Comte de Saint-Germain

alchimiste, musicien, peintre et aventurier

Le comte de Saint-Germain, né probablement entre 1690 et 1658 (en 2023 selon la légende) et mort le à Eckernförde, est un aventurier du XVIIIe siècle, musicien, peintre et polyglotte, réputé alchimiste.

Comte de Saint-Germain
Le Comte de Saint-Germain, gravure de Nicolas Thomas
de 1783, d’après une peinture perdue appartenant
à la marquise d'Urfé[1], conservé au Louvre[2].
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Vers 1691
Lieu inconnu
Décès
(à environ 93 ans)
Eckernförde
Nom de naissance
Comte de Saint-Germain (?)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
Mère
Autres informations
Instruments

Personnage mystérieux entouré de légendes, la tradition alchimique lui attribue la paternité de l’œuvre ésotérique La Très Sainte Trinosophie. Réputé immortel, il a inspiré de nombreuses œuvres littéraires et artistiques jusqu’à nos jours.

Biographie

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Hypothèses sur ses origines

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Potentiel descendant caché de quelque personnalité royale

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Sa naissance n'a pu être conjecturée que sur la base de quelques témoignages épars, dont celui de son ami le prince Frédéric II de Hesse-Cassel, qui laissent supposer qu'il était l'enfant illégitime, né en 1696, du prince François II Rákóczi de Transylvanie et de la princesse Violante-Béatrice de Bavière, de la maison de Wittelsbach, épouse (veuve en 1713) de Ferdinand de Médicis, prince de Florence et qu'il fut élevé à Florence par le grand-duc de Toscane Jean-Gaston de Médicis, beau-frère de la seconde[3]. Toutefois, le baron de Gleichen qui relate que le comte de Saint-Germain a fini ses jours dans le Schleswig chez le prince Charles de Hesse-Cassel où il est mort à 93 ans, et que « Ayant hérité de ses papiers et reçu les lettres reçues depuis au défunt », « toutes les peines que les amis, les domestiques et même les frères de ce princes se sont donnés pour arracher de lui le secret de l'origine de M. de Saint-Germain ont été inutiles[gl 1]. »

Quoi qu'il en soit, certains virent en lui le descendant caché de quelque personnalité royale, et dans cette filiation supposée la raison de son intimité avec le roi Louis XV. Ainsi a-t-on pu également reconnaître en lui l'enfant naturel de la reine d'Espagne Marie-Anne de Neubourg, et d'un noble, le comte de Melgar. Ces liens de parenté, dont aucun n'est avéré, expliqueraient le train de vie aisé qu'il a toujours mené, son éducation et sa culture. En effet, outre ses connaissances certaines en chimie, Saint-Germain est reconnu par ses contemporains comme un homme de très grand savoir, musicien habile et peintre de qualité[4].

Origines juives

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Selon le marquis de Créquy, Saint-Germain était un Juif alsacien du nom de « Simon Wolff », né à Strasbourg, fin XVIIe début XVIIIe siècle[5]. Dufort de Cheverny, dans ses Mémoires, l'évoque comme « Le fameux Saint-Germain, Rose-Croix, Juif errant"[6]». Le Baron de Gleichen, dans ses Souvenirs, rapporte que "le bailli de Solar demanda à M. de Choiseul si il était vrai que le gouvernement ignorait l'origine d'un homme qui vivait en France sur un pied si distingué. « Sans doute que nous le savons, réliqua M. de Choiseul (et ce ministre ne disait pas vrai), c'est le fils d'un Juif portugais qui trompe la créduluté de ville et de la cour »[gl 2]. D’autres l’ont associé à un Juif portugais de Bordeaux[7].

