. Ne parvenant pas à convaincre les membres du cabinet, Hugh Dowding jette son crayon d'exaspération puis il met ses graphiques sous les yeux de Winston Churchill en lui disant

« Si le rythme du gaspillage actuel se maintient pendant encore une quinzaine de jours, nous ne disposerons plus d'un seul Hurricane en France ou dans notre pays[15]. »

Pour appuyer sa position, il adresse le lendemain une lettre officielle au Sous-secrétaire d'État de l'air, Sir Harold Balfour - lettre devenue un document historique[16] - dans laquelle il conclut :

« Mais si notre défense intérieure est vidée de sa substance dans des efforts désespérés pour redresser la situation en France, la défaite en France impliquera la défaite définitive, complète et irrémédiable de notre pays[17]. »

Quelques jours plus tard, le , Winston Churchill prétendra avoir mal compris les chiffres de Dowding ; il pensait que 25 escadrons étaient nécessaires pour assurer la sécurité du territoire britannique et non 52[18]. Quoi qu'il en soit, plus aucun escadron ne devait quitter le sol britannique à partir de cette date[19].

La stratégie des « petits paquets » qu'il préconisa pour la RAF face à la chasse allemande, assortie de l'emploi tactique des Spitfire contre les chasseurs et des Hurricane, plus lents, contre les bombardiers, permit d'éviter aux forces aériennes britanniques l'anéantissement que la Luftwaffe visait pendant les deux premières phases de la bataille (kanalkampf et attaque des terrains d'aviation)[20].

Les historiens considèrent que la stratégie d'attrition tenue par Dowding a permis à la R.A.F. de tenir le choc sur la durée, et donc de réduire les espoirs d'invasion nazis pour la phase de débarquement. Là encore, Hugh Dowding avait dû aller à l'encontre de la doctrine militaire en vigueur, la meilleure défense est l'attaque[21].

Après l'abandon de Seelöwe, les bombardiers Heinkel et Dornier furent concentrés sur les bombardements de masse de Londres.

La stratégie de Dowding était résolument défensive, bien que Trafford Leigh-Mallory, pourtant sous ses ordres, ait prétendu être en mesure de développer une stratégie offensive basée sur ses "Big Wings" (grandes escadres)[22]. "Peut être perdrons nous cette guerre, mais notre objectif est d'empêcher les Allemands de débarquer en Angleterre" (en substance)[23].

« My job was to prevent the war from being lost, not to win it, and when my job is done, I shall go out like a cork from a bottle.[24],[25] »

Lors de la dernière phase, le Blitz sur Londres et les grandes villes de Grande-Bretagne, il fut désavoué par l’Air Chief Marshal Charles Portal, en faveur d'une tendance divergente au sein du Fighter Command. Portal nomma Sholto Douglas en , qui augmenta la taille des escadrilles, appliquant la stratégie diamétralement opposée dite du Big Wing (en).

Cette croyance dans la supériorité des bombardiers sur les chasseurs datait de l'année 1930, bien qu'elle ne fît pas l'unanimité[26]. La faiblesse de cette stratégie fut mise en évidence quelques mois plus tard. Le , alors que Trafford Leigh-Mallory était à la tête du Groupe 11, au cours d'un exercice de simulation d'attaque qu'il supervisait, non seulement les bombardiers allemands ne furent pas interceptés, mais les aérodromes de Kenley et de Biggin Hill furent bombardés alors que les chasseurs étaient toujours au sol. Interrogé par sa hiérarchie sur cet échec cuisant, Trafford Leigh-Mallory répondit "Je ferai mieux la prochaine fois."[27].

La Seconde Guerre Mondiale : Dowding victime des combinaisons politiques

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Dowding fut écarté[28] par cette autre faction (Sholto Douglas et Trafford Leigh-Mallory notamment) et mis en retraite[29]. Lors d'une rencontre avec Winston Churchill, ce dernier lui affirma qu'il n'était pour rien dans sa mise à la retraite[30]. Hugh Dowding reçut une mission liée à l'industrie de l'armement aux États-Unis jusqu'en 1942.

