Hadès

dieu de l'au-delà dans la religion grecque antique et la mythologie grecque

Dans la religion grecque antique et la mythologie grecque, Hadès (en grec ancien ᾍδης ou Ἅιδης / Háidēs) est une divinité chthonienne. Il est un Cronide, frère de Zeus et de Poséidon. Comme Zeus gouverne le Ciel et Poséidon la Mer, Hadès règne sous la terre et pour cette raison il est souvent considéré comme le « maître des Enfers ». Il est marié à Perséphone. Il correspond au Sarapis ptolémaïque et au Pluton romain.

Hadès
Dieu de la religion grecque antique apparaissant dans la mythologie grecque
Buste d'Hadès, copie romaine d'après un original grec du Ve siècle avant notre ère, palais Altemps.
Buste d'Hadès, copie romaine d'après un original grec du Ve siècle avant notre ère, palais Altemps.
Caractéristiques
Autre(s) nom(s) Pluton, Le riche, Aidôneus
Nom ᾍδης / Ἅιδης
Fonction principale Dieu des Enfers
Résidence Enfers grecs
Équivalent(s) Pluton, Sarapis, Aita
Compagnon(s) Cerbère
Région de culte Grèce antique
Famille
Père Cronos
Mère Rhéa
Fratrie
Conjoint Perséphone
• Enfant(s) Macarie, Zagreus, Mélinoé
Symboles
Attribut(s) La kunée, la corne d'abondance, le sceptre à deux fourches et le char tiré par deux créatures mi-hommes, mi-chevaux (les centaures).
Animal Serpent
Végétal Cyprès

Étymologie

Une explication étymologique souvent donnée pour le mot « Hadès » le décompose en un α-ϝἰδής / a-widḗs (du verbe εἴδω / eídō, « voir »), qui signifierait « que l'on ne voit pas ». Or, d'un point de vue linguistique, l'hypothèse est contestable. En effet, le préfixe privatif, issu de la vocalisation d'un *n, est nécessairement bref, alors que Ἅιδης comporte un (alpha long) initial. L'aspiration est également gênante. Il se pourrait donc qu'il ne s'agisse que d'une étymologie populaire, existant déjà dans l'Antiquité. Cependant, si les hypothèses concernant le nom du dieu demeurent très discutées, les recherches récentes tendent à réhabiliter cette étymologie en expliquant la double particularité du nom par la crase du nominatif[1],[2].

Pour sa part, l'indologue Paul Thieme a expliqué son nom selon l'indo-européen *sm̩-vid- « rassemblement (des morts) »[3].

En grec homérique et ionique, il était connu sous le nom d'Áïdēs. Le nom tel qu'il fut connu à l'époque classique était Háidēs (Ἅιδης). Plus tard, l'iota est devenu silencieux, puis un marquage en indice (ᾍδης) et a finalement été complètement omis (Άδης).

Légendes

Il est le premier fils de Cronos (Saturne pour les Romains) et de Rhéa[4], et le frère d'Hestia, Déméter, Héra, Zeus et Poséidon[5]. Comme eux, il est avalé par son père et n'est libéré que lorsque Zeus, sauvé par Rhéa, tue Cronos et ouvre son ventre pour faire sortir ses frères et sœurs qui avaient tous grandi dans l'estomac de leur père.

Il prend part à la titanomachie et reçoit des Cyclopes la kunée, un casque merveilleux qui rend invisible, alors que Zeus reçoit le foudre et Poséidon le trident[6]. Ce casque merveilleux, peut le rendre même invisible aux yeux des dieux, ce qui est impossible pour les autres dieux, qui ne peuvent se rendre invisibles qu'aux mortels.

Souverain des Enfers

 
Hadès tenant la corne d'abondance, détail d'une amphore attique à figures rouges du peintre d'Oionoclès, vers 470 av. J.-C., musée du Louvre.

Au terme de la guerre contre les Titans, Hadès reçoit en partage les « ombres brumeuses » et réside avec elles dans les Enfers[7]. Roi des morts[8], sa principale mission est d'empêcher ceux-ci de quitter les Enfers, car leur vue remplirait d'horreur les hommes comme les dieux[9]. Pindare lui donne pour attribut un sceptre grâce auquel il conduit les morts[10], un rôle qui relève normalement d'Hermès psychopompe[11]. Dans Les Perses, le nom d'Hadès est invoqué en même temps que celui d'Hermès et Gaïa pour faire revenir sur terre l'âme de Darius[8].