Un laboratoire d'alchimie au château de Chambord

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Résidant à Londres, où il brille dans les salons comme musicien, Saint-Germain est arrêté comme espion jacobite, en 1743[8]. Il quitte la capitale britannique en 1746, et on perd sa trace pendant 12 ans. Pour certains, il se retire en Allemagne où il se consacre à ses recherches chimiques et alchimiques. Pour d’autres, il voyage jusqu’en Inde et au Tibet : aucune preuve de ces périples n’est avancée, mais on constate plus tard, en effet, que le comte a une profonde connaissance de l’Orient. Arrivé à Paris au début de 1758, sur les instances du maréchal de Belle-Isle, adepte enthousiaste de son élixir de longue vie[7], il écrit aussitôt à Marigny, directeur des Bâtiments du Roi, en déclarant : « J’ai fait dans mes terres la plus riche et la plus rare découverte qu’on ait encore faite. J’y ai fait travailler avec une assiduité, une constance, une patience qui n’ont peut-être pas d’exemple, pendant près de vingt ans. » Il conclut avec cette requête assortie d’une promesse : « L’objet de tant de soins obtenu, je viens volontairement en offrir le profit au Roi, mes seuls frais déduits, sans lui demander autre chose que la disposition libre d’une des maisons royales, propre à établir les gens que j’ai amenés d’Allemagne pour mon service », sur quoi Marigny lui attribue le château de Chambord, alors inhabité[9]. Saint-Germain installe ses assistants, ses ouvriers et son laboratoire dans les communs. Pourtant, il est plus souvent à Paris qu’à Chambord. Il se fait présenter à la marquise de Pompadour, qui l’introduit auprès du roi Louis XV. Celui-ci apprécie immédiatement le brillant personnage qui, très vite, devient l’un de ses familiers[10].

Apprécié de Louis XV et détesté de Choiseul

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Si le comte s'est attiré la sympathie du roi, il s'est en revanche aliéné le puissant duc de Choiseul, principal ministre de Louis XV, qui lancera une campagne pour le discréditer.

Choiseul paie un comédien nommé Gauve (alias « milord Gor », ou « Gower », ou « Qoys ») pour imiter le comte de Saint-Germain, se faire passer pour lui dans les quartiers populaires de Paris et le faire ainsi passer pour fou[11]. Gauve parcourt les salons sous l'identité de Saint-Germain et raconte les histoires les plus invraisemblables : qu'il aurait bu avec Alexandre le Grand, aurait assisté à l'entrée du même à Babylone, aurait connu Jésus et lui aurait prédit une fin abominable[12],[11], aurait chassé avec Charlemagne ou François Ier. Tout ceci a contribué grandement à la naissance et à l'amplification de la légende de son immortalité[11]. Jean-Pierre-Louis de Luchet, inventeur, dans ses Mémoires authentiques pour servir à l'histoire du comte Cagliostro (Berlin, 1785), d'une rencontre aussi baroque que fantasmagorique entre Saint-Germain et Cagliostro, mentionne également ce lord Gor, ou Gauve, qu'il assimile abusivement au comte.

Rapidement, la supercherie est dévoilée et Gauve reconnu. Contrairement à ce qu'a prévu Choiseul, le vrai Saint-Germain n'en sort pas ridiculisé, mais grandi.

Espionnage

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Le il fuit la France, sous le prétexte de sombres affaires[13], mais en fait , le roi, voulant en finir avec la ruineuse guerre de Sept Ans, l'a envoyé secrètement, muni des pleins pouvoirs et de l’autorisation du maréchal de Belle-Isle, ministre de la Guerre, aux Pays-Bas pour entamer des pourparlers de paix et négocier un emprunt de trente millions de florins pour la France[14]. Choiseul parvient à y intercepter les courriers du comte et à convaincre le roi qu’il est un espion au service de la Prusse[15]. Sur le point d’être arrêté et renvoyé en France, il s’enfuit en Angleterre, se réfugiant pendant trois mois à Londres, où on lui apprend qu’il n’est pas le bienvenu. De là, il passe à La Haye, puis à Nimègues, près de la frontière allemande, où il achète un grand domaine[14], et se lance dans des recherches sur les pigments et les couleurs, dont il a augmenté l’éclat grâce à l’ajout de nacre[16]. En avril 1762, sur l’invitation du comte Pierre Rotari, il se rend en Russie, où il devient un intime du comte Orlov et aurait joué un rôle dans le coup d'État perpétré par les frères Orlov contre Pierre III[14] pour installer Catherine II sur le trône[7].