Il fallut attendre le , pour que soit officiellement reconnue la contribution décisive du maréchal de l'Air Hugh Dowding dans la victoire de l'Angleterre contre les Allemands lors de la bataille d'Angleterre, quand il fut proposé à la pairie avec le titre de baron "en vue de vos services mémorables à ce pays pendant la bataille d'Angleterre" à quoi Winston Churchill ajouta en commentaire "Je voudrais que vous sachiez que lorsque j'ai présenté cette proposition pour la première fois, elle a reçu les acclamations chaleureuses de vos collègues de la Royal Air Force et du ministère de l'Air"[31].

Malgré cet hommage[32], Hugh Dowding considérait que lui-même était redevable de ces "Fighter Boys" : "Je ne peux espérer surpasser l'éloquence et les mots du premier ministre "Jamais auparavant tant de personnes n'avaient tant dû à un si petit nombre d'entre eux". Cette dette demeure et augmentera." [33]. Il aurait aimé pouvoir découper sa décoration en mille morceaux pour les distribuer à ses pilotes[34].

Hugh Dowding, une fois en retraite, demanda à Churchill l'autorisation de publier un ouvrage, Twelve Legions of Angels, dans lequel il avait consigné un certain nombre de conseils et de critiques tirés de son expérience de la bataille d'Angleterre. Winston Churchill repoussa à plusieurs reprises sa demande, prétextant que des données importantes pourraient être fournies à l'ennemi, mais devant l'insistance de Hugh Dowding, il accepta sa diffusion sous forme de rapport aux principaux officiers de l'État major. L'ouvrage fut finalement publié en 1946[30].

Quoi qu'il en soit, Hugh Dowding était un homme qui ne s'intéressait pas aux "questions purement politiciennes" et qui défendait bec et ongles ses convictions, caractère qu'il partageait d'ailleurs avec Winston Churchill. Ce trait de caractère lui a valu bien des inimitiés[35], à commencer par Hugh Trenchard[36], Winston Churchill[37] et Trafford Leigh-Mallory.

Contrairement aux membres du cabinet de guerre et en particulier à Winston Churchill, Dowding ne se préoccupait absolument pas de propagande. Aussi lorsque le secrétaire d'État pour l'Aviation, Sir Archibald Sinclair, lui téléphona au sujet d'une controverse concernant les pertes réelles subies par les belligérants, Dowding lui répondit: "Si les chiffres allemands sont exacts, ils seront à Londres dans une semaine. Sinon, ils ne le seront pas..." [38]. À noter que dans le film, La bataille d'Angleterre de 1969, le personnage de Dowding énonce les deux propositions en sens inverse. "Si nous avons raison ils renonceront, si nous avons tort, ils seront ici dans une semaine. ce qui devait probablement accroître l'effet dramatique souhaité par le scénariste.

La retraite et l'après Seconde Guerre Mondiale

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Dowding était spirite[39] et adhéra à la Société théosophique. Il était végétarien. Hugh Dowding avait en effet hésité entre trois possibilités : se spécialiser en mathématiques pour mieux comprendre la physique nucléaire, étudier la radiesthésie et enfin étudier le spiritisme. C'est finalement la troisième possibilité qu'il choisit. Il refusa d'ailleurs le poste de gouverneur de la Rhodésie du Sud[40].

En 1950, il épousa Mrs Muriel Whiting (1908-1993), veuve d'un ingénieur militaire volontaire de réserve, qui avait travaillé au Bomber Command[41].

Dans le film La Bataille d'Angleterre, son rôle est interprété par Laurence Olivier. Pendant le tournage du film, il a été invité pour donner son avis. Alors qu'il était avec l'acteur Trevor Howard, lequel tenait le rôle du chef du Groupe 11, Keith Park, Hugh Dowding se tourna vers l'acteur et lui dit :

« If it hadn't been for Keith Park's conduct in the battle, and his loyalty to me as his Commander-in-Chief, we should not be here today.[42],[43] »