Eschyle le présente par deux fois comme le juge des morts. Dans Les Suppliantes, Danaos clame que « là-bas aussi Quelqu'un fait justice des crimes, dit-on — un autre Zeus : à lui, chez les défunts, le dernier Jugement »[12]. Dans Les Euménides, le chœur déclare de même qu'« Il se fait rendre de terribles comptes, / le Prince des morts, là-bas sous la terre, / et dans son grand Livre, / son œil vigilant ne laisse rien perdre ».

On peut rapprocher ces mentions des propos d'Agamemnon prenant à témoin de son serment Zeus, Hélios et « vous qui, sous le sol / tirez punition des morts qui font de faux serments », c'est-à-dire Hadès et Perséphone[13]. Ailleurs, Althée, mère de Méléagre, demande à Hadès et Perséphone la mort de celui qui a tué ses frères[14]. Malgré tout, Hadès est rarement présenté comme juge[15] et le jugement de l'âme se rattache plus aux traditions égyptiennes qu'à celles des Grecs.

Il est parfois compté parmi les douze Olympiens, bien que cela soit contraire à la tradition dominante : il ne sort que rarement de son royaume, l'exception la plus notable étant l'enlèvement de Perséphone[16]. Hadès est par ailleurs assez discret dans la mythologie, étant essentiellement lié à des légendes impliquant des héros : Orphée, Thésée et Héraclès sont parmi les rares mortels à le rencontrer lors de leur catabase. Inversement, il donne à Sisyphe, Protésilas et Eurydice l'autorisation de quitter les Enfers.

Dioné raconte dans l’Iliade comment Héraclès blesse Hadès d'une flèche à l'entrée des Enfers et « le laisse au milieu des morts » ; Hadès doit monter dans l'Olympe pour se faire soigner par Péan[17]. Les commentateurs antiques ont fourni plusieurs explications à ce passage curieux : l'épisode peut prendre place lors de la descente aux Enfers du héros pour capturer Cerbère[18]. Ce pourrait également être une allusion à l'attaque d'Héraclès contre les Pyliens, qui ont apporté leur soutien à Orchomène contre Thèbes[19], ou encore au massacre des fils de Nélée à Pylos par le héros[20].

C'est en tout cas au cours de la descente aux Enfers qu'Héraclès tue l'une des vaches qu'Hadès possède sur Érythie, l'île rouge, pour offrir un sacrifice de sang aux âmes des morts. Le berger, Ménétès, fils de Ceutonymos, défie le héros à la lutte pour l'en empêcher, mais doit se retirer du combat, les côtes cassées[21].

Enlèvement de Perséphone

 
François Girardon, Enlèvement de Proserpine par Pluton, 1694, château de Versailles.

L'enlèvement de Perséphone par Hadès est le mythe le plus populaire rattaché au dieu ; on le trouve déjà chez Hésiode sous une forme très résumée : « Aïdôneus ravit [Perséphone] à sa mère, et le prudent Zeus la lui accorda »[22]. Dans sa forme plus complète, narrée par l’Hymne homérique à Déméter, Hadès enlève Perséphone avec l'autorisation de Zeus[23], alors que la jeune fille est occupée à cueillir des fleurs en compagnie des Océanides[24], d'Athéna et d'Artémis[25] dans la plaine de Nysie[26]. Sa mère Déméter la cherche partout sur Terre ; Hélios, dieu du soleil, lui apprend finalement que sa fille se trouve dans le royaume des morts[27]. En colère, Déméter quitte le séjour des dieux pour se réfugier sur la terre et, pour se venger, elle empêche les semences de germer[28].

Zeus doit alors tenter une réconciliation et, par l'intermédiaire d'Hermès, ordonne à son frère de rendre Perséphone à sa mère avant que la Terre entière ne meure de faim. Hadès accepte de la laisser partir, mais lui donne un grain de grenade à manger. Quand Déméter revoit de nouveau sa fille, elle comprend immédiatement le problème et prévient cette dernière que si elle a mangé la nourriture des morts, elle devra rester aux Enfers un tiers de l'année (l'hiver), ne pouvant remonter dans l'Olympe que les deux tiers restants, « quand la terre est verdoyante de toutes sortes de fleurs »[29] — ou, dans des versions ultérieures, six mois aux Enfers et six mois dans l'Olympe[30]. Perséphone avoue qu'elle a mangé un grain de grenade — ou, dans une version tardive, est dénoncée à Hadès par un dénommé Ascalaphe[31].