Nouveaux protecteurs

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Après tous ses voyages en Prusse, Russie, Italie, Angleterre, et Autriche (où on le voit souvent à Vienne, « quartier général des Rose-Croix ») il s'arrête à la cour du landgrave de Schleswig-Holstein, alchimiste fervent. En 1766 Saint-Germain se met sous la protection du roi de Prusse Frédéric II, mais le quitte l'année suivante. Pendant un certain temps, il prend l’ascendant sur le margrave d’Ansbach, qui l'emmène partout avec lui[14]. En 1770, il apparaît à Livourne en uniforme de général russe[14].

En 1779, parvenu à Gottorp, sur la Baltique, il est hébergé par le landgrave de Hesse-Cassel.

Décès

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Il meurt le 27 février 1784 à Eckernförde, dans le Schleswig, âgé de 93 ans selon son hôte, Charles de Hesse-Cassel qui fut sans doute aussi son principal confident[14]:470-1, et que, selon le baron de Gleichen, « il avait entièrement subjugué et engagé dans des spéculations mal réussies[gl 3]».

Légende

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Saint-Germain, personnage exceptionnel qui, amusé par les rumeurs, ne les a jamais démenties, reste dans l'Histoire car il symbolise le rêve de l'immortalité[11].

Il était habillé de vêtements couverts de bijoux[7], n'absorbait que des pilules, du pain et du gruau, mais ne se nourrissait ni ne buvait jamais en public[7]. Il parlait et écrivait le français, l’anglais, l’italien, le sanscrit, l’arabe, le chinois, le grec, le latin, l’allemand, le portugais et l’espagnol[7]. Il peignait et, virtuose au clavecin et au violon[7], il composait aussi de la musique. Il aurait été très versé en chimie et alchimie. Les gens de l'époque croyaient qu'il avait accompli le Grand Œuvre alchimique, qui apporte l'immortalité. On lui attribue d'ailleurs l'ouvrage d'alchimie La Très Sainte Trinosophie, mais cela n'est pas prouvé et souvent contesté[14]:475. Il avait une grande passion pour les pierres précieuses, dont il avait toujours de grandes quantités[7], souvent d'une grosseur extraordinaire, et affirmait détenir un secret permettant de faire disparaître les défauts des diamants.

Les croyances populaires lui prêtaient le souvenir de ses vies antérieures et une sagesse correspondante : il aurait disposé d'un élixir lui ayant donné une vie très longue, de deux à quatre mille ans, supposait-on, ce qui lui permettait de raconter les noces de Cana ou les intrigues de la cour de Babylone[17]. Dans une lettre du à Frédéric II, Voltaire disait de lui « C’est un homme qui ne meurt point, et qui sait tout » et Frédéric II l'appelait « l'homme qui ne peut pas mourir ». Lui-même semble avoir été là-dessus plus modéré puisqu'il aurait seulement dit qu'il avait trois cents ans[18] et son domestique, interrogé sur ce point, se serait borné à répondre : « Je ne puis vous le dire : il n’y a que cent ans que je suis à son service[19]. »

Le compositeur Rameau se souvenait d'avoir vu Saint-Germain en 1701. La comtesse de Gercy l'avait vu à Venise, où son mari était ambassadeur, 50 ans plus tôt[11].

