Angelo Bagnasco

cardinal italien de l'Église catholique romaine

Angelo Bagnasco, né le à Pontevico, dans la province de Brescia, en Lombardie, est un cardinal italien de l'Église catholique romaine, archevêque émérite de Gênes depuis 2020.

Angelo Bagnasco
Image illustrative de l’article Angelo Bagnasco
Angelo Bagnasco en 2005
Biographie
Naissance (81 ans)
à Pontevico (Lombardie, Italie)
Ordination sacerdotale par le
card. Giuseppe Siri
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal
par le
pape Benoît XVI
Titre cardinalice Cardinal-prêtre
de la Gran Madre di Dio
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par le
card. Dionigi Tettamanzi
Dernier titre ou fonction Archevêque de Gênes (Italie)
Archevêque de Gênes (Italie)
Archevêque aux Armées (Italie)
Évêque puis archevêque de Pesaro (Italie)
Autres fonctions
Fonction religieuse

Blason
« Christus Spes Mea »
(it) Notice sur www.vatican.va
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

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Jeunesse et études

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Né à Pontevico en Italie, son désir de devenir prêtre serait lié à son activité de servant d'autel. Il reprend des études bien après son ordination, obtenant une maîtrise de philosophie à l'université de Gênes en 1979.

Prêtre

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Il est ordonné prêtre le par le cardinal Giuseppe Siri, archevêque de Gênes.

Il cumule ses ministères en paroisse avec de l'enseignement, en particulier comme professeur d'italien et professeur de métaphysique et d'athéisme contemporain à la faculté de théologie de l'Italie du Nord. Il a également dirigé les bureaux diocésains de liturgie, de catéchèse, et de l'éducation.

Évêque

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Nommé évêque de Pesaro le , il est consacré par le cardinal Dionigi Tettamanzi le de la même année. Il est élevé au rang d'archevêque métropolitain le .

En 2003, il est nommé évêque aux Armées, puis, en 2006, il succède au cardinal Tarcisio Bertone comme archevêque de Gênes.

Il a exercé diverses fonctions au sein de la conférence épiscopale italienne, en particulier comme président du département administratif du journal Avvenire depuis 2001, comme secrétaire de la commission pour l'éducation de 2002 à 2005 et comme secrétaire de la commission pour la culture et les communications sociales depuis 2005.

Le , il est choisi pour succéder à Camillo Ruini comme président de la Conférence épiscopale italienne sur recommandation des cardinaux Tarcisio Bertone et Angelo Sodano. Le pape Benoît XVI le confirme dans ses fonctions pour un second mandat de cinq ans le . Le , au terme de son second mandat, François choisit pour lui succéder à ce poste le cardinal Gualtiero Bassetti.

En , il est élu président du Conseil des conférences épiscopales européennes (CCEE)[1].

Il se retire de sa charge d'archevêque de Gênes le .

Cardinal

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Lors du consistoire du , il est créé cardinal par Benoît XVI avec le titre du cardinal-prêtre de la Gran Madre di Dio.

Le , il est nommé membre de la Congrégation pour les Églises orientales, de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements et de la Congrégation des évêques.

De nombreux observateurs du Saint-Siège considèrent le cardinal Bagnasco comme un possible successeur de Benoît XVI lors du conclave de 2013, auquel il participe et qui élit François. Le journaliste Enzo Roméo, dans son dernier livre Guerre vaticane, le place dans sa liste des papabili.

Il atteint la limite d'âge le 14 janvier 2023, ce qui l'empêche de participer au prochain conclave.

Prises de position

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Parmi ses prises de position, il a défendu Benoît XVI à la suite de son discours de Ratisbonne et, en , il a sévèrement condamné les unions de même sexe, en faisant un rapprochement entre l'homosexualité, la pédophilie et l'inceste. Au niveau de la doctrine sociale, Angelo Bagnasco a défendu le droit à tout travailleur d'avoir un emploi.

Notes et références

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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