Antoine Targe

général français

Antoine Targe, né le à Saint-Chamond et mort le à Vichy, est un officier d'artillerie et général français, grand-croix de la Légion d'honneur et médaillé militaire.

Antoine Targe
Le général Targe en 1928.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
VichyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Antoine Louis TargeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
École polytechnique (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Commandant de l’artillerie des troupes d’occupation du Maroc Occidental
Commandant de la région de La Chaouia et de la subdivision de Casablanca
Commandant de l’artillerie du 31e corps d’armée (31e brigade d’artillerie)
Commandant de l’artillerie de la 1re armée
Commandant de la 121e division d’infanterie
Commandant de la 128e division d’infanterie
Commandant du 13e corps d’armée
Membre du Conseil supérieur de la guerre
Inspecteur général du recrutement des militaires de carrière
Autres informations
Grade militaire
Distinctions
Archives conservées par

Polytechnicien (X1885), il se distingue lors de la pacification du Maroc puis au cours de la Première guerre mondiale. Général de brigade en 1915, puis général de division en 1917, il commande l’artillerie d'un corps d'armée, d'une armée puis commande une division d'infanterie. Après guerre il est membre du Conseil supérieur de la guerre et Inspecteur général du recrutement des militaires de carrière.

Membre du cabinet du général Louis André, ministre de la Guerre entre 1900 et 1904, il s'oppose au système de délation politique mis en place par son supérieur dans le cadre du système des fiches[2]. Il est l'un des artisans de la réhabilitation d'Alfred Dreyfus[3].

Il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur en 1926 puis décoré de la médaille militaire en 1928.

Biographie

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Réintégré dans l'armée, Alfred Dreyfus est décoré de la Légion d'honneur, le . Il s'entretient ici avec le général Gillain et le commandant Targe (au centre) après la cérémonie tenue dans la petite cour des jardins de l'École militaire, au milieu du pavillon de l'artillerie[4].

Décorations

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  •   Médaille militaire (11 juillet 1928)
  •   Grand-croix de la Légion d'honneur (10 juillet 1926)
  • Croix de Guerre 1914-1918 avec palmes
  • Médaille interalliée de la Victoire
  • Médaille commémorative de la Grande Guerre
  • Médaille coloniale (Maroc, Soudan, Sénégal)
  • Officier du Mérite Agricole

Références

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  1. « Officiers généraux de l'Armée de terre et des services (ancien régime - 2010) », Service historique de la Défense
  2. Guy Thuillier, « Aux origines de l'affaire des fiches (1904) : le cabinet du général André », La Revue administrative, Paris, Presses universitaires de France, no 328,‎ , p. 372-381 (JSTOR 40774826).
  3. « Alfred DREYFUS, 1906 Dreyfus réhabilité : Antoine Louis Targe (1865 - 1942) », sur www.dreyfus.culture.fr (consulté le )
  4. Vincent Duclert, Alfred Dreyfus, l'honneur d'un patriote, Paris, Fayard, , XII-1259 p. (ISBN 978-2-213-62795-3).

Bibliographie

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  • Gérard Géhin et Jean-Pierre Lucas, « Targe, Antoine » in Dictionnaire des généraux et amiraux français de la Grande Guerre (1914-1918) : Tome 2, L-Z, Paris, Archives et Culture, , 704 p. (ISBN 978-2350770703).
  • Michel Wattel et Béatrice Wattel (préf. André Damien), « Targe, Antoine » in Les Grand’Croix de la Légion d’honneur : De 1805 à nos jours, titulaires français et étrangers, Paris, Archives et Culture, , 701 p. (ISBN 978-2-35077-135-9).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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