Ce sont en réalité les manières et l'originalité de Saint-Germain, et notamment sa façon de conter l'Histoire de France comme s'il en avait connu les protagonistes (François Ier et consorts), qui lui ont valu, dans les années 1750, certaines faveurs auprès de quelques représentants de la cour, à commencer par Madame de Pompadour. Plusieurs extraits des Mémoires[20] de Casanova corroboreront l'idée selon laquelle le comte « témoignait » effectivement avec beaucoup de réalisme des époques les plus reculées (une anecdote est donnée dans laquelle le comte laisse croire à sa présence au concile de Trente). Saint-Germain est aussi présenté par Casanova comme « savant, [parlant] parfaitement la plupart des langues ; grand musicien, grand chimiste, d'une figure agréable ». Son intérêt pour la recherche de moyens propres à augmenter la durée de la vie humaine eut aussi pour effet d'augmenter les rumeurs courant déjà sur sa longévité supposée hors du commun.

Des hypothèses ont circulé sur ses actions d'espionnage, sans qu'on sache pour qui. Il aurait été au moins agent triple, tandis que diverses allégations rapportent son attachement au principe monarchique ou même à l'hégémonie allemande rosicrucienne[21].

Selon la marquise de Créquy, dont les Souvenirs ont pu être interpolés, il soutira cent mille écus en quatre ans à Madame d'Urfé, pour la cabale et la pierre philosophale[22].

Casanova a raconté son entrevue à La Haye avec le comte, vêtu d'un costume d'Arménien, le même que l'on prêtait au Juif errant[7], autre incarnation du mythe de la longévité perpétuelle, mythe apparu, incidemment, au XVIIe siècle. Mais Casanova soupçonna le comte de prestidigitation et d'imposture[23].

Faux souvenirs sur Marie-Antoinette

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Saint-Germain est également cité dans les Souvenirs sur Marie-Antoinette, livre publié en 1836 par le faussaire Étienne-Léon de Lamothe-Langon, qui prétend que ce sont les mémoires authentiques de Gabrielle Pauline Bouthillier de Chavigny, comtesse d’Adhémar, dame du palais de la reine Marie-Antoinette[24].

Le livre relate, entre autres, la démonstration de transmutation d'une pièce d'argent en or que fit Saint-Germain devant son premier mari, le marquis de Valbelle. Dans un autre chapitre, la comtesse d'Adhémar raconte la visite de Saint-Germain (il se fait alors appeler monsieur de Saint-Noël), qui veut prévenir le roi Louis XVI des malheurs à venir de la Révolution française : « Ce règne lui sera funeste [à Louis XVI] [...] Il se forme une conspiration gigantesque qui n'a pas encore de chef visible, mais il paraîtra avant peu. On ne tend à rien moins qu'à renverser ce qui existe, sauf à le reconstruire sur un nouveau plan. On en veut à la famille royale, au clergé, à la noblesse, à la magistrature. Cependant, il est temps encore de déjouer l'intrigue : plus tard ce serait impossible ». Elle l'introduit discrètement auprès de la reine Marie-Antoinette (sans doute en 1774) et est témoin de ses étonnantes révélations à la reine : « Le parti encyclopédiste veut le pouvoir, il ne l'obtiendra que par l'abaissement total du clergé, et pour parvenir à ce résultat, il bouleversera la monarchie ». Il prédit le rôle du duc de Chartres et sa fin funeste : « on lui proposera la couronne de France, et l'échafaud lui tiendra lieu de trône », ainsi qu'une guerre civile et « une république avide dont le sceptre sera la hache du bourreau ». L'entrevue avec le roi Louis XVI, dans le but de lui donner des révélations plus complètes, n'aura pas lieu, car le comte de Maurepas, son ministre, voudra faire arrêter Saint-Germain. Ce dernier, le pressentant, disparaîtra. La comtesse d'Adhémar conclut ainsi de cette étonnante entrevue : « La reine y pensa encore quelquefois, mais insensiblement elle en perdit le souvenir[25]. »

Postérité

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Saint-Germain a fourni des éléments essentiels au Faust de Goethe[26].