Dans une autre version c'est Hécate, déesse de la lune et des morts qui, une torche à la main, accompagne Déméter jusqu'à Hélios le dénonciateur, puis, à travers les enfers, jusqu'au trône d'Hadès. Avec le soutien de Zeus, elle persuada le dieu infernal de libérer Perséphone les six premiers mois de l'année (durant le printemps et l'été). En échange, Déméter devra abandonner sa fille aux enfers les six mois de l'année restants (c'est-à-dire l'automne et l'hiver.)

Amours

 
Hadès et Perséphone, médaillon d'un kylix attique à figures rouges, vers 440-430 av. J.-C., British Museum.

On prête à Hadès, avant qu'il n'épouse Perséphone, une aventure avec Menthé, fille du fleuve Cocyte[32]. Après avoir été délaissée, Menthé se venge en dénigrant sans cesse sa rivale. Elle est transformée en plante, la menthe, par Perséphone elle-même[33] ou sa mère[32]. Dans une autre version, Perséphone piétine la malheureuse avant d'opérer la métamorphose[34].

Leucé, une autre nymphe fille d'Océan, est enlevée par Hadès et changée par Perséphone (ou Hadès) en peuplier blanc[35]. Elle est jalouse de Perséphone.

L'Hymne à Déméter suggère des liens cultuels antérieurs entre la déesse Hécate et Perséphone et/ou les Enfers, et une tradition orphique[36] ainsi qu'un fragment de Callimaque[37] semblent en faire une sorte de doublet de Perséphone[38]. Cette assimilation des deux déesses pourrait suggérer une relation entre Hadès et Hécate. Mais c'est davantage en tant que suivante de Perséphone[39], et à ce titre protégée d'Hadès, qu'elle se trouve liée au souverain des Enfers.

Descendance

Selon la Souda, un lexique byzantin tardif (Xe-XIe siècle), il aurait une fille du nom de Macaria, déesse de la mort « heureuse ».

Il est aussi donné par Hésiode comme le père de Mélinoé, qui serait sa deuxième fille après Macaria. Mélinoé est autrement donnée, selon l’Hymne orphique qui lui est consacré[40], comme la fille de Zeus et Perséphone, que le dieu aurait possédée après avoir pris l'apparence de l'époux légitime de cette dernière, Hadès, qui se trouve être le frère de Zeus.

Culte

 
Fresque d'Hadès et Perséphone de Tarquinia, IVe siècle av. J.-C.

Très peu de lieux de culte lui sont destinés, au point qu'un scholiaste de l’Iliade déclare qu'il n'en existe aucun[41]. En réalité, la cité d'Élis, dans le nord ouest du Péloponnèse, possède bien un temple d'Hadès, ouvert une seule fois par an et seulement pour le prêtre du dieu[42]. Pausanias note que « les Éléens sont les seuls à [s]a connaissance qui rendent un culte à Hadès », mais donne par ailleurs des indications sur un culte à Coroné[43] ; Strabon évoque également un culte à Hermioné[44].

Hadès est « Zeus souterrain »[45], à rapprocher du « Zeus chtonien » qu'Hésiode recommande au laboureur d'invoquer avant de mettre la main à la charrue[46]. Il est plus couramment vénéré sous des épiclèses qui ont une valeur d'euphémisme. Il est ainsi nommé Πλούτων / Ploútōn, « le Riche », car il est maître des richesses du sol, qu'elles soient minérales ou végétales ; un temple lui est consacré sous ce nom à Éleusis et il reçoit des honneurs à Athènes[47].

On lui sacrifie des brebis ou des taureaux noirs durant la nuit. Euripide indique qu'Hadès ne fait pas l'objet de libations rituelles.

Iconographie

 
Hadès et Perséphone, fresque de la tombe de Vergina, IVe siècle av.
 
Enlèvement de Perséphone par Hadès, fresque de la tombe de Vergina, Grèce. 340 av. J.-C.

Dieu des enfers, craint, il est représenté comme un homme mûr, barbu, tenant la corne d'abondance, symbole des richesses du sol dont il est le maître. Il arrive que les vases le nomment explicitement Plutôn[48]. Pour autant, il ne doit pas être confondu avec Ploutos, personnification de la richesse.