Notes et références

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  1. À noter qu'après la première biographie (B.Collier, 1957), Hugh Dowding laisse davantage les auteurs donner de détails, si tant est qu'il y en ait de disponibles, au sujet de son éviction.
  2. Basil Collier a servi dans la Royal Air Force durant la seconde guerre mondiale puis a travaillé au service historique de l'armée de l'air (Air Historical Branch) (B.Collier, 1957, 4e de couverture).
  3. Robert Wright fut l'assistant personnel de Hugh Dowding durant la bataille d'Angleterre (R.Wright, 1969, 4e de couverture).
  4. Lors de sa visite aux États-Unis en janvier 1941, alors qu'il était interrogé par des journalistes américains sur ses impressions concernant les États-Unis, Hugh Dowding répondit "Your sunday papers are too thick and your lavatory paper are too thin" (Vos journaux du dimanche sont trop épais et votre papier toilette trop fin) cf. V.Orange (2008, p. 230). Voir également B.Collier (1957, p. 24. D'un autre côté, B. Collier (1957, p. 99) souligne que l'opiniâtreté que met Hugh Dowding à défendre ses opinions, le fait parfois passer, à tort, pour un rebel.
  5. Il est à l'origine de nombreuses améliorations en matière de sécurité à bord des avions (pare-brise à l'épreuve des balles etc.) ; "If Chicago gang-sters can have bullet-proof glass for the windows of their motor-cars, why can't my pilots have it for their windscreens" (B.Collier, 1957, p. 147).
  6. En particulier Hugh Dowding aurait certainement dû démettre de ses fonctions Trafford Leigh-Mallory en septembre 1939 pour ses graves erreurs d'appréciation (V.Orange, 2008, p. 145)
  7. Cf. V.Orange, 2008, p. 17. Ses proches le décrivaient comme un homme à l'allure et aux manières "rétro" (victoriennes). Par ailleurs, bien qu'il fût anglais, de par son lieu de naissance, il avait un accent écossais. Il apprit également le français Cf. V. Orange.
  8. Au Squadron 9, dit "wireless Squadron" (B.Collier, 1957, p. 95) puis le procédé "air-to-ground radiotelegraphy" est adopté dès 1915 (B.Collier, 1957, p. 103).
  9. B.Coller (1957, p. 140).
  10. Cf. V.Orange p. 41. Entre autres sports, Hugh Dowding pratiquait le ski (V.Orange, p. 44).
  11. Cf. R.Wright, 1969, p. 48-51. D'autant plus que les autorités britanniques n'ont pas honoré leur parole vis-à-vis des Arabes. Le gouvernement britannique avait en effet promis l'autonomie politique aux Arabes de Palestine en échange de leur aide pour combattre l'Empire ottoman (V.Orange, p. 48).
  12. Il avait déjà fait part au Ministère de l'Air de son inquiétude à ce sujet dès le 16 septembre 1939 (B.Collier, 1957, p. 185)
  13. Cf. R.Wright, 1969.
  14. Il évalue de 52 à 53 le nombre minimum d'escadrons nécessaires à la défense du territoire britannique (B.Collier, p. 188).
  15. If the present rate of wastage continues for another fortnight, we shall not have a single Hurricane left in France or in this country., B. Collier (1957, p. 191).
  16. (en) The letter that changed the course of history
  17. But, if the Home Defence Force is drained away in desperate attempts to remedy the situation in France, defeat in France will involve the final, complete and irremediable defeat of this country.
  18. Ni John Colville ni Winston Churchill dans ses mémoires de guerre ne rapportent cette divergence de vue entre les deux hommes.
  19. Cf. B.Collier (1957, p. 194).
  20. "La mission des chasseurs est d'abattre des bombardiers, pas des chasseurs" Hugh Dowding, 12 février 1940 (V.Orange, p. 144).
  21. Cf. B.Collier (1957).
  22. Cf. R.Wright, p. 190-207.
  23. Cf. R.Wright, p. 130-suiv.
  24. « Mon boulot était d'éviter de perdre la guerre, non de la gagner, et quand mon travail sera terminé, je m'éjecterai comme le bouchon de la bouteille. »
  25. Cf. V.Orange p. 6.
  26. Hugh Trenchard n'y adhérait pas (V.Orange, 91).
  27. Cf. V.Orange (2008, p. 201).
  28. Winston Churchill se montra surpris de l'éviction de Dowding (B.Collier, 1957, p. 227).
  29. Son incapacité à endiguer les raids de nuit des Allemands a pesé fortement dans la balance. Pourtant, ses successeurs ne se sont ensuite montrés guère plus efficaces que lui (V.Orange, 2008).