Napoléon III, initié au carbonarisme, s'intéressant au comte de Saint-Germain, chargea la police de rassembler aux Tuileries tous les indices possibles le concernant. Ce dossier aurait brûlé, lors de l'incendie qui a ravagé ce palais parisien en 1871, il ne reste ainsi presque plus aucune trace de l'identité réelle ou prétendue de Saint-Germain[27],[28],[29].

Plusieurs auteurs joueront assez vite un rôle dans la propagation d'une légende qui dépassera bien vite la réalité historique. Etteilla affirme notamment, lorsque les journaux annoncent la mort du comte, qu'il y a eu confusion sur l'identité réelle du mort, que le vrai comte de Saint-Germain, son maître direct depuis vingt ans, vrai cabaliste et magicien hermétiste, auteur de L'Entrée au palais fermé du roi (1645)[30], est toujours en vie, habite en Amérique, et se porte à merveille.

En 1939, un aviateur américain dont l'appareil s'était écrasé près d'un monastère tibétain, raconta avoir rencontré parmi les moines un homme prétendant être le comte de Saint-Germain[31].

Quelques assertions de l'abbé Barruel entretiendront par la suite la légende sur l'immortalité de Saint-Germain, après maîtrise de la métempsycose[32]. Marie-Anne Lenormand n'accrédite pas moins l'idée de sa survivance durant le premier Empire[33], et le baron de Gleichen, dans ses Souvenirs (Denkwürdigkeiten, 1847)[34], défendra l'idée d'un comte de Saint-Germain ayant vécu depuis l'Antiquité.

Dans les années 1970, l'aventurier français Richard Chanfray a connu une certaine notoriété médiatique en affirmant être le comte de Saint-Germain, puis en devenant le compagnon de la chanteuse Dalida[35],[36]. Il s'est suicidé en 1983[37],[38].