L'enlèvement de Perséphone est le sujet d'une fresque du IVe siècle avant notre ère, dans le tombeau dit « de Perséphone » à Vergina ; peut-être est-elle une œuvre du Nicomaque dont, selon Pline l'Ancien, une composition sur le même sujet se trouve sur le Capitole, à Rome[49]. Le mythe est également représenté sur des vases attiques, lucaniens et campaniens, des plaques de terre cuite de Locres, des bas-reliefs de sarcophage ou encore des monnaies[50].

Au milieu du Xe siècle, il est représenté au pied du Christ crucifié dans une icône byzantine en ivoire conservée au Metropolitan Museum de New York[51]. La Croix du Christ, au bas de la composition, perce le ventre d'une figure masculine barbue et allongée représentant Hadès, ce que confirme l'inscription complémentaire "La Croix implantée dans l'estomac d'Hadès". C'est un détail unique qui proclame visuellement le triomphe du Christ sur la mort[52].

Épiclèses, attributs et sanctuaires

 
Pinax (tablette votive) de Perséphone et Hadès, sanctuaire de Perséphone à Locri.
  • Épithètes :
    • Polydegmon (Πολυδέγμων / Polydégmōn, « celui qui reçoit de nombreux hôtes »),
    • Ploutôn (Πλούτων / Ploútōn, « celui qui enrichit »),
    • Eubouleutes (Εὐϐουλευτής / Eubouleutḗs, « le Bon Conseiller »),
    • Aïdôneus (Ἀϊδωνεύς / Aïdōneús, « Celui que l'on ne voit pas »),
    • Klymenos (Κλυμένος / Klyménos, « le Renommé »),
    • Pylartes (Πυλάρτης / Pylártēs, « aux portes solidement closes »),
    • Stygeros (Στυγερός / Stygerós, « l'Horrible »),
    • Zeus Catachthonios (Ζεὺς Καταχθόνιος / Zeùs Katakhthónios) ou Zeus Chthonios (Ζεὺς Χθόνιος / Zeùs Khthónios).
  • Son animal favori : le serpent.
  • Son végétal favori : le cyprès.
  • Ses attributs : Cerbère, la kunée, la corne d'abondance, la lance à deux fourches et le char tiré par deux créatures mi-hommes, mi-chevaux (les centaures).
  • Sanctuaires : Samothrace (sous le nom d'Axiokersos, époux de Perséphone-Axiokersa), Élis et Éleusis.

Développements ultérieurs

Littérature

Cinéma

Télévision

Jeu vidéo

Musique

  • Hades est un groupe de Thrash metal américain formé en 1978 par Paul Smith et Dan Lorenzo[85].
  • Le groupe coréen VIXX sort en 2016 un single nommé Hades[86].
  • Le rappeur allemand Bushido sort en 2018 le morceau Hades, accompagné d'un clip, single de son album Mythos, en featuring avec Samra[87].
  • Le groupe PNL cite Hadès et son « continent », c'est-à-dire les Enfers grecs, dans le titre Au DD[88].