  30. a et b Cf. B.Collier (1957, (p. 236) et R.Wright (1969, p. 258-277).
  31. It was to tell him that it had been proposed that his name should be put forward for the honour of a barony, 'in view of your evermemorable services to this country during the Battle of Britain'. Winston Churchill added the comment : 'I should like you to know that when I first mooted this proposal it received the warm acclamation of your colleagues in the Royal Air Force and in the Air MinistryCf. R.Wright, 1969, p. 274
  32. Quoi qu'il en soit, Winston Churchill ne s'est guère étendu dans ses mémoires, sur le rôle clé joué par Hugh Dowding dans cette bataille Cf J. de Lespinois, La Bataille d'Angleterre - juin-octobre, 1940, 2011.
  33. I cannot hope to surpass the simple eloquence of the Prime Minister's words "Never before has so much been owed by so many to so few". That debt remains and will increase.Cf. R.Wright, 1969, p. 258.
  34. Cf. V.Orange (2008, p. 217).
  35. Vincent Orange (2008, p. 247) explique qu'il a été victime d'une véritable "vendetta".
  36. Bien que leurs relations se soient améliorées à partir de 1926 (B.Collier, 1957, p. 128) et que ce dernier reconnut quelques années plus tard avoir mal jugé Dowding. (R.Wright, 1969, p. 48).
  37. Après son entrevue du 15 mai avec Winston Churchill, son ami Wavell lui a dit "tes jours sont comptés". Ce qui fit dire plus tard à Dowding au sujet de Winston Churchill "Je ne connais pas Winston Churchill. Je l'ai rencontré mais nous ne serons jamais amis" (R.Wright, 1969).
  38. If the German figures were correct they would be in London in a week. Otherwise they would not. Cf. R.Wright, p. 204
  39. (en) « Article qui mentionne les croyances de Dowding »
  40. Cf. R.Wright, 1969, p. 274.
  41. Cf. R.Wright, 1969, p. 275.
  42. « Sans la conduite de Keith Park lors de la bataille et sa loyauté envers moi, son commandant en chef, nous ne serions pas ici aujourd'hui. »
  43. Cf. R.Wright, 1969, p. 281.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • (en) Robert Buderi, The invention that changed the world : how a small group of radar pioneers won the Second World War and launched a technological revolution, New York, Simon & Schuster, , 576 p. (ISBN 0-684-83529-0)
  • (en) Peter Checkland, Information, systems, and information systems : making sense of the field, Chichester New York, Wiley, (ISBN 0-471-95820-4)
  • (en) Basil Collier, Leader of the few : the authorised biography of Air Chief Marshal the Lord Dowding of Bentley Priory., Jarrolds, (OCLC 123752575)
  • (en) John Colville, The fringes of power : Downing street diaries, 1939-1955, Londres, Phoenix, , 738 p. (ISBN 1-84212-626-1)
  • Len Deighton : Adlertag. Luftschlacht um England. Weltbild, Augsburg 1989. (ISBN 3893500219)
  • (en) J. E. G. Dixon, Dowding and Churchill : the dark side of the Battle of Britain : the involvement of high officials of government and the Air Ministry intent on discrediting Air Chief Marshal Sir Hugh Dowding, Barnsley, Pen & Sword Military, , 256 p. (ISBN 978-1-84415-854-6)
  • (en) Robert Jackson, Spitfire : the combat history, Osceola, WI, USA, Motorbooks International, , 194 p. (ISBN 0-7603-0193-X)
  • (en) Laddie Lucas, Flying colours : the epic story of Douglas Bader, Ware, Wordsworth Editions, , 303 p. (ISBN 1-84022-248-4)
  • (en) Vincent Orange, Dowding of fighter command : Victor of the battle of Britain, Londres, Grub Street distributor Littlehampton Book Services Ltd distributor Capricorn Link Australia Pty Ltd distributor Nationwide Book Distributors Ltd distributor Booksite Afrika distributor Casemate, , 320 p. (ISBN 978-1-906502-72-0 et 1-906502-72-2)
  • (en) Alfred Price, The hardest day : the Battle of Britain, 18 August 1940, Londres, Rigel, , 224 p. (ISBN 1-898800-12-X)
  • (en) Robert Wright, Dowding and the Battle of Britain, Londres, Macdonald & Co, , 298 p. (ISBN 0-356-02922-0)
  • Cédric Villani et Edmond Baudoin (postface Cédric Villani), Les rêveurs lunaires : quatre génies qui ont changé l'histoire : (Werner Heisenberg, Alan Turing, Leo Szilard et Hugh Dowding) (Roman graphique), Paris, Gallimard Grasset, , 190 p. (ISBN 978-2-07-066593-8)

Liens externes

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