Charles-Arthur Bourgeois
Charles-Arthur Bourgeois, né le à Dijon et mort le à Paris, est un sculpteur français.
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Charles-François Bourgeois (grand-père) |
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Prix de Rome () |
Biographie
modifierPetit-fils du général Bourgeois, baron de l'Empire, Charles-Arthur Bourgeois est admis à l'École des beaux-arts de Paris le dans les ateliers de Francisque Duret et de d’Eugène Guillaume.
En 1862, il obtient le prix de la tête d’expression[1] pour La Résignation. Il remporte le premier prix de Rome en 1863 pour La Mort de Nysus et Euryale.
Dès 1863, Bourgeois expose régulièrement au Salon des artistes français. Il reçoit plusieurs médailles, notamment une médaille de troisième classe lors de l’Exposition universelle de 1878. Il reçoit des commandes de l'État.
Il meurt le à son domicile parisien au 7, rue Stanislas[2] et est inhumé dans la même ville le au cimetière du Montparnasse (7e division, concession no 732P-1861). Son corps est transféré à l'ossuaire du cimetière du Père-Lachaise à Paris le .
Œuvres
modifier- Charmeur de serpents ou Danseur nubien, 1862, groupe en bronze, Paris, ménagerie du Jardin des plantes[3]. Le plâtre est conservé à Poitiers au musée Sainte-Croix. La fonderie Marchand en a édité des réductions en bronze.
- Vierge à l’Enfant : terre cuite polychrome, Beire-le-Châtel, église Saint-Laurent.
- La Mort de Nisus et Euryale, prix de Rome de sculpture de 1863, bas-relief en plâtre, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts[4].
- Laveuse arabe, Salon de 1868, localisation inconnue.
- La Pythie de Delphes, Salon de 1868, le marbre est présenté à l'Exposition universelle de 1878, Narbonne, square Vincent-Hyspa, inauguré en 1897[5].
- L'Acteur grec, Salon de 1868, statue en bronze, présentée ensuite à l’Exposition universelle de 1878 où l'œuvre obtient une médaille de troisième classe. L’acteur, un masque relevé sur le front, répète son rôle en récitant son texte écrit sur un parchemin. D’abord déposé au théâtre de l’Odéon, il orne désormais le jardin du Luxembourg à Paris.
- Esclave, Salon de 1873, localisation inconnue.
- Saint-Joachim, Salon de 1873, Paris, église Saint-Eustache.
- La Religion, Salon de 1875, statue en pierre, Paris, chapelle de la Sorbonne, fronton de la façade septentrionale[6].
- Buste de Lamartine, 1878, Paris, Institut de France.
- Héro et Léandre, Salon de 1878, groupe en plâtre[7].
- La Moisson, Salon de 1878, Paris, jardin des Tuileries.
- L’Amérique du Sud, Salon de 1878, localisation inconnue.
- Le Cardinal Mathieu, archevêque de Besançon, 1880, statue en marbre, chœur est de la cathédrale Saint-Jean de Besançon[8].
- Buste de George Sand, 1892, Paris, hôtel de ville.
- Paul Dupont, sénateur, 1880, localisation inconnue[réf. nécessaire].
- Sphinx, monument aux soldats français tués pendant la guerre, 1881, Bruxelles.
- Rabelais, 1883, localisation inconnue[réf. nécessaire].
- Enfant à la coquille, 1884, localisation inconnue[réf. nécessaire].
- Chasseur de crocodiles, Salon de 1886, groupe en bronze, Paris, ménagerie du Jardin des plantes[9]. Bronze fondu par Gruet.
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Charmeur de serpents (1862), Paris, ménagerie du Jardin des plantes.
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À gauche : La Religion (1875), Paris, chapelle de la Sorbonne, fronton de la façade septentrionale.
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Le Cardinal Mathieu, archevêque de Besançon (1880), cathédrale Saint-Jean de Besançon.
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Chasseur de crocodiles (1886), Paris, ménagerie du Jardin des plantes.
Notes et références
modifier- Il s’agit d’un concours fondé en 1760 par le comte de Caylus à l’Académie royale de peinture et de sculpture.
- État-Civil du 6e arrondissement de Paris.
- anosgrandshommes.musee-orsay.fr.
- Le sujet proposé pour le prix de sculpture en ronde-bosse était l'épisode de Nisus et Euryale. Au moment où le chef des Rutules s'apprête à venger sur Euryale la mort de plusieurs de ses compagnons, Nisus accourt et cherche à attirer sur lui toute la colère de l'ennemi en se déclarant seul coupable.
- En 1897, les édiles de Narbonne avaient demandé à l’État une statue de la République : Paris envoya la Pythie en lieu et place (cf. Marianne Barrucand, Arts et Culture une vision méridionale, PU de Paris-Sorbonne).
- « La Religion ; statue, pierre », notice sur salons.musee-orsay.fr.
- Base Mistral.
- « Le Cardinal Mathieu, archevêque de Besançon », notice sur la base Palissy.
- anosgrandshommes.musee-orsay.fr.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Pierre Kjellberg, Les Bronzes du XIXe siècle. Dictionnaire des Sculptures.
- Dictionnaire universel illustré, biographique et bibliographique, de la France contemporaine.
- Chronique des Arts et de la curiosité, 1886, p. 300.
- Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours, tome 2.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice sur le site de la base Cat'zArts de l'École des beaux-arts de Paris.