Annexes

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Références

  1. Pierre Chantraine, Dictionnaire étymologique de la langue grecque, avec, en supplément, les Chroniques d’étymologie grecque (1-10), Paris, Klincksieck, 2009, CEG, p. 1266.
  2. (en) Robert S. P. Beekes et Lucien van Beek, Etymological Dictionary of Greek, Leiden, 2010, s. v. Ἀΐδης, [lire en ligne].
  3. Jean Haudry, Aspects de la tradition indo-européenne en Grèce : panthéon, mythologie, philosophie, Bulletin de l'Association Guillaume Budé, Année 1989, 1, pp. 42-55.
  4. Annie Collognat (dir.), Dictionnaire de la mythologie gréco-romaine - NE -: Illustré par les textes de l'Antiquité, Omnibus, (ISBN 978-2-258-13406-5, lire en ligne), Pt410.
  5. Hésiode, Théogonie [détail des éditions] [lire en ligne] (453-458).
  6. Pseudo-Apollodore, Bibliothèque [détail des éditions] [lire en ligne] (I, 2, 1). La kunée est mentionnée pour la première fois dans l'Iliade [détail des éditions] [lire en ligne] (V, 844-845).
  7. Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne] (XV, 187-189 et 191) ; voir aussi Hymnes homériques [détail des éditions] [lire en ligne] (à Déméter, 84-87).
  8. a et b Eschyle, Les Perses [détail des éditions] [lire en ligne] (628).
  9. Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne] (XX, 61-65).
  10. Pindare, Odes [détail des éditions] (lire en ligne) (Olympiques, IX, 33-35).
  11. Voir par exemple Sophocle, Œdipe à Colone [détail des éditions] [lire en ligne] (1548).
  12. Euripide, Les Suppliantes [détail des éditions] [lire en ligne] (228-231) ; extrait de la traduction de Victor-Henry Debidour pour De Fallois, 1999.
  13. Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne] (III, 278-279) ; extrait de la traduction de Frédéric Mugler.
  14. Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne] (IX, 566-571).
  15. Timothy Gantz, Mythes de la Grèce archaïque, Belin, [détail de l’édition], p. 132.
  16. Voire d'autres jeunes filles, voir Strabon, Géographie [détail des éditions] [lire en ligne] (VIII, 3, 14).
  17. Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne] (V, 395-402).
  18. Scholie bT aux vers V, 398-397 de l'Iliade.
  19. Scholie T au vers XI, 690 de l'Iliade.
  20. Scholie bT aux vers V, 392-394, Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne] (VI, 25, 2) et Pseudo-Apollodore, Bibliothèque [détail des éditions] [lire en ligne] (II, 7, 3) ; voir sur le massacre Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne] (XI, 690-693).
  21. Pseudo-Apollodore, Bibliothèque [détail des éditions] [lire en ligne] (II, 5, 12).
  22. Hésiode, Théogonie [détail des éditions] [lire en ligne](913-914). Extrait de la traduction de Paul Mazon pour la Collection des Universités de France.
  23. Hymne à Déméter (3, 9-10, 30-31 et 415-416) ; dans le Rapt de Proserpine (II, 204-231) de Claudien, Zeus envoie même un éclair pour décourager la poursuite.
  24. Hymne à Déméter (5-8).
  25. Hymne à Déméter (425).
  26. Hymne à Déméter (16-17) ; Diodore de Sicile, Bibliothèque historique [détail des éditions] [lire en ligne] (V, 3, 1-4) place la scène dans la plaine d'Enna, en Sicile.
  27. Hymne à Déméter (74-87).
  28. Hymne à Déméter (306-311).
  29. Hymne à Déméter (399-404). Extrait de la traduction de Renée Jacquin pour Ophrys.
  30. Ovide, Métamorphoses [détail des éditions] [lire en ligne] (V, 564) et Hygin, Fables [détail des éditions] [(la) lire en ligne] (146).
  31. Métamorphoses (V, 533-550) et Apollodore, Bibliothèque (I, 5, 3 et II, 5, 12).
  32. a et b Oppien de Corycos, Halieutiques [détail des éditions] (lire en ligne) (III, 485 et suiv.)
  33. Ovide, Métamorphoses [détail des éditions] [lire en ligne] (X, 728-731).
  34. Strabon, Géographie [détail des éditions] [lire en ligne] (VIII, 3, 14).
  35. Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne] (V, 14, 2).
  36. Fr. 41 Kern.
  37. Callimaque, fr. 466 Pf.
  38. Timothy Gantz, Mythes de la Grèce archaïque, Belin, [détail de l’édition], p. 57-58.
  39. Hymne à Déméter (438-440).
  40. Hymnes orphiques [détail des éditions] (lire en ligne), Mélinoé.
  41. Scholie à l'Iliade IX, 158.
  42. Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne] (VI, 25, 1).
  43. Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne] (II, 35, 9).
  44. Strabon, Géographie [détail des éditions] [lire en ligne] (IX, 411).
  45. « Ζεύς καταχθόνιος » : Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne] (IX, 457).
  46. « Διῒ χθονίῳ » ; Les Travaux et les Jours [détail des éditions] [lire en ligne] (465).
  47. Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne] (I, 28, 6).
  48. Thomas H. Carpenter (trad. Christian-Martin Diebold), Les Mythes dans l'art grec [« Art and Myth in Ancient Greece »], Paris, Thames & Hudson, coll. « L'Univers de l'art », 1997 (éd. orig. 1991) (ISBN 2-87811-136-2), p. 77.
  49. Pline l'Ancien, Histoire naturelle [détail des éditions] [lire en ligne] (XXXV, 108).
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