Ouvrage putatif

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Notes et références

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  1. Johan Franco, « The Count of St. Germain », Musical Quarterly, 1950xxxvi, 4, p. 540-550.
  2. Manly Palmer Hall (preface) The Music of the Comte de St. Germain, Los Angeles, CA: Philosophical Research Society, 1981.
  3. Sur la biographie et la légende du comte de Saint-Germain, voir notamment Paul Chacornac, Le Comte de Saint-Germain, Paris, Villain et Belhomme-Éditions traditionnelles, 1973, ainsi que Auguste Viatte, Les sources occultes du romantisme, Paris, Honoré Champion, 1969 (I, pp. 201-203), et la notice correspondant du Dictionary of Gnosis and Western Esotericism, Leiden/Boston, Brill, 2005, par Jean Overton Fuller.
  4. Grande énigme de l'humanité, édition Larousse, p. 75.
  5. (en) The Humbugs of the World (1866), par P. T. Barnum, chapitre 42 : « The Marquis de Crequy declares that St. Germain was an Alsatian Jew, Simon Wolff by name, and born at Strasburg about the close of the seventeenth or the beginning of the eighteenth century. » Wikisource
  6. Dufort de Cheverny, Mémoires (1886)
  7. a b c d e f g h et i (en) Rosemary Guiley, The Encyclopedia of Magic and Alchemy, New York, Facts On File, , xii, 370 (ISBN 978-1-4381-3000-2, OCLC 646838078, lire en ligne), p. 283.
  8. Selon Horace Walpole. Voir Guiley, op. cit..
  9. Marie Raymonde Delorme, Le Comte St. Germain, Paris, Bernard Grasset, , 285 p. (OCLC 757317996, lire en ligne), p. 42.
  10. Jean Louis Bernard, « L’Énigme du comte de Saint Germain », conférence donnée au centre Ergonia à Paris, 2 novembre 1952.
  11. a b c d et e Hugo Coniez, Les Grandes Énigmes de l'Histoire pour les Nuls, First, coll. « Pour les nuls », , 432 p. (lire en ligne).
  12. Le comte de Saint-Germain : Mystère, ADCF, p. 45.
  13. Selon Casanova, il s’agissait d’une fausse disgrâce montée par Choiseul pour l’envoyer espionner les Anglais, mais Lord Halifax ne s’est pas laissé prendre à ce stratagème. Voir (en) Giovanni Giacomo Casanova (trad. Willard R. Trask), History of My Life, t. 7, Paris, JHU Press, , 704 p. (ISBN 978-0-8018-5665-5, lire en ligne), p. 7.
  14. a b c d e f et g (en) Raphael Patai, The Jewish Alchemists : a history and source book, Princeton University Press, , 634 p. (ISBN 978-1-4008-6366-2, lire en ligne), p. 469.
  15. Pierre Ceria et Franc̜ois Éthuin, L’énigmatique comte de Saint-Germain, Albin Michel, , p. 128.
  16. (en) Manly Palmer Hall, Comte de St. Germain, Philosophical Research Society, , 2e éd., 46 p. (lire en ligne), p. 31.
  17. Jean Clogenson dans une note des Œuvres complètes de Voltaire avec des remarques et des notes historiques, scientifiques et littéraires sur Google Livres écrit de lui : « Le comte de Saint-Germain, aventurier qui, selon le roi de Prusse, n'était qu'un conte pour rire. Il se donnait pour immortel, disent les éditeurs de Kehl. Il avait assisté Jésus-Christ au Calvaire, et s'était trouvé au concile de Trente. Il vivait moitié aux dépens des dupes qui le croyaient un adepte, moitié aux dépens des ministres qui l'employaient comme espion. Il dit un jour à Louis XV que, pour estimer les hommes, il ne faut être ni confesseur, ni ministre, ni lieutenant de police. »
  18. Mémoires de Jacques Casanova de Seingalt sur Google Livres, t. 6, Bruxelles, J. P. Meline, 1833, p. 128.
  19. Chamfort, Caractères et Anecdotes, n° 1271.
  20. Mémoires (texte présenté et annoté par Robert Abirached et Elio Zorzi), Paris, Gallimard-NRF (Bibliothèque de la Pléiade), 1958-1960 (tome 1, 1725-1756 ; tome 2, 1756-1763 ; tome 3, 1763-1774)
  21. Pierre Ceria et Franc̜ois Éthuin, L’Énigmatique Comte de Saint-Germain, Paris, Albin Michel, , 270 p. (lire en ligne), p. 169.
  22. Marquise de Créquy, Souvenirs de la marquise de Créquy : 1710-1803, t. 1-2, Paris, Garnier frères, (lire en ligne), p. 197.
  23. (en) Marsha Keith Schuchard, Emanuel Swedenborg, Secret Agent on Earth and in Heaven : Jacobites, Jews and Freemasons in Early Modern Sweden, Leyde ; Boston, BRILL, , xviii, 804 (ISBN 978-90-04-21419-4, lire en ligne), p. 548.
  24. Alexandre Maral, Les derniers jours de Versailles, Perrin, , 554 p. (ISBN 978-2-262-07557-6, lire en ligne), pt10.
  25. Ma reine infortunée... Souvenirs de la comtesse d'Adhémar, éd. Plon 2006, p. 103 et 159. Voir également l'édition originale de 1836 sur Google Livres, t. 2, p. 54-73.
  26. (en) M. Kitchen, Kaspar Hauser : Europe’s child, Springer, , 239 p. (ISBN 978-1-4039-1958-8, lire en ligne), p. 36.
  27. (en) Eliza Marian Butler, The Myth of the Magus, Cambridge University Press, , 281 p. (ISBN 978-0-521-43777-6, lire en ligne), p. 185.
  28. Pierre Ceria, François Ethuin, livre L'énigmatique comte de Saint-Germain (Avant-propos), édition Albin Michel, 306 pages, 1970.
  29. Hugo Coniez Les Grandes Enigmes de l'Histoire pour les Nuls, chapitre 10 "L'immortel Comte de Saint-Germain".
  30. Voir Manière de se récréer (p. 2) ; Cahier (p. 186) ; Fragments (p. 190) ; Les sept nuances (p. 17) ; Philosophie (p. 157).
  31. Guy Breton et Louis Pauwels, Histoires magiques de l’histoire de France, t. 1, Paris, Albin Michel, , 310 p. (ISBN 978-2-226-30027-0, lire en ligne), p. 170.
  32. Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, 1797-1798.
  33. Les Souvenirs prophétiques d'une sibylle, Paris, 1814, p. 383-4.
  34. Réédités en 1868 à Paris chez Techener fils, sous le titre Souvenirs de Charles-Henri, baron de Gleichen.
  35. « Dalida : la douleur secrète », Paris Match,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. « Dalida : qui furent les hommes de sa vie ? [Photos] », Telestar.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. « Dalida, l'amour à mort », Paris Match,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. « Dalida : ils jouent les hommes de sa vie », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie complémentaire

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  • Pierre Andremont, Les Trois Vies du comte de Saint-Germain, Genève, Éditions Famot/Versoix, 1980, 247 p., (OCLC 757080046)
  • Richard Bessière, Charly Sanson, Le Comte de Saint-Germain : son histoire, sa personnalité, ses infuences, Paris, De Vecchi, 2001.
  • François Brousse, Les Visiteurs des millénaires : I : Le comte de Saint-Germain, Clamart, La Licorne Ailée, 1990.
  • Pierre Ceria et François Ethuin, L'Énigmatique Comte de Saint-Germain, Paris, Albin Michel, 1970.
  • Paul Chacornac, Le Comte de Saint-Germain, Paris, Chacornac frères, 1947 ; rééd. Paris, Éditions traditionnelles, 1973.
  • Rolland Collignon, Le Comte de Saint-Germain : entre mythe et réalité, Éditions Maçonniques, 2007.
  • Michel Coquet, Le Comte de Saint-Germain : éveilleur de l'Occident, Alexandre Moryason éditeur, 2013.
  • Marie-Raymonde Delorme, Le Comte de Saint-Germain, Paris, Culture Art et Loisir, 1973.
  • [Carl Heinrich von Gleichen (1733-1807], Souvenirs de Charles-Henri, baron de Gleichen précédés d'une notice par M. Paul Grimblot, Paris, Léon Techener fils, 1868.
  1. page ??
  2. page ??
  3. page ??
  • Jean-Claude Hauc, « Le Comte de Saint-Germain », Aventuriers et libertins au siècle des Lumières, Paris, Éditions de Paris, 2009.
  • Maurice Heim, Le Vrai Visage du comte de Saint-Germain, Paris, Gallimard, 1957.
  • Richard Khaitzine, Le Comte de Saint-Germain - hypothèses et affabulations, éditions Mediadit, 2010 (ISBN 978-2-91780-301-1).
  • Pierre Lhermier, Le Mystérieux Comte de Saint-Germain, Paris, Éditions Colbert, 1943.
  • Feldrik Rivat, Paris-Capitale, Éditions de l'Homme sans Nom, 2017.
  • Patrick Rivière, Comte de Saint-Germain, Pardès, collection « Qui suis-je ? », 2007.
  • Patrick Rivière, Secrets et mystères de l'occultisme : Saint-Germain et Cagliostro, De Vecchi, 2000.
  • Jean Robin, La Véritable Mission du Comte de Saint-Germain, Guy Trédaniel éditeur, 1986, 125 p. (ISBN 978-2-85707-201-0).
  • Pascal Sevran, le Comte de Saint-Germain aujourd'hui, Nouvel Office d'Édition, 1973.
  • Auguste Viatte, Les Sources occultes du romantisme, Paris, Honoré Champion, 1969.
  • Philip Wilkin, Le Comte de Saint-Germain : espion de Louis XV, alchimiste et... immortel ?, Alleur, Marabout, coll. « Histoire et mystères », , 222 p. (ISBN 978-2-501-02400-6).

Banques de données

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